Raison

Il faut un objet connu et un sujet connaissant.

Une affection > passif > organise le message selon l'espace et le temps (le message st transformé)


il faut recevoir quelquechose. Etre passif.

La raison : la faculté des principes


Comment doit-on concevoir la réalité pour qu'il y ait de la physique et de la mathématique ?

comment doit-on concevoir le statut du sujet connaissant pour qu'il y ait de la connaissance c'est évidemment aussi une question posée par Kant jamais disiez vous on était allé aussi loin dans le questionnement il y va de l'analyse transcendantale de la raison pure enfin que cette formulation n'est pas en fait il s'agit d'une description de ce que doivent être le sujet connaissant et l'objet connu pour qu'il y ait de la connaissance alors si nous suivions cette description maintenant à cet égard quand a bien raison lorsqu'il se réclame de young et lorsqu'il dit que celui-ci lui a permis d'éviter les pièges de la métaphysique traditionnelle dogmatique et qui donnait à mes recherches en philosophie spéculative une toute autre direction alors que faut-il pour qu'il y ait de la connaissance du côté du sujet connaissant ou bien il faut d'abord qu'il y ait nous dit quand une affection pour que quelque chose soit connu il faut que le sujet connaissant soit affectée faut qu'il reçoive quelque chose il faut que dans un premier moment il soit passif c'est cela qui marque la finitude humaine par opposition à l'infinité de dieu dieu n'a besoin de rien pour connaître pour être non plus l'homme pour connaître a besoin que quelque chose lui soit donné une autre manière il dit la première faculté qui est mise en jeu par la connaissance c'est la sensibilité la sensibilité reçoit quelque chose qui ne vient pas de l'homme qui vient du donner il y a un donner qui accepte la sensibilité humaine se donner sera le matériau de la connaissance mais cette sensibilité humaine bien qu'elle soit passive n'est pas neutre elle est en quelque sorte constitué comme un champ ce qu'elle reçoit elle le transforme passivement à décrire cette connaissance humaine déclare que tous les messages que nous recevons sont nécessairement reçu en ce qui concerne les messages venant du monde extérieur dans un espace nous ne pouvons pas percevoir c'est-à-dire voir sentir entendre que ces données soient dans l'espace nous ne pouvons pas non plus recevoir les messages qui viennent de nous-même ou de l'extérieur sans que ces messages soient dans le temps bref la sensibilité est informée elle a des formes et tout message qui se donne se donne dans la spatio-temporalité alors bien sûr l'espace dont parle quand c'est l'espace client à l'époque qu'on ne conçoit pas encore d'autres types de géométrie et quand au temps et bien c'est le temps linéaire de la succession voilà la première étape l'homme est affecté mais tout en étant passif il organise tout cela pour simplifier le temps alors il y a une question à laquelle on peut pas répondre c'est la question de savoir ce il constate simplement cela que la psychologie animale a mis en évidence au cours du 20e siècle à savoir que par exemple les abeilles sont affectés par une couleur qui est au-delà du violet mais que nous ne pouvons absolument pas imaginer qu'elle peut être cette couleur le comportement des abeilles indique que manifestement les abeilles perçoivent visuellement probablement cette couleur mais qu'il n'est pas donné à l'homme de sa voix ce qu'elle est parce que notre sensibilité n'est pas constituée de telle manière que nous puissions la recevoir et bien voilà c'est une métaphore ce que je dis là mais voilà en gros la manière dont 40 qu'on soit la première étape de la connaissance une passivité informatique la seconde étape est au contraire une étape d'activité 40 reprenant le vocabulaire de son époque déclare que le jeu connaissant cette fois c'est un dynamisme qui polarise l'activité le jeu connaissant applique les règles de l'entendement à ce matériau qui est donné dans la sensibilité les règles de l'entendement quand appelle cela les catégories comment peut-on expliquer simplement ce qu'est une catégorie dans l'optique c'est simplement un concept pivot qui possède une très grande généralité par exemple nous ne pouvons pas percevoir et concevoir le réel y introduire la causalité sans y introduire des séquences de poser des faits la succession temporelle phénomène a phénomène b est