La VMC est utilisée dans divers contextes de l'enseignement obligatoire jusque dans la formation continue pour les adultes.
Selon le contexte, des différences notables peuvent apparaître, principalement en ce qui concerne l'usage du numérique (capacité d'usage et de lecture) et de l'autonomie (les formations obligatoires se basent plus sur des programmes établis alors qu'il est plus facile de considérer les acquis d'expérience en formation d'adultes).
Plus proche du principe des arbres de connaissances, il s'agit alors d'avoir un arbre papier en classe qui permette de déposer ses compétences.
Chaque enfant qui sait faire quelque chose va coller son nom sur la branche et la feuille (compétence) correspondante sous la direction de l'enseignant.
L'objectif principal de cette action est que l'élève se rende compte de ce qu'il sait et d'augmenter sa confiance en lui.
Il est aussi possible d'ajouter des compétences très spécifiques de certains élèves, comme la langue parlée s'il est allophone ou de montrer qu'il s'intéresse à un domaine particulier. Cela rend visibles des compétences cachées et peut attiser l'intérêt des autres pour souder le groupe classe.
Le curriculum est plus strict, mais les élèves aussi plus à l'aise avec la technologie. Il est alors possible d'introduire la plateforme Sqily pour rendre les échanges plus automatisés.
Il faut garder à l'esprit que s'ils sont à l'aise avec la communication virtuelle, il faudra un temps d'adaptation pour la pédagogie. D'une part, ils n'ont pas l'habitude de travailler de cette manière, et il peut être impératif de bien expliquer le but de valider ses camarades (sans complaisance, dans le but d'apprendre), faire de l'éducation aux médias (avoir une charte d'usage pour éviter les messages inopportuns. De plus, la mise en place (inviter les élèves avec un email et un mot de passe, leur expliquer un peu le fonctionnement de Sqily) demande un peu de temps.
L'idéal est d'avoir une discipline qui permette de répartir cet apprentissage. Vous travaillerez la communication, l'écoute, l'autonomie et l'éducation aux médias, c'est un temps de formation sur les compétences transversales que vous devez considérer. L'idéal serait d'être plusieurs enseignants à utiliser le même dispositif.
Faire un premier essai sur une séquence de quelques semaines est aussi une approche possible. Mais dans tous les cas, la partie numérique nécessite une à deux heures de mise en route.
L'usage est ici principalement que les élèves-experts puissent être identifiés et devenir tuteurs des moins avancés. Ces échanges se font en classe et permettent de faire de la différenciation en libérant aussi l'enseignant afin qu'il puisse être plus présent pour apporter l'aide à ceux qui en ont le plus besoin.
Encore plus que pour les plus petits, il est fondamental que chacun comprenne l'avantage pour lui d'entrer dans le système.
C'est la période la plus facile, car les élèves ont une certaine autonomie et vous pourrez plus facilement leur demander de compléter certaines tâches à la maison.
Dans ce cas, la VMC est moins un outil de gestion en classe, mais devient plus une ressource pour les élèves qui en ressentent le besoin. Par exemple, lors d'une révision ou d'une absence, mais aussi pour trouver un camarade qui pourrait aider et se rassurer sur ses connaissances acquises.
Il y a deux cas de figure qui tendent vers des usages un peu différents.
S'il s'agit d'un programme à suivre. Les participants vont essayer de valider l'ensemble des compétences. On est alors assez proche de ce qui se fait au postobligatoire. Les apprenants se concentrent plus sur la validation de leurs connaissances pour acquérir l'ensemble du cursus demandé. Pour ne pas se cantonner à lire un document que l'on pense avoir compris, il faudra répondre à des questions qui seront validées par un apprenant qui a été préalablement validé (expert). Comme pour toutes les autres configurations, cela permet à l'expert d'actualiser ses connaissances (il doit se rappeler ce qui était attendu pour valider) et à l'apprenant d'être guidé en cas de flou.
Dans certaines configurations, le cursus peut être à construire ou à choisir. Dans ce cas, les participants ne vont pas développer toutes les compétences, mais seulement celles qui leur sont utiles ou valider celles qu'ils maîtrisent déjà. C'est intéressant lorsque cela fait appel à des validations d'acquis d'expérience (VAE) ou que la formation demande aux étudiants de produire du contenu. On touche alors à ce qui a été fait chez les tout-petits, soit de permettre d'ajouter des compétences venues des participants.