Notions

Âme et esprit

L'esprit est la totalité des phénomènes et des facultés mentales : perception, affectivité, intuition, pensée, jugement, morale, etc. 

Attribut

Au sens métaphysique, un attribut est une propriété (caractéristique) essentielle d'une substance (voir Descartes, Principes de la philosophie, I, 56; ou Spinoza, Ethique, I, déf. 4: « Par attribut, j'entends ce que l'intellect perçoit de la substance, en tant que cela constitue son essence. » 

Au début de l’Éthique, l’attribut (Attributum) est défini ainsi : c'est « ce que l'entendement perçoit d'une substance comme constituant son essence ». Dans le langage philosophique usuel au temps de Spinoza, l’attribut est ce qu'on attribue, c'est-à-dire ce qu'on affirme d'un sujet ou d'une substance, autrement dit le prédicat. Par exemple la couleur blanche est attribuée au lait : le blanc serait donc un attribut du lait. L'originalité de Spinoza est donc ici de conférer à ce concept d'attribut une valeur directement ontologique et non plus simplement logique ou gnoséologique.

Au début de l'Éthique, nous ne savons pas encore que la substance est infinie et donc qu'elle est unique. Pour comprendre ce concept d'attribut dès le début, admettons alors qu'un cheval soit une substance, son essence n'est pas sa couleur, son âge et autres caractères accidentels mais ce qui nous permet de reconnaître que c'est un cheval : cette configuration physique globale qui fait de lui un animal capable de trotter, galoper, hennir etc. L'attribut du cheval serait alors l'idée de cette essence, de cette configuration physique. Ce n'est pas quelque chose d'extérieur à cette substance, qui serait rapporté par l'entendement, mais bien ce que l'entendement perçoit de son essence. Ce n'est pas l'essence de la substance, ce n'est pas non plus un simple point de vue particulier et partiel, il y a attribut si et seulement si il y a perception par l'entendement de l'essence de la substance.

Mais nous apprendrons par la suite qu'il n'y a qu'une substance : Dieu. L'essence de la substance, c'est-à-dire de Dieu, étant nécessairement absolument infinie, l'entendement devra pouvoir percevoir une infinité d'attributs pour Dieu. L'entendement humain étant cependant limité, nous ne pouvons connaître adéquatement que deux attributs, qui en tant qu'attributs de Dieu expriment son infinité et son éternité : la Pensée et l'Étendue. (Voir Lettre II à Henri Oldenbourg). 

Causalité

La cause, chez les philosophes, désigne une force qui produit un effet.

La recherche des causes est naturelle à l'esprit humain, qui pense que “rien n'arrive sans raison” (voir le principe de raison suffisante chez Leibniz). Cette tendance naturelle a ainsi toujours été thématisé en métaphysique (recherche de l'origine du monde) comme en épistémologie (recherche de lois de la nature).

Certitude

Conscience

La conscience est l'être connaissant en tant qu'il est et non en tant qu'il est connu. JP SARTRE

Pour Husserl, toute conscience est conscience de quelque chose.

La conscience positionnelle se transcende pour atteindre un objet, et elle s'épuise dans cette position même.

Toute conscience connaissante ne peut être connaissance que de son objet.

Une connaissance de connaissance : à la Spinoza . Alain : Savoir, c'est avoir conscience de savoir. (Savoir, c'est savoir qu'on sait).

Criticisme

Doctrine fondée sur la critique de la valeur de la connaissance. 

Dasein (Etre là - Etre présent)

Le Dasein est cet être particulier et paradoxal, à qui son propre être importe, qui est confronté à la possibilité constante de sa mortN 2, en a conscience, vit en relation étroite avec ses semblables et qui, tout en étant enfermé dans sa solitude, « est toujours au monde », auprès des choses. 

Devoir

Le devoir désigne l'obligation à l'égard de ce qu'il faut faire ou ne pas faire. Il se réfère au Bien (morale) ou à la Loi (droit), suppose une règle et s'adresse à la liberté de l'individu – sans quoi le devoir se confondrait avec la nécessité, à laquelle on ne peut échapper. 

Entendement

L'entendement désigne la faculté de comprendre, d'apercevoir, de saisir l'intelligible par opposition aux sensations. 

Empirisme

Essence

Le concept d'essence (du latin essentia, du verbe esse, être, parent du grec ousia) désigne en métaphysique une distinction de l'être. Il désigne « ce que la chose est », par opposition au concept d'existence qui lui définit « l'acte d'exister ». Accident au contraire, se dit de ce qui appartient à un être et peut en être affirmé avec vérité, mais n’est pourtant ni nécessaire ni constant.

