Virac aujourd'hui

VIRAC aujourd'hui (Journal du SIVOM)

Virac est la commune la plus méridionale du canton ; elle appartient au canton de Monestiés et au Ségala, mais géographiquement, c’est le Causse. Nous quittons les grès roses de la vallée du Cérou pour le plateau avec ses constructions de pierres blanches et son terrain argilo-calcaire à végétation spécifique.

La première apparition du terme « Abirachum Viracum » se trouve dans des écrits datant de 1163. Dans la côte du Thouron, à 100 m de la route (Roc Négré), la falaise calcaire est trouée d’abris troglodytiques naturels et la roche a été taillée par endroits de main d’homme, ce qui laisse penser à une occupation humaine très reculée. Plus près de nous, la découverte de vestiges gallo-romains et de sarcophages attestent de la présence de civilisations anciennes. Deux ponts romains franchissent la Zère, dont l’un était traversé par un chemin de St Jacques (Cami des Aobergnas). Quelques vieilles murailles ceinturent encore le vieux village anciennement fortifié. En 1792 on comptait 480 habitants.

La commune de Virac s’étend sur 1117 ha. Le plateau culmine à 341 mètres et la Zère taille sa vallée à 204 mètres. Au recensement publié en 2012 Virac est composée de 232 habitants avec une densité de 20.28 habitants/km2, plus d’nfos sur http://www.conseil-general.com/mairie/mairie-virac-81640.htm La population compte de nombreux retraités. Les constructions gagnent toutefois peu à peu : environ deux maisons neuves par an, et de vieilles bâtisses achetées et restaurées.

Essentiellement viticole il y a un tiers de siècle (113 ha en 1972), l’activité principale reste l’agriculture : bovins viande et lait, cultures et vignes : AOC du gaillacois (3 viticulteurs). Maraîchage, pépinière, volailles, apiculture, complètent ces productions.

La vie dans la commune est aussi développée par les artisans : charpentier, tailleur de pierres, machines-outils, mécanique et travaux agricoles, restauration-décors de meubles. L’accueil n’est pas en reste grâce à des chambres d’hôtes, table d’hôtes et produits fermiers.

De nombreux sentiers agréables attirent les promeneurs.

Le cœur du village abrite la mairie, l’église St Victor et l’école (RPI de Salles).

Des associations, au travers du bénévolat, assurent l’animation fête de juillet, repas, bals, soirées, cartes, sorties, etc.

Avec le CAV, après-midi pour, les aînés, pétanque… et aussi l’association de chasse, celle des parents d’élèves et l’ADMR.

En 1950, les armoiries ont été créées afin de fournir un blason à la commune. Elles sont constituées d’un épi de blé d’or et d’un raisin, évoquant ainsi les productions ancestrales de Virac.

L’église concentre la plupart des œuvres à préserver et à restaurer. Cette église fortifiée est très intéressante et présente les caractères des édifices gothiques flamboyants des causses du nord-ouest d’Albi à la fin du 15ème siècle.

Le clocher-porche, rappelle ceux de Castelnau-de-Lévis, Lincarque, Mailhoc et Noailles. Figurent les armes des évêques de la famille d’Amboise.

En 1943, une des deux cloches de bronze datée de 1737 a été lassée et, en 1988, trois toiles des 17ème et 18ème siècles.

L’intérieur a été restauré en 1989.

La réfection des vitraux vient d’être achevée (juin 2004). Sur les façades et le clocher, la pierre apparente sera mise en valeur. Le petit patrimoine rural n’est pas en reste : fontaines, lavoirs, puits, croix de chemins, pigeonniers, qui enrichissent et agrémentent le paysage.

Equipements publics : un pont bascule de 50 tonnes, une salle polyvalente ) l’architecture particulière construite en 1959 et restaurée en 2000, un terrain de sport de 1981/1982, le réseau d’eau potable mis en service en 1950/1952 pour lequel la commune vient d’adhérer au Syndicat de la Roucarié.

La place et le parvis font l’objet d’une étude en vue d’un aménagement qui sera réalisé en 2005 et 2006.