Le monde de Gaï-Rox, est un monde de fantasy et de magie. Dans ce monde vivent les elfes, les nains, les humains, les amazones et les tériants.
Ce monde fut créé il y a plus de 100 000 ans, par les quatre esprits primordiaux :
Ignis le seigneur des flammes, Aquos la reine des eaux, Bal’Ash le roi des vents et de la foudre et Gaïa la terre mère. C’est dans le chaos, généré par le choc entre ces quatre entités, que naquit Gaï-Rox, et avec lui les deux races primordiales.
Les Géants, des êtres colossaux mesurant six mètres de haut, et les Majyars des humanoïdes grands de deux mètres et facilement reconnaissables aux défenses sortant de leur mâchoire supérieure.
Étant nés du chaos élémentaire, les Géants et les Majyars maîtrisaient les quatre forces élémentaires. Ces deux peuples sont ceux qui, à l’aube du monde, ont permis à ce dernier de se développer et à la vie d’y apparaître. Avec la vie, les esprits animaux, Totems, purent faire naître leur progéniture sur le monde de Gaï-Rox.
C’est peu après, il y a plus de 20 000 ans, que les créateurs des autres races, les Tuncäns, ou « jeunes dieux » dans la langue primordiale, arrivèrent sur Gaï-Rox.
Ces jeunes déités, choisirent chacune un domaine de prédilection, et subirent les épreuves nécessaires afin d’en devenir le vecteur divin. Ainsi, Torim passa les épreuves imposées par Bal’Ash et conquit la foudre. Kali devint la déesse de la guerre après avoir gravi la montagne des mille légions. Ogun devint quant à lui le dieu de la forge après avoir survécu à mille ans dans le feu primordial d’Ignis.
Hélas il y a deux mille cinq cents ans environ, les puissances du chaos posèrent leur regard sur Gaï-Rox et une violente guerre éclata. Une guerre que l’on appelle aujourd’hui la Guerre du Grand Fracas et dont la fin sert de référence pour le calendrier commun.
Des cohortes de démons se déversèrent sur Gaï-Rox. Les Primordiaux, les Totems et les Tuncäns déchainèrent toutes leurs puissances contre les ennemis de la vie. Ils parvinrent à repousser les démons dans leurs royaumes, mais la fermeture des portails dimensionnels provoqua une violente secousse tellurique qui fractura la Pangée unifiée en plusieurs continents.
À la suite de ce cataclysme, les Primordiaux, voyant de nouvelles races émerger, firent le choix de se retirer dans les coins les plus reculés du monde. Pourtant contrairement à ce que pense le commun des mortels, les Géants et les Majyars ne se sont pas éteints. Ils restent isolés en attendant que Gaï-Rox ait besoin d’eux.
C’est donc dans ce monde magique et mystérieux que vont évoluer Aldur Thunder-Fang et Udiir Al’Dann Arginanes, deux-mille ans après le Grand Fracas. Les deux personnages semblent être différents sur tous les plans : Aldur est un humain du clan des loups écarlates vivant dans les Hautes Montagnes du Nord de l’Empire et Udiir est un membre du clan Arginanes les guerriers forgerons, unique représentant de la race des Majyars dans le royaume d’Erganane, dissimulé au sommet d’une montagne. Pourtant, ils partagent un lien infaillible : ils sont des chamans, de puissants mystiques liés aux quatre éléments et très proches des forces de la nature.
Les deux chamans seront confrontés à une nouvelle montée en puissance des forces démoniaques qui menacent Gaï-Rox. Aux quatre coins du monde, des adeptes des dieux du chaos se lancent dans des conflits ouverts avec les royaumes humains, elfes, nains ou encore amazones et tériants.
L’Empire fait face à une invasion massive de monstres, tandis que Erganane doit épauler son voisin l’empire amazone d’Inguadia, face à une guerre civile qui s’étend au reste du continent, virant à une invasion démoniaque.
C’est donc dans ce contexte, que les deux protagonistes vont évoluer. Aldur sera confronté à l’urgence de faire connaitre son peuple au reste du monde afin de sauver l’Empire. Udiir devra s’impliquer dans le conflit de son royaume, au détriment de son anonymat, afin de protéger son clan et sa famille. Ce choix l’amènera à découvrir les secrets de ses origines, et les évènements qui l’on amené à être recueilli par les Arginanes.