Chapitre F3) histoire du maquillage du cinéma
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Meta description 320
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filles
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Bruiteur
Cadreur !
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Coiffeur
Comédien
Compositeur de musique
Costumière
Critique de film
Décorateur
Directeur de plateau de doublage
Directeur de casting
Directeur de la photographie (chef op)
Directeur de la production
Eclairagiste !
Exploitante de salle de cinéma
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Réalisateur de film d'animation
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Réalisateur d'effets spéciaux numérique
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Makeup artistes classique
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C’est un terme anglais qui est l’abréviation de Visual effects (effets visuels). On le préfère aujourd’hui au terme français « effets spéciaux » qui a toujours été un peu fourre-tout. Dans le jargon américain, on divise les trucages en différentes catégories : les « practical effects » sont les effets spéciaux réalisés devant la caméra en direct comme la pluie ou la neige, tandis que les « visual effects » sont ceux réalisés à partir d’une image déjà créée. Cela comprend tout ce qui relève de la retouche d’image.
Les effets spéciaux sont des techniques utilisées au cinéma pour créer l'illusion d'actions et simuler des objets, des environnements, des personnages ou des phénomènes qui n'existent pas dans la réalité ou qui ne pourraient pas être filmés au moment du tournage. On parle aussi de trucages, ou truquages.
Une animatronique (contraction d'« animation électronique ») est une créature robotisée ou animée à distance par des câbles ou par radiocommande, réalisée en général avec une peau en latex et des mécanismes internes permettant de lui donner une apparence de vie. Il s'agit parfois de simples câbles qui sont actionnés à distance par des opérateurs, pour réaliser une action simple.
Les modèles les plus sophistiqués disposent de servomoteurs radiocommandés. Les mouvements les plus complexes peuvent être enregistrés par un ordinateur et rejoués à volonté. La société Disney a développé sur ce dernier principe les audio-animatronics (terme anglais car c'est une marque déposée) dont les mouvements sont synchronisés avec une bande sonore.
Ces robots sont utilisés dans beaucoup de films de science-fiction ou d'action et dans des parcs d'attraction, la plupart du temps dans des attractions de type parcours scénique. Plusieurs entreprises se sont spécialisés dans le domaine comme Sally Corporation, Heimotion ou Garner Holt Productions par exemple.
L’horlogerie regroupe la science, la technique, l'art, l'industrie, le commerce des instruments propres à mesurer le temps1.
On peut distinguer trois catégories d'horlogeries :
l'horlogerie ancienne décrivant différents types d'instruments, dits horologia pouvant indiquer les heures anciennes, tels les cadrans solaires, horloges hydrauliques, sablier ;
l'horlogerie traditionnelle à l'origine entièrement mécanique, invention de la fin du xiiie siècle dite simplement horlogerie ; elle concerne les horloges mécaniques, montres et pendules ;
l'horlogerie actuelle où les mécanismes d'horlogerie mécanique sont remplacés par des fonctions non mécaniques : systèmes électroniques, informatiques, etc.
Il se peut que des instruments soient à la croisée de catégories différentes comme les horloges électriques ayant des composants mécaniques et une motorisation électrique par exemple.
La biomécanique est l'exploration des propriétés mécaniques des organismes vivants ainsi que l'analyse des principes de l'ingénierie faisant fonctionner les systèmes biologiques. Elle traite des relations existantes entre les structures et les fonctions à tous les niveaux d’organisation du vivant à partir des molécules, comme le collagène ou l’élastine, aux tissus et organes. La biomécanique caractérise les réponses spatio-temporelles des matériaux biologiques, qu'ils soient solides, fluides ou viscoélastiques, à un système imposé de forces et de contraintes internes et externes.
Outre la mécanique classique, la biomécanique fait appel à diverses disciplines et techniques comme la rhéologie, pour étudier le comportement des fluides biologiques comme le sang, la résistance des matériaux, pour modéliser les contraintes subies par les tissus comme le cartilage des articulations ou encore les os, la mécanique du solide pour analyser la motricité et la locomotion, depuis les cellules individuelles aux organismes entiers, ce qui constitue une partie intégrante de la kinésiologie.
La naissance du cinéma C'est donc cette date qui est communément retenue en France comme étant la naissance du cinéma (projection payante publique d'images animées). Au programme de cette projection : l'Arroseur arrosé, le Repas de bébé, la Sortie de l'usine Lumière à Lyon. A la différence d'autres appareils de projection, le cinématographe Lumière, à la fois caméra, tireuse et visionneuse, supplantera les autres procédés de reproduction du mouvement utilisés jusqu'alors, comme le Kinétoscope d'Edison. Les frères Lumière envoyèrent des opérateurs de par le monde afin de ramener des films courts, les premiers documentaires, en quelque sorte, mais aussi les débuts d'un certain cinéma amateur. Un opérateur, filmant sur un bateau, inventa le premier travelling. Exploité de front en salles et dans des fêtes foraines, le cinéma devient vite un art populaire. Charles Pathé envoie des cameramen à travers le monde pour en ramener des scènes typiques sous forme de documentaires. Les premiers films traitent d'amour, d'épopées (premiers westerns), de burlesque. Précurseur en matière d'effets spéciaux, Georges Méliès réalise le Voyage dans la Lune avec des effets en trompe-l'œil. Il expérimente toutes sortes de techniques empruntées au monde des illusionnistes. Si les frères Lumière furent déterminants dans l'invention de la machine qui rend possible l'éclosion du cinéma, c'est Méliès qui le premier, fait du cinéma, c'est-à-dire invente et crée autre chose qu'une simple vue d'une entrée en gare ou de personnes en mouvement. Le cinéma muet Ainsi, l'un des premiers à envisager le cinéma non plus comme un témoignage mais comme un art est Georges Méliès. Il utilise les trucs et astuces en usage dans le monde des illusionnistes et les adapte pour le cinéma. Si les Frères Lumière ont inventé le cinématographe, Méliès a mis au monde l'art cinématographique. Il signe ainsi en 1902 le premier film de Science-fiction, le Voyage dans la Lune. Méliès réalise plus de 500 courts métrages, souvent peints à la main, entre 1896 et 1913. Outre Méliès, les autres grands noms du cinéma muet sont le burlesque Max Linder qui sera plus tard la source d'inspiration de Charles Chaplin, et Louis Feuillade réalisateur des premiers sérials de la Gaumont : Fantômas et les Vampires avec Musidora. On conserve aujourd'hui peu de films de cette période héroïque qui fut pourtant prolifique. La pellicule était souvent grattée et réutilisée, parfois plusieurs fois, effaçant à jamais nombre d'œuvres. Méliès, lui-même, agissait ainsi. Le cinéma parlant L'arrivée du cinéma parlant est un tremblement de terre. En 1929, 20 salles sonorisées sont recensées en France; elles passent à 1 000 en 1931 et 4 250 en 1937. Une belle génération de réalisateurs et une foule d'acteurs talentueux venant le plus souvent du théâtre, permettent la production de plusieurs chefs-d'œuvre. Le public suit : 150 millions de spectateurs en 1929, 234 en 1931 puis 453 en 1938, la progression est belle. La période révèle les premières vedettes du cinéma parlant. Citons ici Arletty, Fernandel, Jean Gabin, Raimu et Michel Simon du côté des acteurs, Sacha Guitry, Julien Duvivier, Jean Renoiret Marcel Pagnol pour ne citer qu'eux, chez les réalisateurs.
