Dans un contexte de transition énergétique et écologique, quels usages des technologies numériques sont compatibles avec les limites planétaires, et comment les prioriser/hiérarchiser ?
Pour répondre à cette question, l'exposition « Numérique en eaux troubles » explore plusieurs thèmes importants :
L'utilisation et la pollution de l'eau induite par la fabrication des terminaux : de l'extraction des minerais et métaux rares à la production de composants électroniques, l'industrie de fabrication des ordinateurs et smartphones altère considérablement les sites où elle est implantée, et entraine parfois des conflits d'usage avec d'autres secteurs d'activités comme l'agriculture.
Le gouffre écologique des datacenters : les datacenters utilisent de grandes quantités d'eau pour être refroidis, et cette utilisation peut induire des problèmes (aggravés par la hausse des températures) : consommation d’eau potable dans les centres urbains, rejet d’eau grise...
Les décharges du numérique : des décharges à ciel ouvert voient le jour dans les pays à économie émergente, en Asie et en Afrique, et induisent une pollution des sols et de l'eau. D'où l'importance de garder nos appareils le plus longtemps possible !
Les solutions à l'œuvre pour réduire l'empreinte écologique du numérique : développer des datacenters moins énergivores, augmenter la durée de vie de nos terminaux... L'exposition proposera des solutions pour un usage des technologies numériques conciliable avec les ressources de notre planète.
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Les Diapos de l'Expo
Ressources
Pistes d'exploitation
Ordre de grandeur des chiffres qui mesurent la mémoire numérique et les capacités de calcul ➙ [50s à 1min51].
Exemple de raisonnement pour évaluer la mémoire numérique totale ➙ [20min03 à 24min06].
Le bitcoin et son fonctionnement ➙ [32min06 à 45min58].
Comparaison de 2 ordinateurs, l'un de 1983 et l'autre de 2015, en terme de mémoire et de calculs ➙ [47min46 à 48min47].
Traffic réseau : quantité d'information qui circule ➙ [54min10 à 56min59].
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