La cité de Nan Madol

C'est en Micronésie, à environ 1 600 kilomètres au Nord-Est de la Nouvelle-Guinée et plus exactement sur la petite ile de Pohnpei, qu'un marin irlandais découvrit en 1828 l'une des plus grandes énigmes de la technologie ancienne, la cité interdite de Nan Madol.

Selon les scientifiques, cette citée qui couvre un peu plus de quatre kilomètres carré, aurait été construite vers 1500 AV JC avec des centaines de milliers de blocs de pierre basaltique (soit environ 250 millions de tonnes) que des tonnes de corail concassé permettent de maintenir soudées. Elle aurait été érigée par les insulaires pour une dynastie gouvernante (théorie officielle).

Ces constructions mesurent plus de 12 mètres de haut et 5,5 mètres d’épaisseur ! Mais, malgré tout leur savoir, les scientifiques ne peuvent affirmer avec certitude qu'elle a bien pu être la technique utilisée pour parvenir à un résultat si spectaculaire. En effet, comment un peuple primitif composé de trente mille âmes tout au plus, qui disposait de si peu de matières premières et ne possédait ni animal ni machine à roue, a-t-il réussit à édifier des monuments capables de rivaliser avec ceux de la grande Égypte ou de la Méso-Amérique ?

Selon les croyances locales, les colossales pierres de la ville, qui pèsent environ cinquante tonnes chacune, auraient été transportées par magie dans les airs ne retombant au sol qu'une fois atteinte leur place définitive.

Mais d'autres légendes racontent une tout autre histoire, les insulaires de Pohnpei racontent que leurs ancêtres, grâce à l'ingestion d'une drogue puissante faite à partir de plan de piment, aurait pu disposer d'une force surhumaine qui leur aurait permis de lever eux-mêmes ces pierres.

Les savants, quant à eux, pensent plutôt que les pierres ont été déplacées à l'aide de câbles fait à la main, de plans d'hibiscus et de troncs d'arbres. Si une telle théorie s'avérait exact, ce peuple primitif serait probablement, comparé aux autres peuples de ce rang, le plus ingénieux et le plus créatif du monde.