transformé par notre activité intellectuelle en a qui est avant b cause le phénomène b de la même manière nous ne pouvons pas concevoir la réalité sans penser qu'il y a lorsque nous constatons des transformations quelque chose de permanent qui nous permet de repérer cette transformation c'est là une des vieilles catégories de la pensée classique le rapport entre la substance et l'accident quelque chose dur et quelque chose sur ce qui dure se transforme et cetera autrement dit les catégories sont les principes généraux qui gouvernent à la fois notre conception et notre perception de la réalité sensible alors j'imagine qu'on peut répondre maintenant à la deuxième question peut se poser quand le sujet connaissant c'est le jeu qui implique les règles règles ou catégorie de l'intellect il les applique au matériaux donnés dans la sensibilité mais alors que devient l'objet connu et bien c'est tout simplement le résultat de cette opération la réalité sensible ce que nous appelons couramment le réel n'est pas une chose qui serait là en face du sujet connaissant ce que nous appelons le réel est produit d'une certaine manière et j'insiste beaucoup d'une certaine manière par le sujet connaissant c'est en fonction de sa sensibilité et de son organisation intellectuelle que le sujet connaissant transforme le matériau qui lui est fourni qui lui est imposé par cette extériorité inconnue ce que nous connaissons c'est le monde des phénomènes et que ce monde des phénomènes est constitué par un matériau irréductible qui ne dépend en aucune manière de l'homme je le répète il y a du donner et par une forme de la sensibilité et de l'entendement humain scientifique fait depuis non fait que confirmer ce schéma d'ensemble bien sûr quand ne pouvait raisonner qu'avec les idées de son temps nous savons aujourd'hui que la mathématique est plus complexe de croyait que les catégories de l'entendement humain ne sont pas en nombre fini mais que très probablement elles existent la nature que nous percevons et que nous concevons se transforme au rythme même des transformations et de la réflexion que celui-ci fait sur lui-même pour avancer mais je crois que l'on ne peut pas aller plus loin si l'on veut penser le connaître de l'homme il y a une troisième faculté la sensibilité qui est passive l'entendement faculté des règles qui est active et la raison la raison quand l'appel la faculté des principes et il aborde le problème du rôle de la raison dans la connaissance il constate que le sujet connaissant ne se satisfait pas d'assigner par exemple comme je l'indiquais tout à l'heure une relation de causalité entre deux termes successifs a et b le sujet connaissant parce qu'il est raison voudrais pouvoir remonter la succession des causes pour en arriver à une cause première qui rendrait intelligible la suite des causes et des effets c'est en ce sens qu'elle est faculté des principes le principe étant ce qui est posé en premier or nous dit quand dans le domaine de la connaissance ce qu'il appelle dans son vocabulaire le domaine théorique cet usage est-il légitime l'homme ne peut pas connaître la cause première l'homme ne peut pas arriver à ce qu'il appelle la détermination intégrale et c'est à partir de cette remarque qu'il développe une critique féroce de la métaphysique quand on constate que puisqu'il est raison il est normal que l'homme soit métaphysicien mais il est normal aussi qu'en étant métaphysicien il sombre dans l'illusion et toute la dernière partie de l'esthétique de la raison pure qui du point de vue des pages peut-être la plus importante de l'oeuvre consiste à montrer comment les métaphysiciens jusqu'ici se sont trompés en parlant de leurs trois grands objets privilégiés l'âme le monde et dieu de la sont trompés en parlant de leurs trois grands objets privilégiés l'âme le monde et dieu de l'âme on ne peut rien dire du monde on peut dire n***** fini ni qu'il est infini ni qu'il est éternel ni qu'il n'est pas éternel et de dieu on ne peut démontrer ni qu'il existe ni qu'il n'existe pas ce sont là des objets qui ne ressortissent pas à la connaissance car ce sont des objets à propos desquels nous ne pouvons faire aucune expérience car s'il reste quelque chose de profondément vivant dans la théorie ancienne de la connaissance c'est l'affirmation qu'il n'y a de connaissances vrai dans le contenu que celle que l'on peut vérifier bien que pour ces trois éléments