La distinction entre essence et existence est souvent confondue avec celle entre substance et accidents. Cette distinction intervient pour traiter du problème du changement : la substance est ce qui est constitutif d'un être, ce qui persiste dans l'être au cours d'un changement. Les accidents sont les propriétés susceptibles d'être modifiées. Par exemple, la cire de la chandelle de Descartes est solide tandis que la cire fondue qui coule le long de son chandelier est liquide : il y a eu changement d'un accident (solide/liquide) mais non de substance (la cire reste de la cire).

Pour résumer, l'essence est ce qui répond à la question du « qu’est-ce que » pour un être, tandis que la substance permet d'en dégager la nature « essentielle » et invariante.

La distinction entre essence et existence prend un nouveau relief dans la philosophie de Jean-Paul Sartre qui applique cette distinction à l'Homme. Il affirme, dans l'Existentialisme est un Humanisme, que « l’existence précède l'essence ». L'homme existe avant d'être défini, et ce sont ses actions qui définiront son essence, donc ce qu'il est. Ceci va à rebours de la métaphysique classique qui à la suite de Platon pense que l'existence est une réalisation d'une essence prédéfinie. 

L'essence n'est pas dans l'objet, il est le sens de l'objet. JP SARTRE.

Existence - Existant - "Exis"

L'acte d'exister.

Hybris

L’hybris, ou hubris (en grec ancien : ὕϐρις / húbris), est une notion grecque qui se traduit le plus souvent par « démesure ». Elle désigne un comportement ou un sentiment violent inspiré par des passions, particulièrement l'orgueil et l’arrogance, mais aussi l’excès de pouvoir et de ce vertige qu’engendre un succès trop continu. Les Grecs lui opposaient la tempérance et la modération, qui est d’abord connaissance de soi et de ses limites.

Idée

Au sens contemporain, une idée est une représentation mentale. Naïvement, on peut dire que l'idée est dans la tête de celui qui pense. Elle n'a donc pas d'existence propre, en dehors de l'esprit qui la pense. Elle fait partie du monde intérieur, par opposition au monde extérieur des choses que l'on peut percevoir par nos sens. 

En revanche, selon Platon, les Idées ne sont pas dépendantes de celui qui les pense. Elles désignent au contraire ce qui dans la réalité est le plus réel, c'est-à-dire l'essence des choses. L'essence est ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, ce sans quoi elle ne peut ni être ni être conçue. Les Idées désignent donc pour Platon ce qui demeure stable et permanent dans la réalité, par-delà les variations des phénomènes. En ce sens, on peut parler d'un « monde intelligible » formé par les Idées (dans le texte, Platon parle de « lieu intelligible », car dans sa perspective grecque le monde (ou cosmos) est un tout unique). Ce « monde » est en vérité le principe du monde des apparences sensibles (les phénomènes), au sens où celles-ci ne sont jamais que des variations apparentes. Ainsi, les Idées ne sont pas étrangères au sensible, mais on ne peut les comprendre sans penser. Seule l'âme peut comprendre les Idées. Selon J.-Fr. Pradeau, « idéa désigne la réalité ou nature intelligible, quand eîdos désigne la forme de cette réalité, telle qu'on peut la retrouver dans les choses sensibles qui y participent (comme on retrouve la forme du beau dans les belles choses) ». 

Inconscience

L'inconscience échappe par définition à la conscience. On appelle "inconscient" les contenus perceptifs ou cognitifs qui n'ont pas ou pas encore accédé à la conscience. L'inconscient peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n'avons pas accès. Une sorte de trésor caché.

Induction

Opération mentale par laquelle on passe d'observations données à une proposition qui en rend compte.

Métaphysique

La métaphysique est la branche de la philosophie qui aborde les questions fondamentales des principes premiers de l'être, du néant, de l'identité et du changement, de la causalité et de la possibilité. Elle questionne la connaissance du monde, des choses et des processus en tant qu'ils existent « au-delà » et indépendamment de l’expérience sensible que nous en avons. 

Néant 

Le néant est le non-être. Voir Hegel. Pour JP SARTRE, le néant est l'être nié, postérieur à l'être. Et non un contraire simultané.

Noèse et Noème

Dans le vocabulaire de Platon et d’Aristote, la noèse (du grec ancien νόησις / noêsis, intellection) désigne l’opération de l’esprit appliquée à l'universel abstrait, et le noème (du grec νόημα / noêma, concept), désigne son objet conceptuel. En phénoménologie, la noèse est l'acte de penser, et un noème est un objet intentionnel de pensée.

Selon Husserl, le noème serait l'objet « intentionnel » des actes de conscience, (et non pas : l'objet « en soi »), donc un objet de conscience comme tel. Le noème est une composante idéelle du vécu. Au cœur du concept de noème, on trouve le « sens ».

Ce qui concerne la représentation d'un objet est noématique, alors que la noétique concerne tout ce qui est de l'ordre des actes de conscience, de l'acte transcendantal lui-même, de la manière dont l'objet est visé.

