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perruques

Les Égyptiens de l’Égypte antique avaient une pratique capillaire qui consistait à rajouter des cheveux sur leur tête souvent rasée. En effet, pour des raisons religieuses et des raison d’hygiène ( éviter les parasites et les poux) , hommes comme femmes se rasaient les cheveux.

Le crâne rasé était choyé et il devait briller. Il était hors de question que la transpiration macère sous la perruque. C’est pourquoi un grillage était fabriqué entre la perruque et le crâne pour laisser passer l’air.

C’est pour faire face à l’intensité du soleil qu’ils décident de se couvrir le crâne d’une parure de tête qu’on appelle vulgairement perruque bien que le mot perruque n’existe pas en tant que tel chez les Égyptiens comme le rappelle la sociologue et chercheure, Juliette Sméralda, dans ses conférences basées sur son livre « cheveux d’appoint ».

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Histoire de la Coiffure

Histoire de la Coiffure: 

De la Belle époque aux années folles

Un tour dans le passé à travers quelques coiffures, au XIXème siècle voir début XXème,  les règles de pudeur était de rigueur, laisser ses cheveux long était de bon ton! puis les années passant, l’évolution de la libération des mœurs commença, les robes devinrent plus courtes, plus amples et plus légère les cheveux se raccourcirent, les femmes se sentirent libérées et égales de l’homme. Nous sommes dans les années folles!

Dans mon Boudoir vous décrypte l’évolution capillaire, à travers ces deux périodes…

La coiffure à la Belle époque..

On situe la belle époque vers la fin du XIXème jusqu’ à l’année 1914, ce fut une période de grands progrès, économiques,  politiques et sociaux. L’expression Belle époque n’était pas employé à ce moment là, ce n’est qu’en 1919 qu’on l’a nomma ainsi en souvenir des belles années qui précédait la première guerre mondiale.

A cette époque, les femmes portaient des longue robes et des corsets toujours aussi serrés qui déformaient les tailles des femmes. Les cheveux sont gardés long la plupart du temps mais plusieurs coiffures circulent durant la Belle époque.

le chignon haut, fin XIXème début XXème siècle…

Les femmes de cette époque, aimaient recréer du volume, je vais vous lister des exemples de coiffures du XIXéme siècle, qui perdurèrent aussi début XXème.

Les cheveux étaient divisés en 4 parties,  une partie au milieu du crâne, en queue de cheval, servait à faire le chignon haut et le reste des cheveux entouraient la tête. Ces derniers étaient crêpés, pour être ensuite enroulés et ainsi former un volume assez conséquent. Certaines femmes de l’époque, utilisaient des postiches pour maintenir leurs cheveux et créer encore plus de volume.

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Les cheveux qui entouraient la tête, étaient tenu par des épingles et la queue de cheval au sommet de la tête, pouvait aussi elle même être divisée en trois parties, chaque mèches étaient enroulées afin de former des anneaux de cheveux. Le tout était également maintenu par des épingles.

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Le chignon flou et crêpé, était à la mode à cette époque, mais c’est vers 1894, que la tendance aux cheveux relâchés commence à apparaitre. Les cheveux étaient toujours aussi gonflés vers le haut, et pouvait s’accompagner de longues anglaises qui tombaient le long de la nuque. c’est une coiffure assez romantique.

Une autre coiffure cette fois ci, du début du XIXème siècle, qu’on nommait le style à la Pompadour, qui avait une grande tendance déjà au premier et second empire. Les cheveux étaient souvent relevés vers le haut, et des petites boucles tombaient le long du visage, une coiffure devenue populaire 

vers 1880.

Le saviez vous: En date du 10 août 1792, la Convention avait interdit par décret, le port de la perruque au nom de l’égalité des apparences et c’est à ce moment là que certaines femmes et hommes auront les cheveux court voir très court. Les coiffures avaient très peu de volume voir pas du tout avec des petite boucles collés sur le crâne. Mais ensuite les femmes laissèrent peu à peu leurs cheveux pousser, créant de nouvelles coiffures comme cette illustration ci-dessous qui est Marie Walewska (1786-1817) la seule femme qui eut vraiment aimée Napoléon et qui lui donna un fils, Alexandre Walewski.

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La coiffure impériale une autre tendance en vogue courant second empire, les femmes avaient une tendance aux cheveux long voir très long. Cette coiffure était composée d’une grosse tresse autour de la tête formant un diadème, le reste des cheveux étaient de jolies anglaises tombant le long de la nuque. Le tout était orné d’un large bandeau plat  voir même de bijoux pour embellir la chevelure, comme celle de la belle impératrice Sissi.

Comment frisaient-elles leurs cheveux ?

