Un sportif qui rentre du marathon est épuisé, il transpire, est essouflé. Les sportifs sont plus sujets aux blessures. Et pourtant le sport est conseillé pour perdre du poids, pour améliorer le fonctionnement de son système cardiovasculaire…
TP 1 : les organes du mouvement et leurs blessures
Bilan : Les tendons relient les muscles à l’os. En se contractant le muscle fléchisseur tire sur le tendon ramenant alors l’os vers lui : le membre se plie au niveau d’une articulation.
Les ligaments relient les os entre eux. Ils permettent de maintenir l’articulation en place.
Les muscles sont constitués de fibres musculaires striées. Lorsque la fibre se raccourcit alors le muscle se raccourcit : il est contracté.
DM : le métabolisme des cellules musculaires
Doc 1 : Métabolisme de la cellule musculaire lors des 2 premières minutes d’exercice physique
Doc 2 : Métabolisme de la cellule musculaire après les 2 premières minutes d’exercice physique
Bilan : Le muscle a besoin d’énergie pour se contracter. Cette énergie est fournie par le métabolisme :
- La fermentation permet de produire de l’énergie à partir du glucose sanguin
- La respiration permet de produire de l’énergie à partir du glucose et de l’O2 sanguins.
Les muscles sont fortement irrigués. Ce sang est important car il apporte aux muscles le glucose et l’O2 dont la cellule musculaire a besoin pour se contracter.
Plus l’organisme est en activité et plus les muscles produisent de l’énergie. L’organisme doit donc augmenter ses apports énergétiques, c’est l’alimentation qui lui fournit cette énergie.
TP 2: l’adaptation de l’organisme pour faire face aux besoins accrus en O2 pendant l’effort.
On mesure l’évolution de la consommation de dioxygène en fonction de la puissance de l’effort chez trois personnes. La valeur maximale de consommation de dioxygène par un organisme est appelée la VO2 max. C'est-à-dire qu’à partir de cette valeur un individu ne pourra pas consommer plus de dioxygène même si l’intensité de l’effort augmente. L’organisme s’épuise et l’effort doit être arrêté.
VO2 max en fonction de l’entraînement physique
Ce que je retiens :
Pour effectuer un travail mécanique, le muscle a besoin d’un apport d’énergie supplémentaire, celle-ci provient de la respiration. Dans les cellules musculaires les nutriments (glucides, lipides) sont transformés en énergie en présence de dioxygène.
Plus l’effort est intense et plus la consommation d’O2 augmente ( augmentation de la Fréquence respiratoire + augmentation du Volume courant) jusqu’à une valeur maximale appelée VO2 max. Cette valeur montre les limites de l’adaptation du corps à l’effort.
Bilan :
Le cœur est un muscle creux (le myocarde), constitué de deux parties séparées par une cloison, on parle alors de cœur droit et de cœur gauche.
il existe donc une double circulation dans le cœur
Le cœur fonctionne de façon rythmique, le fonctionnement des parties droites et gauche est synchrone. Il se remplit pendant la diastole (O et V relâchés), la systole auriculaire permet de terminer de remplir les ventricules. Lors de la systole ventriculaire le sang est propulsé dans les artères.
La pression artérielle (PA ) est la pression que le sang exerce sur les artères de la circulation générale (en mm Hg ou cm Hg).
Elle s’exprime à l’aide de 2 chiffres :
- la pression artérielle maximale
- la pression artérielle minimale
PA = FC x VES x R
FC : Fréquence cardiaque
VES : Volume d’éjection systolique
R : Résistance à l’écoulement du sang des vaisseaux
La PA se mesure grâce à un tensiomètre.
TP 3 th 3
Ce que je retiens :
Lors d’un effort, la fréquence cardiaque* augmente. Le sang est éjecté plus rapidement du cœur pour mieux irriguer les muscles.
La pression artérielle* maximale augmente également. Cela traduit le fait que le volume d’éjection systolique* du cœur augmente.
Le plan de travail et les fiches de mémorisation se trouvent à la fin du chapitre 2