Photographies prises par
© Philippe Assalit, photographe plasticien - 11/2004 -
Galerie Le Garage
13, rue Saint-Ferréol – 31000 Toulouse – France
Téléphone : 05 61 99 65 35
Email : galerielegarage@yahoo.fr
Des icônes sacrées aux horizons numériques : l’odyssée artistique de Philippe ORSERO… 1964 :)
Photographies prises par
© Philippe Assalit, photographe plasticien - 11/2004 -
Galerie Le Garage
13, rue Saint-Ferréol – 31000 Toulouse – France
Téléphone : 05 61 99 65 35
Email : galerielegarage@yahoo.fr
En novembre 2004, la Galerie Le Garage à Toulouse m’a invité à participer à l’exposition collective I WANT LOVE, aux côtés des artistes permanents comme Erwin Olaf, Nan Goldin, Joel-Peter Witkin ou Jean Rustin.
J’y ai présenté une série de photographies ainsi qu’une performance inédite intitulée : “VIVE LA FIGURATION IVRE !!! NON AUX TOUFFEMENTS DE LA PEINTURE !!!”
Ce fut un moment fort : lecture du manifeste caché, point central sur une toile blanche, et initiation collective du public à un geste libre et vivant.
Ce soir-là, la Figuration Ivre s’est incarnée pour la première fois dans un acte partagé, entre trance douce, humour et sacré.
👈 Téléchargez la plaquette complète ci-dessous pour revivre cette soirée, ses textes, son témoignage, et ses images.
I WANT LOVE - Exposition collective – Galerie Le Garage, Toulouse – Novembre/Décembre 2004
Avec une performance de Philippe Orsero « VIVE LA FIGURATION IVRE !!! NON AUX TOUFFEMENTS DE LA PEINTURE !!! »
La Galerie Le Garage – Toulouse,, située 13 rue Saint-Ferréol à Toulouse, fut fondée en 2002 par Thierry Balesdens. Ancien garage automobile transformé en espace brut et lumineux de 300 m², elle devint rapidement un lieu phare de l’expérimentation artistique contemporaine.
L’exposition collective : I WANT LOVE
a réuni en novembre 2004 les artistes permanents de la Galerie Le Garage autour du thème du désir, de l’image et de l’émotion. Parmi les participants : Erwin Olaf, Nan Goldin, Jean Rustin, Olivier de Sagazan, Véronika Bromová, Joel-Peter Witkin, Vladimir Velickovic, et bien d'autres figures marquantes de la scène contemporaine.
Performance de Philippe Orsero :
Le 12 novembre 2004, Philippe Orsero déclenche une performance manifeste intitulée
« VIVE LA FIGURATION IVRE – NON AUX TOUFFEMENTS DE LA PEINTURE ».
Cette action, mêlant projection, geste pictural, mise en scène d’objets et confrontation directe avec le public, constitue l’un des actes fondateurs de la Figuration Ivre.
Une nuit ivre d’art – Témoignage de Philippe Orsero.
Ce soir-là, j’ai lu au public un texte intitulé🔍« Le Manifeste caché de la Figuration Ivre ». C’était une offrande discrète, un souffle. Je parlais d’ivresse, d’un état de conscience modifié par l’art, par la beauté, par ce qui vient de l’indicible — ce que les mots ne peuvent atteindre mais que le geste touche parfois. Je voulais partager cela, pas l’imposer. Et le public, attentif, curieux, m’a suivi...
Alors, j’ai déroulé une grande toile blanche au sol, sur le tapis qui m’accompagnait toujours. Entre l’échelle, la lampe, les objets posés comme des totems, j’ai tracé un point au centre de la toile.
Ce point, c’était l’origine, la source, l’étoile. Puis j’ai tendu le marqueur vers l’assemblée. Sans un mot, le public a compris. Ils se sont levés, se sont approchés, ont commencé à dessiner, écrire, griffonner…
Chacun à son tour, puis ensemble. C’était vivant, libre, inattendu. Des artistes de la galerie eux-mêmes se sont prêtés au jeu — sans que je n’aie prévenu qui que ce soit 😁. Il n’y avait pas de distance, plus de frontière entre celui qui crée et celui qui regarde. C’était un acte d’art pur, sans discours, sans ego, sans cloison. Un moment de grâce collective, de joie partagée, de transe douce et lucide. Ce fut, dans son essence la plus simple et la plus vibrante, un peu comme un cri dans l’espace ...