Maquis de Grésigne
En octobre 1943, un maquis est créé en Grésigne.
C’est le plus important du secteur. Ce maquis était constitué majoritairement de travailleurs étrangers : Polonais et républicains espagnols, commandés par Karl Matiszyk. Les premiers réfractaires à l’occupation allemande et à la milice se regroupèrent durant l’hiver 42-43. Ils se cachaient à Pech Haut, puis à Pech Long en forêt de Grésigne. Ils étaient des réfractaires au Service du Travail Obligatoire ou aux chantiers de Jeunesse. Louisou Veyries de La Capelle et l’abbé Rousseaux de Campagnac assuraient la liaison et le ravitaillement avec Charles Robert. L’abbé Rousseaux est l’agent de liaison avec le maquis d’Ornano de Penne. Le maquis de Grésigne ou maquis « Jean-pierre » prénom du fils de son fondateur Alban Laboudigue, qui venait des landes où il était recherché. Sa rencontre avec l’abbé Rousseaux a été déterminante et Noël Richard d’Hauteserre a prêté deux roulottes qui servirent de base de départ au camp de Fontauzy. La plupart des membres de ce maquis étaient inexpérimentés dans le maniement des armes et le premier rôle des encadrants a été de leur apprendre à se servir des armes parachutées.
Commandement du maquis de Grésigne
cérémonie du 18 Octobre 2014.
La cérémonie, organisée par le colonel J. Cavagna, président du Souvenir français de Castelnau-de-Montmiral, les PG-CATM et un fort soutien de la mairie de Castelnau, a été suivie par une foule nombreuse.
Le préfet du Tarn a présidé cette inauguration à laquelle ont assisté le fils et les petits-enfants d'Alban Laboudigue, MM. Bonnecarère et Valax, sénateur et député du Tarn, le directeur de l'Onac, le délégué militaire départemental, Mme Meige-Taillefer du groupe Vendôme, de nombreux maires et conseillers généraux, 40 porte-drapeaux et des présidents d'associations patriotiques.