il y a de connaissance vrai que celle que l'on peut vérifier et d'après ce que l'on vient d'entendre dans l'optique ancienne on ne peut vérifier que ce qui est donné dans l'expérience dans l'expérience critiquée et contrôler c'est-à-dire on dirait aujourd'hui dans l'expérimentation voilà encore un aspect ou quand se présente comme le penseur de la modernité parce qu'ils font de la pensée expérimentale du coup ils font leur rationalisme critique mais est-ce à dire qu'il n'y aurait pas d'usage théorique de la raison si nous venons de constater qu'il y en a un précisément ce que vient de faire quand la raison n'a qu'un seul usage théorique cognitif c'est de se critiquer elle-même d'être capable de se fixer des limites la raison critique de quand critique la raison métaphysique celle qui voudrait pouvoir construire des discours exhaustifs des discours qui disent tout sur l'être or quand on constate que les seuls énoncés que nous ayons sur la réalité sur l'être ce sont les énoncés des sciences et que dans le domaine scientifique on ne peut pas dépasser le cadre de l'expérience possible l'arme le monde dieu ne sont pas donnés dans l'expérience possible et lorsque l'on veut construire un savoir à leurs propos ou bien on fait des paralogisme c'est-à-dire des raisonnements faux ou bien des extrapolations ou bien on se contredit il y a des pages très amusantes dans la critique de la raison pure sur la page de gauche rappelle un raisonnement des métaphysiciens et lorsqu'on a lu ce raisonnement on est convaincu que le monde est infini dans l'espace et puis sur la page de droite il y a un raisonnement tout aussi convaincant qui montre que le monde est nécessairement fini dans l'espacement logique et cohérent mais comme il n'y a pas d'expérience possible on ne peut pas trancher entre les deux voici ensemble les résultats à qui par la critique de la raison pure quand en somme à montrer que la pensée humaine devait renoncer à cette idée qui au fond est à l'origine de la grande entreprise platonicienne construire un savoir absolu quand montre qu'il n'y a pas de savoir absolu que d'une part tout savoir humain et relatif à la structure de l'homme pour parler dans le vocabulaire théologique en aucune manière l'homme ne peut penser comme dieu pense parce qu'il est fini parce qu'il est passif d'une certaine manière par un certain côté et d'autre part quand tu montres que c'est toujours en fonction de l'expérience que l'on peut construire des énoncés vrais en somme tante substitut à l'idée du savoir comme totalité l'idée des connaissances comme système ouvert connaissance vérifiée expérimentalement le savoir n'est pas absolu mais il se peut que soit autre chose que du savoir il y a dans le pousse-pousse que l'on a retrouvé on a retrouvé des notes lorsqu'il est mort il y a une phrase et qui est très révélatrice qu'est-ce que la science au regard des plus hautes destinés de l'homme écrit tant de vieillissent c'est une phrase essentielle car pour quand l'absolu n'est pas de l'ordre du savoir l'absolu et de l'ordre de la conduite de ce qu'il appelle lui la pratique c'est dans le domaine de la conduite dans le domaine moral que la raison

Et cependant le point de départ est lui aussi très modeste de critiquer au sens que nous avons défini tout à l'heure c'est-à-dire réfléchir systématiquement sur la moralité humaine son point de départ comme c'était pour la critique de la raison pure l'oeuvre des physiciens c'est la conduite des hommes dans leur vie quotidienne et il constate que le bon sens populaire comme acte morale l'acte désintéresse il se pose la question qu'appelle-t-on un acte moral dans la vie habituelle et bien tous les gens s'entendent pour reconnaître que de l'ordre de la moralité l'acte qui n'est pas fait dans un but personnel c'est l'acte qui

S'il y a la possibilité d'énoncer des prescriptions sur la manière dont il faut se conduire quand on est un homme cette morale ne peut être universel elle ne peut que donner des prescriptions valables pour tous quelle que soit les circonstances sinon c'est prescription ne vaudrait rien elle se réduirait à une simple casistique à un simple calcul la morale pour pouvoir être reçu doit valoir dans tous les cas pour tous les hommes et dans toutes les circonstances et quand n'y va pas par quatre chemins peut-être dit-il n'y a-t-il pas de morale possible mais s'il y a une morale elle doit être fondée autour de ce principe de cette prescription fondamentale agit toujours de telle sorte que tu puisses ériger la maxime de ton action en loi universel