Le cinéma est né de la rencontre d'innovations dans le domaine du support photographique et dans celui de la synthèse du mouvement utilisant la persistance rétinienne. Ces recherches sont effectuées dans un but purement scientifique : s'il était question de recomposition du mouvement, il n'était pas encore question de projection. Ainsi, en 1876, Eadweard James Muybridge met au point une expérience : il dispose 12 puis 24 appareils photo le long d’un hippodrome, déclenchés par le passage du cheval. Il obtint ainsi une décomposition du mouvement en plusieurs photographies et conçoit le zoopraxiscope, lui permettant de recomposer le mouvement. Puis, en 1891, Edison crée le kinétographe, première caméra de prise de vue. Les films tournés n'étaient pas projetés mais regardés à travers une visionneuse baptisé Kinétoscope. La date de l'invention d'Edison ne peut pas être considérée comme date de naissance du cinéma car le Kinétoscope ne permet pas de projeter le film . Edison ne s'intéresse d'ailleurs pas à la projection, jugeant que cela tuerait rapidement l'intérêt du public pour l'invention.
Les frères Lumière, bien qu'ils n'aient pas directement créé le Cinématographe (invention de Léon Bouly en 1892), en déposent le brevet le 13 février 1895. Ils tournent quelques films en 1894 et en effectuent des projections privées en 1895. Cette même année, ils décident d'organiser une projection publique payante, le 28 décembre 1895, au salon Indien du Grand Café, à Paris.
A sa naissance, le cinéma est muet, la barrière de la langue n'existe pas puisque l'image est universelle. Le cinéma va pourtant connaître dans cette période des évolutions majeures.
Le problème du son mobilise quelques esprits et on met en place à Paris plusieurs salles sonorisées dès 1912, le Gaumont Palace au premier chef. Les compagnies sont toutefois hostiles à cette évolution et parviennent les premières années à bloquer toute évolution en ce sens. L'enjeu linguistique était déterminant car la France, désormais grignotée par les productions américaines et danoises notamment, ne pouvait pas se permettre le luxe de se contenter du seul marché francophone.
Progrès techniques du cinéma
(1786-1837Joseph Plateau
(1801-1883) E. J. Muybridge
(1830-1904) Etienne-Jules Marey
(1830-1904) Emile Reynaud
(1844-1918) Thomas Edison
(1847-1931) Louis Lumière
XVIe : La caméra obscura étudiée par Léonard de Vinci est utilisée par les peintres et les graveurs.
1671 : Le jésuite Athanase Kircher décrit la lanterne magique dans son ouvrage Ars magna Lucis & Umbrae.
1798 : Robertson propose ses fantasmagories qu’il réalise avec une lanterne magique.
1816 : Le 5 mai, Nicéphore Niépce obtient le premier négatif dans une chambre noire de 4cm de côté sur un papier sensibilisé au chlorure d'argent.
1824 : l'héliographie de Niépce permet d'obtenir des "point de vue" de bonne qualité mais nécessitant plusieurs heures d'exposition.
1825 : Invention du thaumatrope par Fitton et Paris.
1829 : Joseph Plateau énonce la première théorie de la persistance rétinienne. En 1833, il construit le phénakistiscope, disque de carton percé de fentes reconstituant le mouvement.
1834 : Horner invente le zootrope.
1837 : Jacques Daguerre reprenant, l'heliographie de Niépce, met au point le daguerréotype qui permet un temps d'exposition compris entre 5 et 40 minutes et fixe les images sur une plaque de cuivre argentée.
1839 : Henry Langdon Childe fait évoluer la lanterne magique en introduisant des images en fondu.
1869 : John W. Hyatt fabrique le celluloïd.
1873 : Eadweard James Muybridge établit un dispositif photographique permettant de décomposer les mouvements du cheval.
1877 : Emile Reynaud invente le praxinoscope puis, en 1880, le praxinoscope à projection dont se sert E. J. Muybridge en 1881 pour animer des photographies. En 1888, il dépose le brevet du théâtre optique. En 1892, il présente au musée Grévin les premières projections pantomimes lumineuses au moyen de son théâtre optique.
1879 : Emploi en photograhie du gélatino-bromure d’argent qui permet de réduire le temps d’exposition à 1/500 seconde.
1882 : Etienne-Jules Marey construit un fusil photographique et met au point le chronophotographe à plaque fixe puis en 1887 le chronophotographe à pellicule.
1887 : Hannibal Goodwin met au point une pellicule souple de nitrate de cellulose dite « film ».
1888 : Thomas Edison et W. Dickson construisent un phonographe optique.
1889 : G. Eastman met au point une pellicule souple. Edison et Dickson lui commandent des pellicules qu’ils ont l’idée de perforer.
1891 : Edison et Dickson déposent un brevet pour une caméra qu’ils appellent kinétographe, et un appareil à vision individuelle reconstituant le mouvement : le kinétoscope. En 1894, Dickson tourne les premiers films pour le kinétoscope et les premiers kinetoscope parlors s’ouvrent. W. Paul construit des kinétoscopes de contrefaçon dès 1895.
1894 : Louis Lumière met au point un nouveau système d’entraînement de la pellicule, et fait construire par E. Moisson le prototype d’un appareil susceptible d’enregistrer, de projeter et de tirer les films.
1895 : Les frères Lumières déposent le brevet du cinématographe (13 février). Louis Lumière tourne La sortie des usines Lumière. Première projection publique et payante du cinématographe Lumière dans le salon Indien du Grand Café à Paris le 28 décembre.
Edison acquiert le brevet d’un projecteur pour les films du kinétoscope et lance le vitascope (1ère projection publique : 23 avril 1896)
1896 : Diffusion du cinématographe Lumière dans le monde entier.
Georges Méliès tourne ses premiers films.
1897 : Incendie du Bazar de la Charité.
Méliès construit un studio à Montreuil.
Fondation des premières compagnies de production de films (Gaumont, Pathé, …)
1898 : Films à plans multiples de Méliès.
1900 : Exposition universelle à Paris et le Cinématographe géant Lumière.
1902 : Construction des studios Pathé à Vincennes, Voyage dans la Lune de Méliès
1915 : technicolor bichrome
1915 : Rotoscopie
1927 : Le 6 octobre, Le chanteur de jazz exploite un procédé de sonorisation appelé Vitaphone. La bande sonore comporte tout juste 281 mots. Mais le succès est immédiat et permet aux producteurs, les frères Warner, d'échapper à une faillite.
1932 : technicolor trichrome
1932 : Invention de la première dolly
1933 : John P. Fulton met au point un système complexe de cache et contre-cache pour les trucages de L'homme invisible de James Whale
1945 : La grue Chapman
1952 : début de l'âge d'or de la 3D
1953 : La Fox propose , La Tunique, le premier film en CinémaScope
1967 : La caméra vidéo Portapack de Sony
1972 : Le Steadicam, inventé en 1972, est utilisé au cinéma en 1976.
