Deux aspects doivent être traités dans ce thème :
Ø Comprendre comment on a déterminé l’âge de la Terre.
Ø Comprendre comment on a déterminé la trajectoire de la Terre et de la Lune dans l’Univers.
Les élèves réalisent un mini-exposé (durée 3 minutes) traitant d’un sujet en lien avec l’un des 2 aspects traités. L'oral s’accompagne d’un petit diaporama.
Documents à disposition des élèves pour réaliser leur exposé :
Au cours de l’Histoire, les âges proposés pour la Terre ont varié : un âge de 4000 ans avant JC a longtemps été accepté (jusqu’à la Renaissance), quelques dizaines de millions d’années au XIXè siècle, il est maintenant fixé à 4.55 milliards d’années. Notre planète a vieilli de plus de 4 milliards d’années en 400 ans.
Dans la pensée antique, l’Univers est éternel. Pour Aristote (384-322 av JC), la Terre a toujours existé et est sans âge.
A la Renaissance, des savants déterminent que la Terre serait « née » aux environs de 4000 avant notre ère en s’appuyant sur les récits bibliques.
Dès le XVIIIe siècle, les démarches scientifiques menées dans différentes disciplines utilisent des arguments différents pour déterminer l’âge de la Terre :
- Des arguments physiques : Buffon ou Kelvin estiment l’âge de la Terre en estimant le temps qu’aurait mis la planète, initialement en fusion, pour refroidir.
- Des arguments géologiques : des géologues (comme Lyell) estiment l’âge de la Terre en se basant sur le temps nécessaire à la formation des sédiments.
- Des arguments biologiques : Darwin réfléchit à la durée nécessaire pour que les espèces évoluent.
Les différentes techniques n’aboutissent pas aux mêmes âges pour la Terre. On parle de controverse scientifique : les scientifiques échangent des arguments scientifiques valides qui aboutissent à des résultats contradictoires.
Au début du XXè siècle la découverte de la radioactivité met fin à la controverse scientifique. La chaleur produite par la désintégration radioactive remet en cause le raisonnement de Kelvin (qui avait estimé l’âge de la Terre en considérant qu’elle ne faisait que refroidir depuis sa formation). Il est alors possible de dater les roches en utilisant les quantités d’isotopes père/fils.
Évolution du nombre d’atomes au cours du temps, une horloge moléculaire
Au cours du temps, les éléments pères se désintègrent : ils sont dits radioactifs. Les éléments formés par désintégration des éléments pères sont appelés éléments fils.
Le temps de demi-vie (ou période radioactive T1/2) correspond à la durée écoulée lorsque la moitié de la quantité d’éléments pères est désintégrée.
La mise au point du spectroscope de masse permet de mesurer précisément les teneurs en éléments pères et éléments fils. En utilisant les météorites (qui n’ont pas subi les mêmes transformations que la Terre mais qui se sont formées en même temps) on a pu établir l’âge de la Terre à 4.55 milliards d’années.
Après 2 siècles de controverse on aboutit à un consensus scientifique : tous les arguments sont compatibles avec une affirmation.
L’histoire de l’âge de la Terre illustre que le savoir scientifique est issu d’une longue construction collective avec des échanges d’arguments parfois vifs.
Les nouvelles observations couplées à de nouvelles techniques permettent d’affiner ou de réfuter certaines conclusions.
Une vidéo un peu longue, parfois un peu compliquée peut être mais qui résume tout le cours et tous les exposés!
Depuis la Terre, le Soleil et les étoiles dessinent une trajectoire circulaire dans le ciel. Quant aux planètes, leurs trajectoires comportent des mouvements rétrogrades (retours en arrière). En se basant sur ces observations scientifiques, les philosophes de l’Antiquité (Aristote) ont créé le premier modèle du système solaire : le modèle géocentrique.
Dans ce modèle, le Soleil et la Lune tournent autour de la Terre. Ptolémée (100-170) élabore un système très ingénieux pour expliquer le mouvement complexe des astres autour de la Terre.
Au XVè siècle Copernic provoque une révolution scientifique lorsqu’il présente un modèle héliocentrique : le Soleil est au centre du système solaire et les planètes orbitent autour. La Lune fait exception puisqu’elle tourne autour de la Terre.
Galilée, à l’aide de sa lunette astronomique découvre que certains astres (les satellites de Jupiter) tournent autour d’autres planètes ce qui apporte des arguments contre le géocentrisme puisque tout ne tourne pas autour de la Terre. Ses idées furent en opposition avec les idées religieuses et il dût y renoncer lors de son procès en 1633.
Les épicycles de Ptolémée expliqués par la rotation de la Terre autour du Soleil
Les vitesses de rotation des planètes autour du Soleil sont différentes, ainsi à un moment donné la Terre « double » Mars. Depuis la Terre, la planète Mars est perçue alors comme faisant ½ tour.
L'explication en vidéo
Au XVIIIe siècle les instruments de mesure deviennent plus précis, de nouvelles observations sont réalisées : Kepler montre que les planètes ont une orbite elliptique, Newton émet la loi de gravitation universelle qui explique les mouvements orbitaux des planètes et le pendule de Foucault apporte une preuve expérimentale de la rotation de la Terre.
L’héliocentrisme a alors été adopté par tous.
Il est cependant aujourd’hui pratique d’utiliser le référentiel géocentrique pour décrire les mouvements observés depuis un point fixe par rapport à la Terre, c’est le cas lorsqu’on étudie les mouvements de la Lune, des satellites artificielles, des astéroïdes…
Le référentiel géocentrique est constitué par le centre de la Terre et 3 axes qui pointent vers des étoiles assez lointaines pour être considérées comme fixes.
Le référentiel héliocentrique est constitué par le centre du Soleil et 3 axes qui pointent vers des étoiles assez lointaines pour être considérées comme fixes. On l’utilise pour étudier les mouvements des planètes, des sondes, des comètes…
III- Les mouvements de la Lune
Dans le référentiel du modèle géocentrique, la Lune décrit une trajectoire quasiment circulaire autour de la Terre. Elle présente toujours la même face à la Terre.
En fonction de sa position par rapport à la Terre et au Soleil, une partie plus ou moins grande de la Lune est éclairée pour des observateurs situés sur Terre. La Lune présente ainsi différentes phases.
Les phases de la Lune
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