Etre en lien avec France et les conseillers numériques pour orienter les habitants. Exemples :
EVS FR Langlade/Brenoux : Installation de France service dans des locaux à côté de l'EVS avec un bureau dédié depuis 2025 avec permanence tous les mardis.
EVS FR Terre de Peyre : Permanence France Service tous les vendredi après-midi.
EVS FR St Germain de Calberte : le conseiller numérique (Félicien Pillot) a son contrat de 3 ans avec une aide d'état dégressive (80-70-50%) qui vient de se terminer et qui correspondait à un besoin sur le territoire manque. L'EVS a installé un espace avec un ordinateur et une imprimante mais il manque une personne comme Felicien pour la mise en place d'atelier sur le numérique. Il y a un France Service à la mairie de St Germain de Calberte (pas d'interaction pour l'instant).
EVS FR Allenc : Intervention de la conseillère numérique pour des atelier les samedi du mois ne fonctionne pas, peu de personne car le besoin est plus un accompagnement individuelle et ponctuel. Réalisation d'un questionnaire pour le diagnostic de territoire pour le renouvellement de l'agrément EVS avec des questions sur les besoins en numérique. A voir des espaces d'échanges de savoirs faire avec un espace numérique. Permanence actuelle : les Mercredis tous les 15 jours (Julia à mi mois et 1 bénévole fin du mois). Les samedis. Afterwork tous les vendredis. Atelier numérique pour enfants "imprimante 2D" sous forme ludique à la médiathèque du village avec Num'N coop https://www.facebook.com/numncoop
Créer des espaces d'échanges de savoirs faire sur le numérique
Mise en place d'atelier ludique sur le numérique :
exemple à l'EVS FR Langlade/Brenoux mise en place d'un atelier ludique :
Découverte de l'électronique avec l'outil Makey-Makey
Atelier découverte de l’impression 3D
Utiliser son smartphone (débutant)
Utiliser des applications et fonctionnalités de son smartphone ou de sa tablette
Envoyer et recevoir des e-mails
Acheter en sécurité sur internet
Faire des démarches administratives en ligne
Se protéger des cybercriminels et des virus
Atelier "bienvivre ma retraite" avec la Carsat sur 5 séances dont une sur le numérique
Création d'un groupe de bénévoles pour la réalisation d'un journal local "ça bouge dans le Valdo" publier en numérique et en papier. Formation des bénévoles par les échanges de savoirs faire sur comment utiliser les outils numérique pour ce projet. Pour accéder à ce journal : cliquez ICI
A l'accueil de l'EVS, possibilité de répondre à l'instant T à une demande lié au numérique (aide informelle) ou à renvoyer vers des référents spécialistes sur le numérique du territoire ou d'autres ressources (voir ci-dessous) en fonction du besoin.
PIX : plateforme d’évaluation des compétences numériques
Aidants Connect : pour aider des usagers à réaliser des démarches en ligne en toute sécurité
La MedNum : coopérative pour l’inclusion numérique
Les Bons Clics : ressources gratuites pour aider les personnes en difficulté numérique
L'EVS Epi de mains propose d'intervenir dans les autre EVS pour :
des ateliers sur l’utilisation de logiciels libres sur 2 jours (en 2 journées ou 4 demi-journées) pour tous publics, groupe de 8-12 personnes. Intervention gratuite animé par Véro et Isa de l'EVS epi de mains.
à l'automne : 1 journées sur les fablab à Mende ou à Florac
Communication et inscription début de l'année.
Retour des EVS : plusieurs sont intéressés. Des EVS ont l'intervention de conseiller numérique gratuit par France Service : à voir pour un complément d'intervention).
Contact : Paul CLAVEL Lozère Développement : 06 88 04 29 32 p.clavel@lozere-developpement.com
Publié le 7 novembre 2025
Temps de lecture
4 minutes
Par : La Rédaction
Les équipements numériques se sont massivement diffusés en France ces dernières années et l'accès à internet s'est démocratisé. Néanmoins, des freins psychosociaux (croyances, valeurs, attitudes, perceptions...) peuvent tenir certaines personnes éloignées du numérique.
Une étude publiée en novembre 2025 par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) dévoile la nature des freins psychosociaux à l'appropriation des technologies numériques. Cette étude s'appuie sur une enquête menée en juillet 2024 auprès de 3 858 majeurs vivant dans l'Hexagone. Parmi les participants à l’enquête :
66% jugent que le numérique facilite leur vie quotidienne, et 12% qu’il la complique ;
24% sont éloignés du numérique (non-internautes et internautes estimant ne pas maîtriser suffisamment les outils numériques pour pouvoir les utiliser pleinement). 40% d’entre eux trouvent que le numérique facilite leur quotidien. Cette part atteint 48% chez les 70 ans et plus et 61% pour les bas revenus ;
27% redoutent de voir leurs données utilisées de façon inappropriée ou sans leur autorisation, 20% de faire l’objet d’une arnaque ou de harcèlement et 9% de commettre une erreur ; 9% n’ont pas confiance dans leurs compétences numériques.
72% des répondants font état de freins psychosociaux qui entravent l’appropriation des normes sociales d’usage du numérique. Il peut s’agir de freins :
de protection. Ils touchent 47% des adultes. Ils ressentent le besoin de se protéger de risques tangibles (cybercriminalité, vol de données…) par des stratégies d’évitement (ne pas acheter en ligne…) ;
socioculturels (40%), fondés sur le sentiment d’être sous-équipé, de ne pas maîtriser suffisamment les outils, et sur la peur de se tromper. Ils concernent 42% des 18-24 ans, 35% des 70 ans et plus et 32% des personnes ayant de faibles revenus ;
à l’adhésion (20%), induisant une prise de distance volontaire, par rejet ou désintérêt, vis-à-vis du numérique. Ils affectent 28% des 18-24 ans et des 70 ans et plus.
Cette appropriation dépend :
des usages prescrits par les concepteurs. La prédominance d’un profil type d’usager à l’aise à l’écrit et habile avec les technologies favorise les attentes d’un public mobile et connecté ;
des normes sociales (par exemple, le rôle central de la famille et la distance vis-à-vis de l’écrit dans les milieux modestes) ;
de l’estime de soi. Le non-usage permet parfois de se protéger d’éventuels échecs et humiliations ;
des effets de saturation numérique. Des déconnexions volontaires visent à se préserver d’un excès de sollicitations.
L’étude distingue quatre postures psychosociales à l’égard du numérique :
les réfractaires (7% de la population, dont 52% de 70 ans ou plus et 37% de ruraux). Ils se tiennent à distance du numérique, en cohérence avec leur mode de vie ;
les technophiles (37%, dont 63% de 25-59 ans), socialement proches des concepteurs (43% sont diplômés de l’enseignement supérieur). Leur connexion est intense et fluide ;
les empêchés (18%, dont 39% de 18-39 ans et 32% de bas revenus). Adeptes du numérique, ils ont cependant l’impression de manquer de compétences ou d’équipements adéquats ;
les inquiets (37%, dont 55% de femmes et 41% de 40-59 ans), qui doutent de leurs aptitudes et se bornent à un usage utilitaire du numérique.