Patrice-Ariel Français - ou plus simplement
Ariel Français - est né à Boulogne Billancourt, en France. Fils de diplomate, il parcourt dès le plus jeune âge le monde, vivant successivement en Allemagne, au Brésil, en Espagne et au Kenya, tranches de vie entrecoupées de retours en France.
A l'âge de 15 ans il revient en France, à Paris, pour y poursuivre ses études : au Lycée Condorcet, d'abord, puis à la Faculté de droit et de sciences économiques, ensuite, ainsi qu'à l'Institut d'études politiques (Sciences Po). Diplômé de l'IEP en 1968 , il est admissible à l'ENA en 1969. Lauréat de la Faculté de droit en 1967, il est diplômé en droit en 1968, diplômé d'études supérieures de droit public en 1969 , puis docteur en droit en 1980.
En 1970, Ariel Français fait son service militaire au Service d'information et de relations publiques des armés (SIRPA). Il fait parallèlement un peloton de sous-officiers et il est promu sergent après huit mois de service.
En 1971, Ariel Français entre dans la vie active, d'abord comme stagiaire hors-cadres à la Société Générale , puis comme chargé de mission au Commissariat général du plan, poste qu'il occupera jusqu'en 1976. Pendant ses cinq années au Plan il contribue au suivi du VIe Plan et à la préparation du VIIe Plan. Il est notamment chargé des aspects sociaux et territoriaux du développement industriel. Il assume en outre le secrétariat général des commissions du secteur des industries traditionnelles.
Auparavant, et dans la foulée de Mai 68, il milite au parti socialiste. Après avoir adhéré à l'Union des clubs pour le renouveau de la gauche (UCRG) il rejoint le parti socialiste et s'engage dans la vie politique, tant au niveau local qu'au niveau national. Motivé et engagé sur le terrain de la politique étrangère et de la défense il est nommé secrétaire général de la Commission de la défense du PS, dont il anime les travaux.
Attiré par le grand large, Ariel Français cherche en 1976 une mission de coopération à l'étranger et part à Brasilia comme conseiller technique du ministère français des Affaires étrangères pour y appuyer la Commission nationale de politique urbaine (CNPU), instance rattachée à la Présidence de la république et chargée de l'aménagement du territoire brésilien. Il appuie en outre la Surintendance pour le développement du Nord-Est (SUDENE) dans le domaine du développement industriel, auprès de laquelle il se rend périodiquement en mission tout au long de son séjour au Brésil.
En 1979, Ariel Français retourne en France se recycler et préparer son entrée dans la fonction publique internationale. Il collabore un temps avec le Centre d'études prospectives et d'information internationale (CEPII), en qualité de chercheur invité, tout en se portant candidat à divers postes internationaux . Il y mène des travaux sur les nouveaux pays industrialisés et y conduit une recherche sur le modèle brésilien. En 1980, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) lui offre un poste sur le terrain, qu'il accepte, entamant ainsi une carrière de vingt cinq ans au service des Nations unies.
De 1980 à 1984, Ariel Français sert au Mozambique (Maputo) comme adjoint au représentant résident, administrant un vaste programme de coopération centré sur l'édification et le développement du jeune Etat indépendant, tout en faisant face aux premières grandes urgences humanitaires du continent induites par la sécheresse et la guerre civile . Début 1984, il est promu représentant résident adjoint en Guinée-Bissau (Bissau) où il est confronté aux innombrables problèmes légués par une indépendance chaotique, le faible niveau éducatif de la population et la carence de ressources économiques.Fin 1985, il est réaffecté au Sénégal (Dakar) comme représentant résident adjoint, pays où il travaille, entre autres , sur les grands projets d'aménagement régionaux (vallée du fleuve Sénégal notamment) et sur l'accompagnement social des politiques d'ajustement structurel.
En 1989, Ariel Français est promu représentant résident du PNUD et coordinateur résident des Nations unies au Gabon (Libreville), poste qu'il quittera en 1991 après s'être penché sur la problématique d'un pays riche en ressources naturelles mais handicapé par un faible niveau éducatif et une distribution inégale des revenus.
En 1991, Ariel Français est réaffecté au siège des Nations unies à Genève, en qualité de directeur adjoint du bureau européen du PNUD. En cette qualité , il représente le PNUD dans nombre de réunions intergouvernementales et internationales. Il dirige notamment la délégation du PNUD à la Conférence internationale des droits de l'homme (Vienne, 1993). Il assure, par ailleurs, la liaison avec le département des Affaires humanitaires et le Haut commissariat aux droits de l'homme. Il supervise , enfin, la stratégie de communication du PNUD en Europe.
En 1994, Ariel Français est nommé représentant résident du PNUD et coordonnateur résident des Nations unies à Cuba (La Havane), poste qu'il occupera cinq ans. Il y lance, entre autres, un important programme d´échanges et de coopération dans des domaines clé pour le redressement économique du pays. Pour répondre aux besoins humains les plus pressants il contribue à la mise en place d' un vaste cadre d'appui aux initiatives locales qui recueille le soutien de nombreux bailleurs de fonds.
En 1999, enfin, Ariel Français est réaffecté en Tunisie (Tunis), toujours comme représentant résident du PNUD et coordonnateur résident des Nations unies, poste qu'il occupera aussi près de cinq ans. Il y contribue , entre autres, au renouveau de la réflexion stratégique, en appuyant un exercice de prospective à long terme baptisé « Tunisie 2030 ». Il y lance également, par ailleurs, un programme d'appui aux initiatives locales, à l'image de celui mis en œuvre à Cuba.
En 2004, Ariel Français demande à être placé en congé spécial et prend en 2005 une retraite anticipée. Il entame ainsi une nouvelle étape de sa vie active, désormais consacrée à l'analyse des grands enjeux mondiaux et à la réflexion sur l'avenir.
Ariel Français est marié et père de trois enfants.
Contact: ariel.francais@icloud.com