Lancement de l’activité

Le but est de permettre à chaque élève d’entrer dans la tâche et de comprendre le critère de réussite. Il est toutefois essentiel que la construction des connaissances liées à l’énumération proviennent de l’interaction des élèves avec l’activité et non de l’imitation de l’enseignant·e.

Exemple de lancement de l'activité

    • L'enseignant·e commence avec le plateau le plus simple (= les coquelicots), le décrit et pose les jetons de manière désordonnée en disant "Je mets un jeton sur chaque fleur ".

    • Dans un autre ordre et de manière désordonnée, il·elle pose un cache sur chaque jeton en disant : "Je cache les jetons".

    • L’enseignant·e joue sur le plateau en disant : "Je soulève ce gobelet, je prends le jeton, je repose le gobelet et je pose le jeton dans la boîte. Je prends celui-là et je le pose dans la boîte".

    • L'enseignant·e retourne ensuite le premier gobelet en disant : " Oups, il n'y a pas de jeton. Je ne veux pas ça !"

    • L'enseignant·e explique alors que le jeu s’arrête, en disant : "Je n’ai pas réussi, je n’ai pas le droit de soulever un autre gobelet si j’ai déjà pris le jeton".

    • L'enseignant·e précise que pour recommencer une partie, il faut enlever tout ce qui se trouve sur le plateau de jeu, puis remettre les jetons, puis remettre les gobelets.

    • L'enseignant·e dit aussi que si on a pris tous les jetons, il faut dire : " Il n'y a plus de jetons, j’ai fini !"

Pour en savoir plus

Le but d’une consigne est de permettre à chaque élève d’entrer dans la tâche et de comprendre le critère de réussite. Il est toutefois essentiel que la construction des connaissances proviennent de l’interaction des élèves avec l’activité et non uniquement de l’imitation de l’enseignant·e. En effet, les connaissances mathématiques ne prennent sens pour les élèves que si elles apparaissent comme nécessaires à la résolution de tâches mathématiques.

Cette exigence, du point de vue de la consigne et de la validation, est parfois difficile à réaliser et nécessite peut-être plus de temps. Pourtant, elle est efficace du point de vue la construction des connaissances et pas seulement du point de vue de la réussite de la tâche. Un·e élève qui réussit une tâche n’a pas forcément acquis de connaissances mathématiques et ne lie sa réussite qu’à l’imitation de l’enseignant·e ou de ses camarades et à la correction de l’enseignante.