1976 : La Louma
1982 : Tron, premier film grand public réalisé en images de synthèse
Laurent Mannoni : Le grand art de la lumière et de l'ombre. Editeur Nathan Université, 1999.
découvre la gélatine
Denis Papin né à Chitenay dans le blaisois (région de Blois) le 22 août 1647 et mort à Londres le 26 août 17131, est un physicien, mathématicien et inventeur français, connu notamment pour ses travaux sur la machine à vapeur.
La première gélatine est obtenue par Denis Papin à la fin du xviiie siècle qui la voyait comme substitut de viande pour alimenter la population pauvre6. Au xixe siècle, l'administration favorisa la recherche de nouveaux types d'aliments économiques. Le chimiste Jean-Pierre-Joseph d'Arcet s'enthousiasma particulièrement pour la gélatine. De nombreuses recherches furent entreprises, en particulier de 1841 à 1846 par Claude Bernard, sur les conseils de son maître François Magendie, qui avait démontré la nécessité d'une source externe d'élément azoté. Ces expériences furent peu concluantes, mais c'est seulement au début du xxe siècle que la raison en fut comprise, c'est-à-dire l'absence dans la gélatine de tryptophane (non fabriqués par l'organisme)7
inventeur d'automates
Jacques Vaucanson, ou Jacques de Vaucanson1, né le 24 février 1709 à Grenoble et mort le 21 novembre 1782 à Paris, est un inventeur et mécanicien français. Il a inventé plusieurs automates.
voir aussi rober houdan et Georges Méliès
alain folgoas :
Le maquillage est une des plus anciennes coutumes de l’humanité. Des signes distinctifs relativement bien dessinés sur la peau avec de la cendre et des colorants naturels servaient à l’origine à reconnaître les membres d’un clan, puis d’une tribu. Plus tard, une valeur spirituelle s’est ajoutée à cette fonction de relier entre eux les hommes d’un même peuple, d’une même croyance. Cette coutume a perduré jusqu’au début du XXe siècle dans certaines régions du monde, c’est dire si cela avait une importance considérable.
Outre cette valeur de signe de reconnaissance, on s’aperçut vite que cela pouvait être joli, décoratif, et peu à peu le « maquillage » évolua dans ce sens.
Les anciens Égyptiens découvrirent un médicament composé à base de cendres de saule et d’amande et de malachite pulvérisée qui les protégeait contre les infections dues aux moustiques, et se le mettaient dans les yeux. Ce fut l’origine du Kohl, l’écorce de saule étant riche en acide salicylique, base de l’aspirine synthétique qui ne fut découverte que dans la seconde moitié du XIXe s. On s’aperçut vite aussi de la beauté d’un œil sain ourlé de kohl.
Au soleil, on bronzait fortement, mais les rougeurs dues aux coups de soleil étaient masquées de blanc en pommade. Cette technique sera reprise par les Grecs et les Romains qui découvrirent en plus le charme du rouge à joues sur le fond blanc, ainsi que la coloration des cheveux en bleu, rouge ou jaune pour les personnages en vogue (aujourd’hui on dirait in ou branchés). Au Moyen Age, puis à la Renaissance, on utilisa encore cette technique de maquillage un peu plus discrètement, mais la pommade 3, la céruse, faisait des ravages : à base d’oxyde de plomb, c’est un poison qui provoque le saturnisme, maladie grave pouvant entraîner la mort. Elle est maintenant formellement proscrite de la cosmétologie moderne et remplacée par des oxydes de titane ou de zinc, ce dernier ayant de plus des vertus cicatrisantes.
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l'art n'embellit la figure que s'il ne se montre pas."
Il était une fois...la beauté et les femmes...L'usage des cosmétiques remonte à la nuit des temps...C'est dans la Bible que l'on évoque les premières pratiques du maquillage, et les premières palettes ont dix mille ans. Les recherches archéologiques ont permis de dater de nombreux accessoires de maquillage ainsi que des pots et des jarres contenant encore leurs produits et ce dès 5000 ans av.JC.Cléopâtre, Néfertiti... beautés intemporelles et énigmatiques...Les cosmétiques les plus anciens ont été retrouvés dans les sépultures en Égypte et remontent à la 1ére dynastie (vers 3100-2907 av.JC).A cette époque les femmes égyptiennes utilisaient des pots d'onguents parfumés (à base d'huile végétale, de palme, d'olive ou de noix mélangés à des herbes aromatiques) pour protéger leur peau du vieillissement et de la déshydratation causés par le soleil.Et puis commence le maquillage du visage et du corps.Au départ celui-ci est réservé aux prêtres et aux rites mortuaires qui gardent leurs précieux secrets. La peau est enduite d'une préparation ocre jaune qui donne des reflets or, les joues sont rehaussées d'ocre rouge, les veines du buste et des tempes sont soulignées de bleu, les yeux, comme le montre de nombreuses représentations, sont toujours maquillés : La légendaire Néfertiti . Sur les paupières inférieures une teinte vert foncé et sur les paupières supérieures du khôl, à base d'antimoine ou de suie.Le khôl avait pour vertu de protéger des agressions du vent et du sable. Il servait à entourer l' oeil d'un long et large trait et à épaissir les sourcils. Les fards contenaient aussi des plantes médicinales pour prévenir des ophtalmies.boite à maquillage chinoise Le maquillage dans l'Égypte ancienne
Femme égyptienne : La teinte la plus populaire est le vert profond du Moszimit, malachite broyée de Syrie. Le turquoise, les argiles rouges, ou les violettes mélangées avec des oxydes de cuivre ou de fer, permettent d'obtenir de nouvelles nuances, très prisées. La légendaire Cléopâtre préférait le bleu marine sur la paupière supérieure et un vert d'eau pour la paupière inférieure. Les cils sont maquillés avec une pâte de khôl et de graisse. Quant aux lèvres, elles sont avivées avec une touche de rouge minéral. Les ongles sont polis et colorés au henné. La belle Hélène, les dieux et déesses de l'Olympe...: Dans la Grèce naissante, notamment à Athènes et Sparte, le maquillage est un temps interdit et réservé aux courtisanes. La beauté est avant tout harmonie des proportions et des formes idéales...