Donnons un exemple comme le fait quand lui-même dans les fondements de la métaphysique des mœurs posons-nous la question de savoir si il est permis de mentir soit un homme qui se trouve dans une circonstance ou il est tenté de mentir si il s'interroge sur ce qu'il convient de faire pour lui selon la stricte morale il devra se demander puis-je ériger en Maxime universel le fait de mentir il est bien clair que la réponse est NON car que signifie la communication entre les hommes si on peut admettre que dans certains cas on peut mentir alors que dans d'autres cas on ne peut pas mentir que peut signifier une telle casuistique si on admet le mensonge dans certaines circonstances il faut l'admettre dans toutes les circonstances dès lors quand avec une très grande rigueur déclare il ne faut mentir en aucune circonstance car si l'on admet ne serait-ce qu'une fois le principe du mensonge alors toute parole est dénuée de signification il n'y a plus aucune communication humaine possible et je trouve pour ma part avec peut-être beaucoup de naïveté que cette analyse de pain est profondément vrai nous l'expérimentons constamment dans les rapports humains nous expérimentons que que quelqu'un qui a menti une fois n'inspire pas confiance c'est bien connu dans les expériences par exemple affectif de la jalousie cela veut dire que l'homme a le choix il a le choix entre être libre et être déterminé l'homme en tant que sensibilité au sens cette fois affectif et non pas cognitif en tant que passion en tant que sentiment l'homme est déterminé il est déterminé exactement comme les déterminé un caillou qui roule le long d'une pente ou une feuille qui est emportée par les divers courants il est soumis au déterminisme comme le reste de la nature mais nous dit quand il est dans la nature intelligible de l'homme de pouvoir par une décision s'extraire de cette détermination se constituer comme sujet libre refuser la passion refuser la détermination pour vouloir seulement la réalisation de la loi morale c'est-à-dire la réalisation de l'universalité ainsi l'homme qui est patient peut se vouloir volonté il peut se vouloir porteur de l'universel il peut se vouloir j'emploie la formule quantielle législateur et sujet dans un règne de faim rendu possible par l'autonomie de la volonté il peut se vouloir il peut aussi accepter la détermination on a souvent dit que le programme conscient était un programme d'un héroïsme forcené alors est-ce que quand lui-même était conscience il a écrit que probablement aucun homme n'avait accompli aucun acte moral dans le sens défini par lui mais il précise bien en même temps que c'est perspectives qui l'ouvrent doivent être conçus

Est dans le domaine de la morale fondatrice d'une volonté de liberté que l'on ne saurait me connaître on a parlé de l'héroïcisme de Kant bien sûr je crois qu'il vaudrait mieux parler de son incitation au courant l'essentiel de la morale de Kant c'est peut-être de nous rappeler que la liberté est ce qu'il y a de plus précieux c'est cela qu'il veut dire quand il dit que c'est seulement dans l'acte dans l'action que l'homme atteint l'absolu deux choses

Le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi le premier spectacle d'une multitude innombrable de monde anéanti pour ainsi dire mon importance en tant que je suis une créature animale qui doit rendre la matière d'un téléphone à la planète un simple point dans l'univers après avoir été pendant qu'on espace de temps on ne sait comment doué de la force vitale le second au contraire il est infiniment ma valeur comme celle d'une intelligence par ma personnalité dans laquelle la loi morale me manifeste une vie indépendante de l'animalité et même de tout le monde sensible quand critique de la raison pratique

Comme absolu lorsqu'il s'efforce d'être libre en dépit de toutes les déterminations qui pèse sur lui et cela vaut aussi bien pour la lutte contre la tyrannie et que pour la lutte contre les passions et les entraînements la suite de l'oeuvre de quand prouve d'ailleurs qu'il était parfaitement connaissant de la difficulté de cette entreprise mais il pense qu'il est du devoir précisément du philosophe de l'indiquer et cette indication nous amène à penser que la morale de compte débouche sur une philosophie de l'histoire c'est sans doute ce que nous verrons dans les prochaines conversations une histoire de la raison c'est aussi un livre publié aux éditions du Seuil