Pensée

Au sens large, la pensée est une activité psychique, consciente dans son ensemble, qui recouvre les processus par lesquels sont élaborés, en réponse aux perceptions venues des sens, des images, des sensations, des concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer et agir.

C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc.

Souvent associée au célèbre cogito ergo sum de Descartes, la notion de pensée est aussi un héritage de l'Antiquité, philosophie antique grecque et romaine, et traditions judéochrétiennes.

Phénomène

L'être phénoménal se manifeste, il manifeste son essence aussi bien que son existence et il n'est rien que la série bien liée de ces manifestations. (JP SARTRE)... L'ontologie sera la description du phénomène d'être tel qu'il se manifeste.

Phénoménologie (Retour aux choses même)

Rapport aux objets : expérience : les vécus, les autres, les choses....


La « réduction phénoménologique » ou Épochè en grec (ἐποχή / epokhế) consiste pour Edmund Husserl, à suspendre radicalement l'« approche naturelle » du monde, et à mener une lutte sans concession contre toutes les abstractions que la perception naturelle de l'objet présuppose ; cette suspension devant permettre l'accès aux « choses mêmes ». Le concept de réduction apparaît explicitement dans l'œuvre de Husserl autour des années 1907 dans une publication intitulée L'idée de la phénoménologie. Dans cette œuvre, Husserl parle d'une réduction gnoséologique. La première réduction phénoménologique cherche un fondement indubitable pour la connaissance et pour ce faire, le monde naturel du sens commun est simplement « mis entre parenthèses », cette opération n'est donc pas un déni du monde ni la mise en doute de son existence. 

Possible - Possibilité

Du latin posse, « pouvoir ». Ce terme désigne ce qui n’est pas mais qui pourrait être, ce qui est réalisable. Le possible s’oppose donc non seulement à l’impossible (qui, par définition, ne peut pas être) mais aussi au réel en tant qu’il se substitue au possible dès lors qu’il le fait exister. Pour qu’une chose soit possible, il faut, d’une part, qu’elle ne soit pas contradictoire en elle-même d’un point de vue logique (par exemple, un cercle carré n’est pas possible), et, d’autre part, qu’elle ne déroge pas aux lois de l’expérience d’un point de vue physique (par exemple, que l’eau puisse bouillir à 0° n’est pas possible). Entre l’impossible et le réel, le possible se décline en plusieurs termes comme : l’improbable, l’indécidable, le réalisable, le prévisible, le probable… Identifié par Aristote avec ce qui est en puissance, ce terme joue un rôle majeur chez Leibniz pour qui le passage du possible au réel résulte d’un choix divin commandé par la raison : Dieu, parce qu’il est parfaitement bon, omniscient et omnipotent, ne fait exister que le meilleur des mondes possibles. Chez Kant, le possible est une des catégories de la modalité, qui, unie avec celle de l’existence, engendre le nécessaire. Pour les philosophies existentialistes du XXe siècle, le possible se confond avec le contingent. En logique modale, en revanche, le possible (codifié par un losange) se définit comme « ce qui peut être vrai » (tandis que le contingent est « ce qui peut être faux »). Enfin, en politique, l’expérience totalitaire et l’usage de la bombe atomique invitent à penser, comme le dit Hannah Arendt, que désormais « tout est permis, tout est possible ». 

Positivisme

Le positivisme est un courant de pensée né au XIXème siècle autour des théories d'Auguste Comte, qui ne donne de crédit qu'aux différents domaines qu'il nomme sciences. Les faits de la vie de tous les jours sont toujours explicables par la science sous forme d'expérience et d'observation.

Puissance et acte

Aristote crée une opposition fondamentale entre la puissance et l'acte. Il s'agit de deux catégories ontologiques (qui se rapportent à l'être) fondamentales.

La puissance (en grec ancien, δύναμις), est synonyme de potentialité. Ce qui n'est qu'en puissance, par opposition à ce qui est en acte, est ce qui n'est pas encore réalisé, ce qui n'est qu'une virtualité. Le chêne est en puissance dans le gland ; la statue est en puissance dans la pierre ou l'airain. La puissance est ce qui est à l'état de possibilité, c'est une promesse d'existence. Le sculpteur actualise la statue en sculptant dans la pierre.

L’acte (en grec ἔργον, ainsi que ἐνέργεια), est la réalisation, l'acte réalisé, une réalité achevée. C'est ce qui donne forme au monde ou à ses parts : l'œuvre pénètre et transforme la matière.

Aristote développe le concept d'entéléchie pour désigner la réalisation finale, l'élévation au stade ultime de l'Être, de ce qui était auparavant en puissance. 