Les cheveux étaient au départ frisés, grâce à des tortillons que les femmes gardaient pendant la nuit afin de dessiner de belles boucles au réveil. Puis par la suite, les rouleaux en métal sont apparus, nous sommes à ce moment là vers 1860. Les cheveux ont pu ensuite connaitre le fer à friser, en effet en 1872, un français du nom de Marcel Grateau inventa et breveta le fer à friser, on appela ensuite ces ondulations les ondulations marcel, qui devinrent très populaire et permirent de créer de nouvelles coiffures.

hairstyles

Par la suite, les françaises avaient tendance à préférer les boucles sur le front, les cheveux étaient alors préalablement frisés au fer, ou bien pour certaines elles avaient des boucles naturelles ou des postiches. Les classes aisées avaient le choix en instruments de coiffures, mais pour les classes les plus pauvres, faute de moyen financier, elles avaient l’habitude de les imiter en remontant leurs cheveux vers le haut avec un petit chignon, on pense aux artistes comme La Goulue ou Sarah Bernhardt.

Le saviez vous: vers 1870, cette tendance aux postiches était déjà en abondance, même dans les journaux on en parlait, cette démocratisation, fait que vers 1880 les classes les plus aisées commencèrent à simplifier leurs coiffures.

De l’autre côté de la Manche, il existait le style victorien, un chignon était alors allongé et descendait vers la nuque, puis sur la partie du front des jolies boucles étaient serrées.  La plupart des femmes utilisaient des postiches, qu’elle pouvaient aussi créer avec leurs propres cheveux, afin de gagner en volume.

voici en détail les étapes de cette coiffure de style victorien..

Pour accompagner ce jolie chignon long, les femmes portaient soit des accessoires de cheveux, posés sur le chignon ou bien des petits chapeaux ovales posés en avant, plus vers le front, la mode était aussi aux chapeaux à plumes.

Du côté des États-Unis un autre style, voit le jour, il se nomme » Gibson girl » un écho aux chignons sur cheveux gonflés de volume; ce style est devenu populaire et tendance pour ces femmes américaines. Vers 1887, un artiste du nom de Charles Dana Gibson commença à les décrire dans le magasine Life.  Il illustra le quotidien des femmes américaines et leurs tendances, après la guerre de sécession, suite à ça le nom de Gibson Girl sera utilisé.

C’était des femmes intelligentes qui représentaient l’image de la nouvelle femme américaine, sûr d’elle et indépendante ne voulant pas se soumettre à leurs maris. Souvent c’était des femmes qui ne se mariaient pas ou n’avaient pas d’enfant, en clair elles étaient féministes. Leurs coiffures étaient devenues populaire, même si elles ne représentaient pas toutes les femmes; elles étaient l’incarnation de la liberté par leurs mouvements.

 Le chignon bas début 1900/1910 très pratique pour porter un chapeau..

Les femmes avaient pris l’habitude de mettre du volume,  plus vers le haut de la tête, puis avec le port des grandes capelines, le chignon commença à descendre vers le bas.

Je vais vous décrire ce jolie chignon bas du début du XXème siècle.

Pour cette coiffure, les cheveux étaient divisés en quatre parties, deux grandes mèches étaient prise vers le haut de la tête et deux autres de chaque côtés. Ces quatre parties, étaient frisés selon le besoin de la coiffure, les cheveux laissés à l’arrière, étaient torsadés, puis ensuite regroupées avec les autres mèches. A ce moment là, toutes les mèches de cheveux étaient réunit vers l’arrière et étaient séparées de nouveau en deux et torsadées. Le tout était ensuite remonté et tenu par des épingles.

On sent une tendance et une envie de liberté capillaire au XIXème siècle puis début XXème, même si les codes de l’époque étaient aux cheveux long noués, tressés, avec ou sans postiches et au volume extravagant qui descendra avec les années. La classe aisée, avait découvert les nouveautés en matière de coiffures, ces tendances devenaient de plus en plus populaire et cela amenait la beauté au plus grand nombre. Cette Belle époque était empreint d’évolution et de création, mais la guerre de 14-18  y mettra un terme, pourtant malgré l’horreur, l’après guerre sera là pour soigner les blessures du passé et retrouver une tendance à la joie et à la liberté. On s’approche ainsi de la folie des années 20.

Ce sont les années d’après guerre, déjà pendant la première guerre mondiale les femmes commençaient à vouloir des coupes plus légère, à la fin de la guerre c’est le début de l’émancipation des femmes. Elles veulent être l’égale de l’homme et ce sont les personnalités connues de l’époque,  qui commencèrent à ouvrir le bal du changement. En effet, certaines coupèrent leurs cheveux  « à la garçonne » comme Joséphine Baker ou très court comme Misstinguette ou bien la belle actrice américaine Louise Brooks. Durant ces années folles, ce sont les femmes les plus jeunes qui étaient attirées par cette nouvelle tendance des cheveux courts, les femmes les plus âgées qui avaient la plupart du temps les cheveux long, continuaient à porter le chignon volumineux.

le bob était la coupe la plus populaire..