Au XIIème et VIIème avant notre ère l'accent est mis sur la propreté. : Selon Hippocrate chacun se doit de faire de l'exercice physique régulier, des bains fréquents (à base d'huile d'olive, d'amande ou de sésame). On se lave les cheveux et les dents, on s'enduit le corps avec des onguents aromatiques.Aphrodite, dite Vénus d'Arles : Blonde ou rousse, le teint clair est préservé. Jusqu'au IIIème S. on ne se maquille pas ou peu à l'exception des sourcils qui doivent avoir la forme d'un arc unique et se toucher. Et puis au fil du temps les parfums et les fards font leur apparition, apportés d'Égypte et d'Asie Mineure. Aspasie, célèbre pour son esprit et sa beauté, compagne de Périclès, a écrit deux ouvrages sur l'art de se farder. On s'enduit de céruse au plomb pour éclaircir le teint. Galien dénoncera d'ailleurs les méfaits vénéneux de cette craie. Au IIème siècle on se noircit au khôl ou à la suie, et on se rougit les joues à la racine d'orcanète, ou avec de la mûre écrasée.Et les romaines dans tout ça... : Au début de l'Empire, à Rome, les patriciennes passent des heures aux bains. Elles se maquillent et se lavent méticuleusement. Toilette, coiffure, maquillage sont l'objet d'une longue préparation chaque matin. Ovide écrit en IV avant J.-C. un code de la coquetterie, "Les Cosmétiques". Il y fournit de nombreux conseils et "recettes" de beauté. "Que votre amant ne vous surprenne pas avec vos boites étalées sur la table: Beauté chaste et fière... reines, princesses, chaudron magique et ...Les visages impassibles, empreints de résignation, de foi traduisent les préceptes de la foi chrétienne. Le maquillage est diabolique. Il est considéré comme un subterfuge qui dissimule l'horreur et la puanteur réelles du corps et de l'âme. Il mène à la luxure et la débauche, anéantissant l'entreprise de l'homme. Une seule couleur est tolérée, "le rouge de la pudeur". Judith ....La " belle" qui bouleverse le cœur des chevaliers a la peau " blanche comme lys, lait ou aubépine ". A l'époque les nobles utilisent des onguents faits de cendre de hérisson, de sang de chauve-souris, de sulfure d'arsenic, de chaux vive, des décoctions de lézards verts dans de l'huile de noix, du soufre pour blondir leur chevelure... préparés dans un chaudron magique!,Et la Renaissance italienne ...avec la beauté botticelienne La beauté est à la fois charnelle et céleste : C'est Vénus Elle voit apparaître des femmes aux fronts épilés, les cheveux blonds, tressés et entrelacés de pierres précieuses et de perles. La femme doit être belle et attirante... Simonetta Vesucci ....Elle a le teint diaphane, les lèvres, les joues et les ongles rouges, des cheveux dorés; le fameux blond vénitien qu'elles obtiennent en s'enduisant d'un mélange de safran et de citron, puis elles restent au soleil la tête couverte d'un chapeau sans calotte et le corps protégé de voiles. Cependant les recettes de beauté restent tout aussi dangereuses qu'au Moyen Âge puisque les femmes se blanchissent à la céruse et au sublimé, solutions toxique à base de plomb et de mercure, qui rongent la peau jour après jour. La Réforme et la Contre-réforme§ C'est à nouveau le règne de la pudeur. La coquetterie est promise aux feux de l'enfer. La beauté doit être majestueuse. La couleur s'efface sous l'uniforme noir . Seules les perles et la dentelle sont tolérées. Femme à sa toilette . Mais une partie des femmes réagissent et ouvrent des salons . La fin du XVIIème siècle sera marqué par la folie des édifices capillaires et des mouches. Les femmes se fardent terriblement. Le blanc et le rouge les rendent si affreuses et dégoûtantes que Boileau conseille au mari d'attendre, que le soir, sa femme " ait étalé son teint sur sa cornette, et dans quatre mouchoirs de sa beauté salis, envoie au blanchisseur et ses roses et ses lys". Les produits utilisés sont le blanc de céruse, le sublimé et le fameux rouge d'Espagne, toujours aussi toxiques. Le XVIIIème siècle ...à la Cour du Roi Soleil et l'Empire ! Toutes les gammes de rouge éclatent sur les visages en un véritable feu d'artifice. On se farde de jour comme de nuit(même pour dormir!). Le naturel est proscrit, seul le rouge est porté et adoré. Ces dames en font d'ailleurs une consommation si excessive que l'on pense instaurer un nouvel impôt! Les coiffures sont de véritables chef-d'œuvre démesurés, ornés d'une multitude de d'accessoires; Madame de Pompadour , Madame Récamier ......Heureusement la fin du XVIIIème siècle voit le retour de la simplicité, d'un certain naturel. On se maquille beaucoup moins; le visage est fin, le teint porcelaine et frais, les lèvres douces. Bien que toujours bouclés et poudrés, les cheveux apparaissent dans un style savamment "décoiffé". C'est la fin des monstrueuses coiffures. L'hygiène longtemps délaissée revient et marque son appartenance à une certaine classe sociale notamment grâce à de nouveaux cosmétiques et produits parfumant. Madame Récamier symbolise parfaitement la beauté de son époque. .....Les muses romantiques... Teint d'albâtre, cheveux ébène, regard sombre, cernes bleutés, fragilité, taille de guêpe, c'est ainsi qu'elles incarnent " la beauté mélancolique" : L'allure du désespoir. Et pour paraître encore plus ténébreuses elles s'enduisent le visage de décoctions de safran et d'encre bleue pour obtenir des cernes bien bleutés et des reflets bistrés. A l'exception de la poudre blanche, essentiellement réservée à la bourgeoisie, et d'une petite "touche" de rouge , le XIX ème est le siècle où les femmes utilisent le moins de maquillage. Celui-ci est réservé aux actrices sur scène et aux prostituées....La princesse de Boglie ....Au XIX ème siècle l'accent sera mis sur l'hygiène; les ouvrages sur les soins du visage et du corps se multiplient Et le XX ème siècle!!! Heureusement les progrès de la recherche en cosmétologie ont apportés des produits de beautés qui permettent aujourd'hui de se maquiller et de se soigner sans risque. Le maquillage est plus sobre, plus subtil afin d'éclairer le visage. Il a pour but d'idéaliser la femme, de la rassurer et de donner une nouvelle dimension à son pouvoir de séduction.
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On appelle maquillage l'utilisation de produits cosmétiques pour l'embellissement du visage, notamment de sa peau et la modification des traits du visage et du corps pour la création de personnages au cinéma ou au théâtre.
Le maquillage va de la beauté à la réalisation de monstres dans le cadre des effets spéciaux, en passant par le maquillage artistique, cinéma et le body-painting.
Dans les domaines audiovisuels et de la mode, le maquillage est réalisé par un(e) professionnel(le), le maquilleur, la maquilleuse au féminin.
Historique
Le maquillage comme les cosmétiques est très ancien.
Trois mille ans avant Jésus Christ, les égyptiens connaissent déjà le maquillage : rouge à lèvres, khôl, maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et demalachite. Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce et dans l'Empire romain
Au Ier siècle, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge Des femmes telles que Cléopâtre se maquillaient énormément, mais les produits de l'époque étaient essentiellement fait de produits toxiques comme les métaux, qui détruisaient l'apparence de la peau et provoquaient un vieillissement prématuré de cette dernière.
C'est au retour des croisés que le maquillage se répand en Europe du nord où il n'était utilisé que pour les peintures rituelles. Dès le XIIIe siècle, les nobles usent de fond de teint, deteinture à cheveux et de parfum. Au XVIe siècle, les femmes se poudrent à la céruseet à l'ocre rouge et se colorient les lèvres avec un mélange de teinture de cochenille.
