Retour au Tea Factory Hotel... la fête hindoue

Ve 19/03/10 (suite)


Comme nous n’avions pas pu rester deux jours consécutifs à la Tea Factory, Malik nous a programmé un retour à cet hôtel pour couper le parcours jusqu’à notre étape suivante.

Finalement, c’est une très bonne idée : cela nous donne droit, une deuxième fois, à tout le rituel d’accueil, y compris cet excellent thé épicé.

D’ailleurs, en clients fidèles, on nous accorde cette fois-ci une chambre au top floor et nous allons pouvoir (ou devoir) en profiter pour nous reposer un peu, car dehors le domaine est noyé dans les nuages. La région mérite bien son surnom de « Little England » !

Heureusement, cela ne dure pas et bientôt, les nuages laissent place à une belle éclaircie. Ça tombe bien : depuis le village, musique et chants attirent notre attention. Un mariage, un anniversaire ?

Des tuk tuk décorés ? Une fête, assurément !

Un cortège de villageois entourant un char coloré avance doucement sur le chemin.

Nous nous approchons davantage, histoire d’être aux premières loges pour photographier l’événement.

Les hommes sont à l’avant, entourant le char, dansant et gesticulant. Les femmes avec les petits enfants suivent et, à la lisière du village, elles s’arrêtent, laissant les hommes continuer seuls la procession.

C’est alors l’occasion de faire quelques zooms sur cette foule bigarrée.

Certaines femmes, jeunes et moins jeunes, se prêtent d’ailleurs volontiers au regard du photographe, parfois avec un brin de coquetterie.

Nous gardons un souvenir ému de tous ces visages.

A l’issue de la fête, un spectateur (local) nous donne quelques indications : il s’agit d’une fête en l’honneur de Vishnou qui n’a lieu qu’une fois par an. Il nous explique que les femmes restent au village car elles ont à faire (!!!) et que les hommes poursuivent la procession jusqu’à la ville voisine où auront lieu encore d’autres cérémonies puis reviendront au village tard dans la nuit, vers deux heures du matin.

Alors que le groupe de femmes se disperse, nous poursuivons notre balade dans la campagne environnante, cherchant notre chemin au milieu des plants de thé, longeant les plates-bandes de légumes et sautant par-dessus les ruisseaux.

Et pendant que les villageois faisaient la fête, cette vache s’en est donné à cœur joie dans les théiers.

Nous ne manquons pas de nous étonner devant la forme de certaines parcelles cultivées.

Celle-ci ressemble à un couffin.

Et celle-là nous fait penser à une broderie ou un napperon !

Nous ne nous lassons pas d’arpenter encore et encore ces champs de thé vallonnés !

Bientôt un petit Sri Lankais nous rejoint et nous tient compagnie : du haut de ses six ans, il connaît déjà plein de mots anglais : les noms des légumes qu’il nous montre, les animaux familiers dont il s’amuse à nous imiter le cri… Il est très intrigué par notre GPS dont Hervé lui fait la démonstration.

Il a surtout un avantage, il est tout seul à nous aborder et dans mon sac, j’ai un stylo que je lui offre volontiers au moment de nous séparer… avant de lui tirer le portrait.

En fin de soirée, nous n’oublions pas de confirmer notre volonté de retrouver Meya pour un « nature walk » au lever du jour. Départ demain matin 6 h 30.