Certaines femmes coupèrent en effet leurs cheveux très court, on appelait ça le bob comme le portait si bien Louise Brooks, les coiffures se déclinaient selon les envies et ça de manière élégante. Le bob était caractéristique de la tendance des années folles, les cheveux étaient alors coupés au niveau des oreilles avec parfois une frange droite.

Les cheveux pouvaient être aussi bien lissés que crantés, avec les cheveux au vent ou bien plaqués. Ce qu’on sait, c’est que ces coiffures allaient perdurer jusqu au début des années 30.

Joséphine Baker

Nous avions aussi des coiffures assez courte dit « à la garçonne » afin de montrer leur volonté de changement radical. Nous étions dans un monde de perpétuel évolution vestimentaire, capillaire, avec énormément de fastes, de danses, on aimait faire la fête et ça à tout heure.

les cheveux crantés sur cheveux vaporeux..

Les cheveux dans les années 20, pouvaient aussi bien être crantés à l’aide d’un fer ou bien de pinces qui maintenaient la forme crantée des cheveux durant le coiffage. Ensuite pour compléter la coiffure, une raie était faite sur le côté, la partie la plus courte des cheveux était maintenue par quelques barrettes ou accessoires, comme un bandeau par exemple.

On pouvait aussi observer, certaine femmes se coiffant avec la raie au milieu toujours avec les cheveux crantés.

Les accessoires étaient là pour féminiser cette coupe courte, qui était très masculine, mais surtout moderne pour l’époque, et que certains critiquait beaucoup. Des jolies bijoux de cheveux rendaient la coiffure encore plus sophistiqué, on appelait ça des bandeaux chic, de nos jours des headbands.

Le Chignon romantique des années 20

Les Cheveux long pouvait paraître aussi court, en effet, les femmes qui ne souhaitaient pas se couper les cheveux, créaient de jolies coiffures, qui étaient en vogue durant ces belles années folles.

Pour la plupart de ces femmes aux cheveux long ou mi-long, il suffisait de cranter les cheveux de devant et de réunir ensuite les cheveux vers l’arrière soit en chignon, soit en les enroulant en boudin, le long de la nuque. Une magnifique coiffure qui pouvait être agrémentée de bijoux pour cheveux.

Un autre accessoire était aussi tendance durant ces années folles. Le chapeau cloche, idéal pour les coupes courte, il épouse la forme de la tête et descend en dessous des oreilles. Cet accessoire que portait la plupart des femmes, était devenu indispensable à leurs tenues.

Le chapeau, se déclinait ainsi de plusieurs manières, toujours en épousant la tête entière des jeunes femmes, la tendance continua même jusqu’aux années 30.

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Les femmes des années folles, aimaient accorder leurs chapeaux avec leurs tenues, la plupart l’accessoirisait d’un joli foulard, qu’elles s’enroulaient avec élégance autour du cou ou bien de long collier de perle.

la-mode-des-annees-20

Cette période des années folles, était une époque de joie, de fête, de sex drogue and rock’n’roll comme on dirait aujourd’hui. En tout cas, les nouvelles coiffures étaient le reflet de la volonté des femmes de changement dans leurs vies. Nous étions dans une phase d’exubérance total de la société, qui pouvait enfin profiter de la vie à la sortie de la première guerre mondiale. Les tendances capillaires et vestimentaires, étaient souvent mises en avant par les vedettes de l’époque comme Coco Chanel ou Greta Garbo..Le plus grand nombre imitait les coiffures à la mode, selon leurs envies et revendications. En effet, les cheveux court voir très court, était une provocation pour l’époque, mettant un terme à la régle des cheveux long longtemps imposé, les femmes pouvaient choisir de se les couper comme la plupart des hommes. La tendance était telle ! que les accessoires en devenaient indispensable pour ces femmes férues de mode.

De nos jours certaines coiffures reviennent à la mode et sont remis au goût du jour,  car la coiffure est un éternel recommencement !

https://dansmonboudoirblog.wordpress.com/2017/08/24/histoire-de-la-coiffure-de-la-belle-epoque-aux-annees-folles/

le chignon à travers les époques

Parmi les coiffures indémodables, le chignon est roi. Haut perché ou de côté, strict ou avec un effet décoiffé, le bun se réinvente depuis toujours pour être pratique et nous donner de l'allure. Retour sur son évolution.