Dès le XVIIe siècle le maquillage est utilisé dans toutes les classes sociales.
Le maquillage moderne fut rendu populaire par le cinéma dans les années 1920
Jusqu'au début du XIXe siècle les cosmétiques contiennent du plomb, les produits modernes sont testés en laboratoires et fabriqués avec des produits neutres comme le talc, le kaolin, l'amidon de riz auxquels sont ajoutés des huiles et des colorants de synthèse
Les progrès de la recherche en cosmétologie ont permis de développer des produits de maquillage et de soins pour le visage sans risques pour la santé ni la peau. De nos jours, le maquillage est plus subtil. Les femmes cherchent à faire ressortir leur beauté naturelle et à illuminer leur visage. Un célèbre maquilleur de chez M.A.C a un jour dit: ” le maquillage est un outil pour donner confiance et apprécier la beauté intérieure et extérieure. “
COMMENT SE MAQUILLAIT ON A L'EPOQUE ?
Avant Jésus Christ :
Les premiers maquillages sont évoqués dans la bible et les toutes premières palettes auraient plus de 10 000 ans. Mes ces palettes n'avaient pas la forme ni l'aspect que nous leur donnons aujourd'hui. En effet, les archéologues ont découvert des petites jarres de terre cuite contenant certains produits, a priori, destinés au maquillage. Cependant, aucune certitude n'existe quant à la manière dont on se maquillait... En effet, les portraits les plus anciens que nous connaissons représentant des personnes maquillées sont ceux des Egyptiens.
Dans l'Egypte ancienne : l'apogée de la beauté et des cosmétiques
Les premiers maquillages et leurs ustensiles ont été retrouvés dans des sépultures datant de 3000 avant Jésus Christ. A cette époque, outre le maquillage, les premiers gestes de beauté et de soins esthétiques ont été donnés.
Les femmes avaient d'ailleurs pour habitude de s'enduire le corps de produits à base de différentes huiles (végétales, de palme, d'olive, de noix) mélangées à certaines herbes parfumées.
Ces huiles ont la spécificité de lutter contre le vieillissement prématuré de la peau. Dans une région si ensoleillée que ne l'est l'Egypte, on peut deviner que ces femmes avaient dors et déjà trouver comment protéger leur peau.
Vient ensuite le maquillage, qui été d'abord réservé aux prêtres et rites funéraires. Ils avaient pour habitude de s'enduire le corps d'ocre jaune/doré et de rehausser leurs joues avec de l'ocre un peu plus orangée.
On se maquillait également de bleu les veines des tempes et du buste. Bien évidemment, comme nous le montre de nombreuses fresques les yeux étaient toujours maquillés. La teinte la plus populaire de cette époque est le vert profond de Moszimit. Il s'agit d'une roche malachite broyée venant de Syrie. Mais certaines nuances existent et elles étaient d'ailleurs très appréciées. Elles étaient toujours créées à partir de roches broyées, de fleurs et d'oxyde de fer.
Certains mélanges pouvaient donner des couleurs très irisées. Quant aux lèvres, elles étaient légèrement rehaussées ; et les mains et ongles étaient maquillés de henné. Outre les vertus esthétiques que procuraient le maquillage, celui avait deux autres dimensions : pratique et spirituel, comme cela l'est expliqué plus bas.
Dans la Grèce antique : La beauté donnée par la nature
A cette époque, la beauté n'était pas une question de coquetterie : on naissait beau ou pas. En effet, dans la Grèce antique l'idéal de la beauté était avant tout donné à un visage harmonieux, aux bonnes proportions du corps et à des formes très féminines ou masculines. Outre, ses attraits physiques, la beauté était également une question de propreté. Hippocrate précise que la beauté passait principalement par l'exercice physique, la fréquentation des termes ou l'on prenait des bains aux huiles essentielles et où on se parfumait.
Le maquillage, quant à lui est exclusivement réservé aux familles riches et influentes, mais on se maquillait de manière très discrète.
La plus part du temps, on ne se maquillait que les sourcils qui devaient définir un arc de cercle parfait, voire même, selon certains, se toucher au milieu. On se fardait de céruse de plomb pour s'éclaircir la peau. Il en est de même chez les Romains, ou on prenait des bains méticuleux. La préparation des femmes prenait beaucoup de temps, notamment pour les cheveux qui étaient coiffés avec beaucoup d'attention.
Au moyen âge : La beauté prude
C'est ici l'époque de la beauté chaste qui symbolise la foi chrétienne. En effet, le maquillage est considéré comme diabolique car il sert à cacher les défauts du corps que Dieu a créé. Le maquillage menait à la luxure et à la débauche. La seule couleur qui était tolérée était le rouge qui maquillait ainsi les lèvres des femmes. Le top de la beauté était la blondeur, on faisait certaines "potions" à base d'animaux pour éclaircir ses cheveux.
La renaissance (vers 1500) : La beauté botticellienne
A cette époque, on idéalisait la femme : elle se devait d'être belle et pleine de formes harmonieuses. On voit apparaître des sourcils épilés, des coiffures de rêves tressées et entrelacées à l'équilibre subtil défiant toute pesanteur. On porte des bijoux et des pierres précieuses. C'est également l'époque du rouge carmin que l'on étalait sur les lèvres et les ongles. Mais le must de la beauté était, ce qu'on appelle aujourd'hui, le blond vénitien.
On l'obtient en s'enduisant les cheveux de citron et de safran et en les exposant des heures au soleil. Mais attention, il fallait se couvrir pour ne pas brunir sa peau. En effet, la peau de porcelaine était de rigueur. Pour se blanchir davantage, on s'enduisait de céruse, solution toxique à base de plomb qui ronge la peau.
Le XVIIe siècle : la beauté contredite
La pudeur règne de nouveau sur le monde de la beauté. Elle doit être simple mais surtout majestueuse. On s'habille de noir pour camoufler son corps, le montrer serait signe de luxure. Les femmes, portaient de la dentelle blanche et des perles, seuls accessoires qui étaient autorisés. Cependant, c'est à cette époque qu'apparaissent les premières ébauches du féminisme. Certaines libre-penseuses se coiffent par des édifices impressionnants et ponctuent leur visage de "mouches".
Toutes les femmes se fardent énormément. Tellement, que certains écrits les disent "affreuses" et qu'elles se démaquillaient avec plus de quatre mouchoirs qu'elles envoyaient à la blanchisserie (Boileau). On utilise toujours de la céruse pour se blanchir et du rouge d'Espagne, très toxique aussi, pour ses lèvres.
Chez le Roi Soleil : une explosion de couleurs
La beauté devient un véritable feu d'artifice et le naturel n'est aucunement de rigueur. Les rouges éclatent, les teints sont blancs relevés de rouges aux joues, les coiffures deviennent de véritable chef-d'œuvre, pour les femmes comme pour les hommes. On se maquille de manière non stop, même pour aller se coucher. C'est d'ailleurs à cette époque que l'on camouflait ses boutons suintants sans jamais les laisser respirer ! Au lieu de se laver, on maquillait sa saleté. Le maquillage devient un phénomène grandissant au point que l'on réfléchissait même à le taxer!