Relativisme

Le relativisme est une doctrine ou un mouvement de pensée qui affirme qu'il n'existe pas de vérité absolue. Il se décline dans les différents domaines de la connaissance humaine : philosophie, épistémologie, connaissance, logique, sociologie, culture, morale.

Pour le relativisme, les valeurs, la morale ou l'esthétique sont variables et dépendent des circonstances socio-historiques. Le sens et la valeur des croyances, des coutumes et des comportements humains n'ont pas de références absolues. La recherche du vrai, ainsi que les notions de bien et de mal sont liées aux circonstances et n'ont donc rien d'absolu.

En tant que conception philosophique, le relativisme admet la relativité de la connaissance humaine. Niant toute référence absolue, il considère que différents points de vue et points de départ sont possibles et équivalents entre eux, ce qui rend toute objectivité impossible. Rapportant tous les éléments d'une culture à l'Homme en général, il est une forme d'humanisme.

Les détracteurs du relativisme considèrent qu'il s'agit d'une théorie présentée comme irréfutable, qui n'apporte rien et qui n'explique rien, pouvant ainsi ouvrir la voie à l'irrationnel et à l'arbitraire, notamment en politique. Ils font aussi remarquer que l'affirmation selon laquelle "il n'existe aucune vérité absolue" comporte sa propre contradiction, car si elle est vraie elle, elle doit alors s'appliquer à elle-même.

La première philosophie relativiste est attribuée au sophiste grec Protagoras (485-410 avant JC) dont Platon rapporte la formule célèbre : "L'homme est la mesure de toute chose".

Scepticisme

Le scepticisme est un mouvement philosophique qui érige le doute en système de pensée et ne croit pas en la possibilité d'atteindre avec certitude la connaissance et la vérité. Il n'affirme rien et garde sur chaque chose la "suspension du jugement". Pyrrhon d'Elis (360-270 av. J.-C.) est considéré comme le fondateur de cette philosophie.

Synonyme : pyrrhonisme.

Exemples d'autres philosophes défenseurs du scepticisme :

    Sextus Empiricus (env. 150 av. J.-C.),

    Montaigne (1533-1592),

    Blaise Pascal (1623-1662) et le scepticisme critique,

    Pierre Bayle (1647-1706),

    David Hume (1711-1776) et le scepticisme empirique. 

Par extension, on appelle scepticisme toute doctrine qui récuse la possibilité d'aboutir à la connaissance de l'absolu ou qui affirme qu'il ne peut y avoir de certitude sur les réponses aux questions philosophiques et sur les énigmes de la nature et de l'univers.

Exemples de scepticismes en philosophie moderne : l'agnosticisme, le positivisme, le scientisme, le nihilisme, le constructivisme.

Substance

Des points de vue philosophique ou métaphysique, la substance est la réalité permanente qui sert de substrat aux attributs changeants. La substance est ce qui existe en soi, en amont des accidents, sans changements ; ce qui en fait un concept synonyme de l'essence. Elle s'oppose aux accidents variables, qui n'existent pas en et par eux-mêmes, mais seulement dans la substance et par la substance. Le terme vient du latin substare, se tenir dessous ; de substantia, ce qui est dessous, le support. 

Dans son sens premier, la substance est conçue comme existant par soi, car, dans le cas contraire, elle serait attribut d'un autre être et substance seulement dans un sens relatif. 

Cela pose la question de savoir quels sont les êtres qui sont sans le secours d'aucun autre, qui sont donc substance en un sens premier et absolu. 

Dans la tradition millénaire d'Aristote, ainsi que dans les traditions du début des temps modernes (XVIe siècle) qui l'ont suivie, les substances sont traitées comme ayant des attributs et des modes. 

Ces concepts aident à expliquer, par exemple, les transitions entre états. Si l'on prend une quantité d'eau et qu'on la fait geler pour la transformer en glace. La théorie de la substance affirme qu'il y a une « substance » inchangée à travers cette transition, qui est à la fois l'eau liquide et aussi la glace. Elle affirme que l'eau n'est pas remplacée par la glace — c'est la même matière. Si c'est vrai, alors l'humidité de l'eau, la dureté de la glace, ne sont pas essentielles à la matière sous-jacente. 

Le point de vue aristotélicien sur Dieu considérait Dieu comme à la fois ontologiquement et causalement antérieur à toutes les autres substances. D'autres, parmi lesquels Spinoza, affirmaient que Dieu est la seule substance. La substance, selon Spinoza, est une et indivisible, mais elle a de multiples modes. Ce que nous appelons d'ordinaire le monde naturel, avec tous les individus qui le composent, est immanent en Dieu : d'où l'expression fameuse Deus sive Natura (« Dieu ou la Nature »). 

Vérité

Volonté (faculté de se déterminer )

 Faculté de déterminer librement ses actes en fonction de motifs rationnels