Une coiffure d'homme sous l'Antiquité

Le chignon fait son apparition dès l'Antiquité gréco-romaine. C'est alors une coiffure masculine que les prêtres arborent en signe de leur profession. L'ancêtre du man bun en somme ! Puis, il se banalise et devient mixte en Mésopotamie où il se porte petit et bas dans la nuque chez les deux sexes pour devenir un nouveau marqueur social : celui de la servitude. Avec l'apparition des premiers chrétiens, le chignon devient spécifiquement féminin. C'est la coiffure que les jeunes femmes de bonne vertu portent en signe de leur haut rang social. Une signification qui se consolide en Egypte romaine où le chignon est l'apanage des têtes couronnées qui l'accompagnent de boucles sur le front et la partie supérieure du crâne. Après avoir pris de l'ampleur, il finit pourtant par disparaître vers la fin du IIe siècle pour laisser place à des ornements comme des tiares, des rubans de soie ou des perles d'or.

Un come-back au XVIIIème siècle

Le chignon fait son grand retour comme s'il n'était jamais tombé dans l'oubli. Toujours tout en boucles, il dégage la nuque en faisant remonter les ondulations sur le haut du crâne. C'est une coiffure élégante qui est aussi portée par les femmes actives. Il est souvent agrémenté d'une casquette, une sorte de chapeau très léger porté sur le haut du crâne et doté d'un rebord en dentelle et d'un ruban de soie. À la fin du siècle, le chignon se voit à nouveau délaissé, cette fois-ci au profit des postiches et perruques qui permettent des coiffures démesurées qui sont à la pointe de la tendance.

Vers le chignon flou du XIXème siècle

Peu à peu le chignon serré qui fait de la résistance se dénoue. Une nouvelle tendance fait son apparition : celle des chignons longs style Louis XV dont les mèches retombent sur la nuque. Après s'être relâché, il se dévergonde entre les mains des femmes de toutes classes qui s'amusent à l'orner de nattes postiches, de boucles et autres fantaisies à l'envi.

XXème siècle : l'époque de toutes les variantes

Début 1900, le chignon haut perché descend de son piédestal et la coiffure redevient progressivement basse. Pas étonnant puisque les cheveux courts deviennent légions, le chignon se fait plus rare.

Le chignon Charleston des années folles

Vers 1930, les chevelures s'allongent et les femmes renouent avec le chignon vaporeux qu'elles ramènent d'un côté du visage. Les mèches sont quant à elles crantées pour donner une allure folle à cet incontournable de la coiffure.

Les années 40 à 50 : le règne du chignon banane

Incarné par la sex-symbole Rita Hayworth et ses victory rolls - des ondulations de pin-up - relevées par une banane, le chignon redevient culte. Plus tard, ce sont d'autres icônes comme Grace Kelly et Audrey Hepburn qui le portent en version glamour et tirée à quatre épingles. Les longueurs sont attachées en queue de cheval, torsadées et rabattues vers le haut du crâne avant d'être fixées impeccablement pour un look distingué.

Des 60's aux 70's : le chignon crêpé façon BB

Dans les années 60, Brigitte Bardot crée une nouvelle tendance. Le chignon met cap sur le volume XXL avec une base de cheveux généreusement crêpés sur le dessus de la tête et rehaussée d'un chignon haut et flou. L'allure faussement négligée de la coiffure rend la belle blonde encore plus sensuelle et toutes les femmes la copient.

Le chignon rebelle des années 80

Plus décadent que jamais, le chignon se réinvente sur cheveux frisés et gaufrés. Il se porte façon Madonna, haut perché et légèrement de côté, ne retenant qu'une partie de la chevelure pour laisser le reste des longueurs descendre le long de la nuque. Habillé d'une mèche, il ose l'asymétrie un brin provoc'.

Les macarons punk des années 90

Toujours rebelle, le chignon se multiplie en version mini sur les têtes des jeunes femmes pour donner naissance aux macarons. Ils se portent par deux, quatre ou plus selon les envies et réinventent totalement ce classique avec un look punk.

Une ode au style décoiffé depuis l'an 2000

Après une addiction aux chignons bohèmes dont on laissait s'échapper quelques mèches pour plus de naturel, c'est le bun franchement décoiffé qui fait autorité. Ses homologues distingués sont réservés aux grandes occasions comme les mariages et la version perchée devient populaire. Elle se décline en variantes saisonnières comme le chignon façon octobus bun ou dédoublé en space buns pour créer un parfait look de festival.

À jamais enroulé, pour toujours réinventé : le chignon n'a pas fini d'en faire voir de toutes les coiffures à nos mèches !

https://www.jeanlouisdavid.com/article/-hair-story-le-chignon-a-travers-les-epoques_a5772/1