À la fin du XVIIIe siècle : simple et belle.
La beauté est toujours très importante, mais c'est la beauté naturelle qui prime. On se maquille moins. On utilise davantage des couleurs pastelles, plus discrètes, pour se créer des teints toujours aussi clairs mais frais, des visages fins et des lèvres simplement irisées. La beauté passe par le naturel. Les coiffures à l'architecture robuste et éternelle, laissent place à des cheveux subtilement décoiffés. L'hygiène revient en force et elle démarque les différentes classes sociales. Apparaissent également de nouveaux produits cosmétiques et parfumant.
La mouche est un faux grain de beauté employé pour faire ressortir la blancheur du teint ainsi que dissimuler certaines imperfections (syphilides, herpès) des marquises et courtisanes sous l'Ancien Régime. Elle était constituée de mousseline noire, collée sur le visage. Elles étaient très en vogue au XVIIe et au XVIIIe siècle, voire un peu au début du XIXe siècle. D'autre part, la localisation de la mouche sur le visage possédait une symbolique particulière qui donnait des précisions sur le tempérament et la personnalité de l'utilisatrice à un moment donné. Les romains et les égyptiens les utilisaient déjà de leurs temps pour camoufler de petits boutons.
À la fin du XIXe siècle : l'allure du désespoir.
On parle ici de beauté mélancolique : cheveux noirs, teint blafard, cernes légèrement rehaussées d'encre bleue. On se rend ténébreux ! A l'exception d'une petite touche de rouge sur les lèvres, utilisée par les bourgeoises. Les femmes très maquillées étaient les actrices sur scène.
Certains produits sont utilisés plus fréquemment que d'autres. Les plus courants sont le vernis à ongles; l'anti-cerne; l'autobronzant; le ligneur (dit l' eye liner); le fard comprenant le fard à joues (dit le blush), le fard à paupières (dit l' ombre à paupières), le fard à cils (semblable au mascara), le fard à lèvres (dit le rouge à lèvres); le fond de teint; le khôl (crayon conçu pour l'intérieur de l'œil); le crayon pour les yeux; le mascara; la poudre; le gloss (dit lebrillant à lèvres); le rimmel; sans oublier le démaquillant.
Maquillage de mariage Libanais ( une beauté )
Selon la maquilleuse professionnelle Dominique de Vorges l'ordre idéal pour appliquer son maquillage serait le suivant :
Le fard s'applique souvent à la fin du maquillage, après le rouge à lèvres, afin d'être en harmonie avec celui-ci.
Dans l'Égypte ancienne, améliorer son apparence relevait aussi d'un sens spirituel. Une perruque volumineuse sculptée dans de la cire d'abeille exprimait par exemple un symbole très fort, qui reliait son porteur à Hathor, la déesse des festivités et de l'amour. Les fards à paupières verts (wadju) invoquaient peut-être sa protection.
Après la mort, les cosmétiques devaient créer une apparence juvénile et fertile, jugée essentielle pour renaître dans l'au-delà. Utilisé par les deux sexes, le maquillage possédait également des vertus plus terre à terre. Le fard à paupières noir - appelé mesdemet dans l'Antiquité et pour lequel le mot arabe khôl s'emploie aujourd'hui - aurait éloigné les mouches, protégé des rayons aveuglants du soleil et joué un rôle de désinfectant, grâce au sulfure de plomb et au chlore qu'il contenait.
Dans le climat très sec de l'Égypte, les huiles et les crèmes, souvent parfumées, hydrataient la peau. De nombreux traitements antirides existaient aussi. Les femmes portaient également des cônes de graisse parfumée.
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!!!!! histoire du maquillage !!!!
Du début :
De tout temps, hommes et femmes ont cherché à sublimer leur beauté grâce à des produits cosmétiques. L'utilisation de maquillage remonte à la nuit des temps et il est probable que les hommes préhistoriques pratiquaient déjà la peinture corporelle.
si l’on en trouve les premières traces écrites dans la Bible, l’archéologie a permis de retrouver des accessoires et des cosmétiques remontant à 5000 ans avant JC.
3000 ans avant notre ère, les Egyptiens utilisaient déjà des onguents et des huiles parfumées et maquillaient leur visage et leur corps à l’aide de différents colorants :
- rouge à lèvres à base de rouge minéral
- khôl à base d'antimoine ou de suie sur les paupières supérieures et les cils
- coloration au henné sur les ongles.
Il existe depuis toujours une forte croyance, chez les Egyptiens, ainsi que chez d'autres populations du monde antique... En effet, il paraitrait qu'à l'origine, le maquillage sur les lèvres permettait d'empêcher le diable d'entrer dans le corps de l'individu par la bouche. De la même façon, le Khôl des yeux avait pour but de protéger du mauvais oeil. En effet, les Egyptiens appliquaient ce khôl en cercle autour de leur yeux. Nous savons de manière plus scientifique qu'un cercle sombre dessiné autour de l'oeil absorbe la lumière du soleil et, en conséquent, minimise le reflet dans l'oeil.
Le khôl avait pour vertu de protéger des agressions du vent et du sable. Il servait à entourer l' oeil d'un long et large trait et à épaissir les sourcils. Les fards contenaient aussi des plantes médicinales pour prévenir des ophtalmies.
De plus, ces hommes et femmes pratiquaient déjà tous les rites de beauté que nous utilisons aujourd’hui ainsi que des soins du corps.
Certains ingrédients comme le limon du Nil s’utilisaient comme substance saponifiée, que les hommes et les femmes frottaient sur leur corps, pour obtenir une desquamation de la peau, en s’enduisant ensuite d’une huile, généralement parfumée.
Ces techniques et produits ont vite été transformés en fards et toutes sortes de produits de beauté, ce qui a permis de les commercialiser en les négociant dans certains pays d’Asie mineure et d’Afrique du Nord.
Finalement, nous pouvons conclure qu’à cette époque, chez les Egyptiens, la cosmétique et le maquillage étaient importants, d’une manière symbolique avant tout, mais aussi et surtout d'une manière très naturelle.
Les Croisés ont rapporté le maquillage en Europe du Nord à partir du XIIème siècle.
Dès le XIIIème siècle, les nobles utilisaient du fond de teint, de la teinture pour les cheveux et du parfum.
Au Ier siècle, la mode voulait que l’on s’éclaircisse la peau avec de la céruse et de la craie, qu’on souligne le regard d’un trait de khôl et que l’on rehausse son teint et ses lèvres avec du rouge. D’où le recours, abusif parfois, à des fards, poudres de riz, mais aussi des mouches, faux grains de beauté faits de mousseline noire, collés sur le visage ou la poitrine, pour faire ressortir cette blancheur du teint.
A partir du XVIIème siècle, l’usage du maquillage s’étend dans toutes les classes sociales. Alors qu’au XVIIIème siècle, on abusait du rouge et on se fardait même pour dormir, le XIXème siècle est marqué par un certain retour au naturel.
