Symbolique de Noël
Couronne de l'Avent
Lorsque que l’on regarde la couronne, à quoi pense-t-on ? On pense volontiers au monde et aux quatre points cardinaux. Le cercle symbolise également l'éternité donnée à la vie par la résurrection, le vert symbolise la vie, et les cierges la lumière qui vient et éclairera le monde dans la nuit de Noël.
Traditionnellement, on allume la couronne de l'avent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Dans la tradition catholique, trois bougies sont de couleur violette tandis qu'une (la troisième) est rose ; ce qui correspond aux couleurs liturgiques des dimanches où elles sont allumées. Parfois une bougie blanche est ajoutée au milieu de la couronne. Celle-ci est allumée le jour de Noël.
La plus courante est que chacune des bougies représente l'une des étapes du salut du monde tandis que les flammes des bougies, elles symbolisent l'Espérance.
le pardon, avec Adam et Eve / incite à veiller dans l’attente du Messie
la foi, avec Abraham / fait entendre la voix de Jean-Baptiste qui crie dans le désert
la joie, avec David / incite à la Joie car le Seigneur est proche
la paix et la justice, avec les prophètes / annonce les événements juste avant la naissance du Christ
Quant aux flammes des bougies, elles symbolisent l’Espérance.
L'Avent représente bien plus que les quatre semaines qui précèdent Noël. C'est une période de réflexion sur le cheminement spirituel de chaque personne vers notre Dieu miséricordieux. L'Avent est un temps de réflexion où l'on se souvient des bons moments qu'on a eus, sans toutefois cesser de penser au présent et à l'avenir.
Bénédiction paternelle du jour de l'an
La bénédiction paternelle du Jour de l’An prend sa source dans la Bible. Étant d’abord un acte de Dieu, le rite de la bénédiction nous informe sur les intentions de ce dernier.
Dans la plupart des familles, elle était souvent très attendue. L’aîné, qui avait le privilège de la demander au père, le faisait avec une certaine gêne. Et le père, ému, bénissait sa famille avec fierté. Le fait de les bénir du geste de la main, en ajoutant une parole, parfois très brève, était assez fort pour laisser paraître une émotion dans sa voix chevrotante.
texte par Jean Gagné, prêtre, paru dans le Quotidien du 29 décembre 2018.
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