L'industrialisation et les progrès scientifiques ont bouleversé le monde des cosmétiques au XXème et au XXIème siècles, avec notamment l’apparition de parfums de synthèse, de tensioactifs et de conservateurs
Le XIXème siècle
L'idéal : avoir l’air mourant
A partir de 1830, l’idéal de beauté est d’avoir l’air mourant : « avoir bonne mine était trop bourgeois ». Sur le visage, on applique des fards jaunâtres, verdâtres et bleuâtres ; les veines sont dessinées au fard bleu ; l’œil se doit d’être cerné jusqu’à la pommette. Dans cette optique, les femmes souhaitent maigrir à tout prix –alors qu’au début du siècle on les préférait potelées. Pour ce faire, elles boivent du vinaigre et ne mangent que du citron.
Des fards gras aux fards secs
Heureusement, cette tendance morbide passe et le maquillage fait une avancée spectaculaire : les fards gras de jadis laissent la place à une version sèche. C’est Alexandre Napoléon Bourjois qui les lance en 1881, après avoir crée, avec son associé, les premiers sticks gras de la parfumerie théâtrale Ponsin, dont Sarah Bernhardt était friande.
L’industrialisation des cosmétiques
La seconde moitié du XIXème siècle voit apparaître l’industrialisation des cosmétiques. Les emballages esthétiques attirent l’œil, la chimie de synthèse et la pétrochimie améliorent les formules. Pour autant, nombre de produits de maquillage sont encore extrêmement toxiques, voire mortels, le plomb, le sulfure d’arsenic et les sels de zinc étant encore utilisés comme ingrédients.
Le XXème siècle
Un maquillage individualisé
Si les périodes précédentes instauraient des modèles à suivre, le XXème siècle prône, au contraire, un maquillage personnalisé, qui s’adapte à la forme du visage. Avec l’arrivée des couleurs à la télévision, il a fallu trouver une idée pour mettre le visage des acteurs en valeur à l’écran, cela marque la naissance des visagistes et des services de relooking.
La cosmétique, symbole de la libération féminine
Avant 1910, le maquillage est amoral et réservé aux prostituées. Mais à partir de cette période, les femmes militent pour leur indépendance. Elles défilent à News York en 1912 pour le droit de vote…en arborant hardiment un rouge à lèvres écarlate. Le maquillage se démocratise alors, il est vendu à bas prix dans les grands magasins et les premiers instituts de beauté font leur apparition.
Des formules améliorées
Dès 1906, des contrôles médicaux sont enfin effectués sur les cosmétiques. La céruse, responsable de milliers de morts depuis l’Antiquité, est bannie des formules. Les cosmétiques deviennent soin. La paraffine et la vaseline y font leur grande entrée.
Les années 1910 : un teint hâlé, une bouche et de yeux marqués.
C’est seulement au XXème siècle que la mode tend vers un teint hâlé, signes de vacances au soleil. Le cinéma muet, féru de gros plans sur des visages expressifs, incite à maquiller fortement yeux et bouches, pour accentuer les mimiques des acteurs.Maybelline crée le premier mascara en 1913 et le très culte rouge à lèvres « Baiser » fait son apparition en 1927.
A partir des années 1920 :
Les publicités des magazines vantent les mérites d’une vie plus heureuse grâce au maquillage. Durant la grande dépression de 1929, les Zuniennes se privent de nouveaux vêtements, mais pas de leur maquillage. Helena Rubinstein crée de petites trousses, spécialement pour les femmes sur les champs de bataille et Elisabeth Arden conçoit une lotion colorante pour les jambes, afin de pallier la pénurie de bas.
Les années 1990 : vers un maquillage naturel.
La tendance s’axe désormais vers des produits « pour une beauté naturelle ». Les ampoules et gélules font aussi leur apparition, pour agir de l’intérieur. Et si le maquillage n’est pas encore largement utilisé par les hommes, une ligne de soins est lancée pour eux en 1985 par L’Oréal
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wiki pedia :
Traditionnellement associé aux femmes symbolisant la beauté (d'où l'expression le beau sexe), le maquillage est pourtant dès les origines utilisé par les deux sexes1.
Le maquillage comme les cosmétiques sont très anciens, probablement utilisés dès la Préhistoire pour pratiquer des rites chamaniques, des cultes funéraires ou de la fertilité2.
Dans l'Égypte ancienne, améliorer son apparence relevait aussi d'un sens spirituel. Une perruque volumineuse sculptée dans de la cire d'abeille exprimait par exemple un symbole très fort, qui reliait son porteur à Hathor, la déesse des festivités et de l'amour. Les fards à paupières verts (wadju) pouvaient invoquer sa protection. Soulignons que les cheveux crépus sont difficilement peignables et que les Égyptiens, noirs puis métissés durant les plus importantes dynasties, préféraient se raser le crâne. Les puissants et les riches se faisaient confectionner des perruques en cheveux travaillés pris aux esclaves, qu'ils coiffaient lors des cérémonies. Cette coutume se perpétua, y compris auprès des dynasties blanches (Hyksos, Grecs), après leur accession vers - 1800. « Les musées du Caire comme du Louvre conservent des perruques égyptiennes de pharaons et de hauts dignitaires, toutes composées de cheveux crépus. En toute logique symbolique, une classe dirigeante blanche n’aurait jamais eu l’idée de se coiffer de perruques composées de cheveux d’inférieurs ou d’esclaves. Et quand on sait les efforts douloureux qu’impose quotidiennement l’entretien d’une chevelure crépue, il est évident que le rasage et les perruques sont des commodités caractéristiques d’une société mélanoderme, donc noire ou fortement métissée, telle qu’était la société égyptienne il y a huit mille ans. »3
Après la mort, les cosmétiques devaient créer une apparence juvénile et fertile, jugée essentielle pour renaître dans l'au-delà. Utilisé par les deux sexes, le maquillage possédait également des vertus plus terre à terre. Le fard à paupières noir - appelé mesdemet dans l'Antiquité et pour lequel le mot arabe khôl s'emploie aujourd'hui - aurait éloigné les mouches, protégé des rayons aveuglants du soleil et joué un rôle de désinfectant, grâce au sulfure de plomb et au chlore qu'il contenait. Dans le climat très sec de l'Égypte, les huiles et les crèmes, souvent parfumées, hydrataient la peau. De nombreux traitements antirides existaient aussi. Les femmes portaient également des cônes de graisse parfumée4. Pour certaines cérémonies les femmes accentuaient leurs veines avec une poudre bleutée. Elles se maquillaient parfois les mamelons en or et les ongles avec du rouge ou de l'orangé grâce au henné. Les joues sont maquillées avec de la vase rouge et les lèvres avec du carmin.
Deux bols à couvercle avec pastilles de maquillage, pyxide avec un fard rougeâtre (Grèce, ve s. av. J.-C.)
Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce (il ne se développe vraiment qu'à partir du iiie siècle, étant auparavant plutôt un attribut des courtisanes) et dans l'Empire romain (ainsi Néron et Poppée se maquillent avec les mêmes produits au ier siècle5) : le khôl est parfois remplacé par un fard à base de safran, d'antimoine, du liège brûlé, de suie ou de cendres, les joues sont rosies par de la mûre ou de la ronce écrasée, de l'orcanette voire du cinabre6. Beaucoup de produits de l'époque à base de métaux (plomb, mercure) étaient toxiques, détruisant l'apparence de la peau et provoquant un vieillissement prématuré de cette dernière. Des traités de cosmétique sont écrits à cette époque : L'art d'aimer, Les remèdes de l'amour, Les produits de beauté pour le visage de la femme d'Ovide, traité aujourd'hui perdu d'Aspasie. Cette activité qui visait à atteindre un idéal de beauté était sujette à des controverses religieuses et philosophiques dès l'époque grecque5.
C'est au retour des croisés que le maquillage se répand en Europe du Nord où il n'était utilisé que pour les peintures rituelles. Dès le xiiie siècle, les nobles usent de fond de teint, de teinture à cheveux et de parfum. Au xvie siècle, les femmes se poudrent à la céruse et à l'ocre rouge et se colorient les lèvres avec un mélange de teinture de cochenille5. Les yeux, contrairement à la période antique, ne sont jamais maquillés pour ne pas trahir ces « miroirs de l'âme »7.
Dès le xviie siècle le maquillage est utilisé dans toutes les classes sociales, les classes les plus aisées utilisant par préciosité des fards à base de poudre d'or, d'argent, de pierres précieuses. Les manuels de civilité aux xvie et xviie siècles recommandent de ne pas ouvrir la bouche, symbole d'oralité et d'animalité, aux dents gâtées depuis l'introduction du sucre en Occident. Ainsi, le maquillage omet la bouche en ces siècles5. Les fards à base de substances métalliques, empruntés aux arts de la peinture et de la miniature, continuent à être très toxiques : « sublimé de mercure » au xvie siècle, céruse, bismuth et étain de glace pour les fards blancs, sulfure de mercure (cinabre, vermillon de mercure) ou minium pour les fards rouges à partir du xviie siècle8.
La mot maquillage a été introduit dans certaines langues et dans la langue française au xixe siècle9,10.
Le chanteur Jean-Pierre Mader se fait maquiller pendant une émission de télévision.
Le maquillage moderne fut rendu populaire par le cinéma dans les années 19205.
Jusqu'au début du xixe siècle les cosmétiques contiennent du plomb, dangereux pour la santé. Les produits modernes sont testés en laboratoires et fabriqués avec des produits neutres comme le talc, le kaolin, l'amidon de riz auxquels sont ajoutés des huiles et des colorants de synthèse5. Les progrès de la recherche en cosmétologie ont permis de développer des produits de maquillage et de soins pour le visage sans risques pour la santé ni la peau.
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hisoitre des cosmétiques wikipedia:
Un cosmétique (du grec : kosmeo, « je pare, j'orne ») est une substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec diverses parties superficielles du corps humain, notamment l'épiderme, les systèmes pileux et capillaires, les ongles, les lèvres, les organes génitaux externes, les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, protéger, parfumer, maintenir en bon état, de modifier leur aspect ou d'en « corriger » l'odeur.
Les cosmétiques sont des produits d'hygiène et d'embellissement qui restent superficiels dans leurs actions.
Plus généralement la cosmétique est l'art d'embellir les choses sans en transformer la nature intrinsèque. Le terme est par exemple utilisé en informatique pour désigner le résultat d'un traitement par une opération qui change l'apparence du résultat (présentation, ordre des éléments...) sans en changer les données.
On parle de travail cosmétique lorsque quelque chose doit subir un traitement de présentation sans être modifié en profondeur à partir du derme ou de l'organisme… Les produits cosmétiques modifient l'apparence avec des produits superficiels, maquillage, odeurs, hygiène, propreté, etc.
Au ier siècle, non sans risques pour leur santé, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse (carbonate de plomb, très toxique) et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl(contenant du plomb toxique) et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge (toxique quand il s'agissait de cinabre).
C'est avec les retours des croisades que le maquillage semble s'être répandu en Europe du Nord ; à partir du xive siècle, les nobles usent de la crème hydratante, du fond de teint, de la teinture pour cheveux et du parfum et dès le xviiie siècle les cosmétiques sont utilisés dans toutes les classes sociales.
Avec le temps, les cosmétiques ont varié selon les modes et les matières premières disponibles. Certaines recettes comme le cold cream de Galien sont encore utilisées aujourd'hui, d'autres recettes sont presque abandonnées comme les bains de bouche à l'urine. Certains produits très dangereux pour la santé (dont le fameux blanc de céruse, facteur de saturnisme) ont néanmoins été très utilisés ; jusqu'au début du xixe siècle la plupart des cosmétiques européens et nord-américains contiennent du plomb.
Au xxe siècle et surtout au xxie siècle, l'industrialisation et des découvertes changent le visage de la cosmétologie : parfums de synthèse, dérivés pétroliers, tensioactifs synthétiques et stabilisateurs d'émulsion. Ces nouveaux ingrédients ainsi que des formulations complexes réalisées par des chercheurs caractérisent les cosmétiques modernes, qui ont bénéficié pour leur large diffusion de l'avènement de la publicité.
des personnages différents interprétés par un seul artiste, ou plusieurs, ce qui a donné naissance à l’expression maquillage de composition par rapport au traditionnel maquillage de beauté destiné à présenter l’artiste à son avantage. Comme au théâtre, à l’époque du N&B certaines actrices, plus âgées que leur rôle, exigeaient un maquillage important, couvrant, leur donnant une peau lisse et une fausse allure de jeunesse, et les chefs opérateurs devaient faire des miracles d’éclairage, ou d’ombrage…, pour que l’on ne voie pas leurs rides ou leurs doubles mentons. On n’en est plus là aujourd’hui, croyez-vous ? Non, bien sûr, les techniques et produits ont évolué… mais, qui sait si on ne croisera pas encore un jour un problème de ce genre à résoudre ?
On a toujours eu recours à des perruques et postiches au théâtre et au cinéma depuis ses débuts. Méliès faisait souvent des faux nez avec une pâte à modeler cireuse assez dure, et ses faux crânes étaient d’une seule pièce en toile avec des cheveux implantés tout autour, comme on faisait à l'époque au théâtre. Cette technique est restée longtemps la seule connue et c’est encore le cliché qu’ont souvent aujourd’hui ceux qui ne connaissent pas bien le sujet. En effet, le latex d’abord puis le plastique ont depuis longtemps remplacé la toile pour simuler un crâne chauve, mais la chevelure n’y est plus attachée systématiquement car les calottes sont à usage unique pour l’écran de cinéma et doivent être changées à chaque fois – comme toutes les prothèses d’ailleurs – car le décollage détruit les bordures qui doivent être très fines pour être invisibles après collage. Une perruque complète clairsemée ou partielle est alors posée par-dessus la calotte maquillée.
Si on utilise encore de nos jours les mêmes idées et principes pour composer le look de chaque personnage dans un film de fiction, les techniques ont bien évolué et nous en reparlerons prochainement.