La Thérapie brève s'adresse à des personnes en bonne santé qui ne se vivent pas comme des patients mais comme des personnes qui souhaitent régler un problème ponctuel ou une difficulté qu’ils considèrent comme un obstacle à leur épanouissement.
Changer d’abord et comprendre plus tard, si nécessaire.
La thérapie brève met l’accent sur le « l’ici et maintenant » au lieu de tout renvoyer au passé. Elle privilégie le COMMENT (se sortir d'une situation a priori figée et entrevoir un nouveau champ des possibles) au détriment du POURQUOI (connaître les raisons pour lesquelles le pneu est crevé ne permet pas à la voiture d'avancer plus vite).
Cet ensemble de techniques, visant essentiellement le mieux-être, ne prend en compte le passé que dans la mesure où ses répercussions négatives handicapent la vie actuelle et risquent d’hypothéquer le devenir de la personne.
Concrètement, quelle est la durée d’une thérapie brève ?
Une thérapie « ultra brève » ou brève est indiquée quand le problème est précis, ponctuel et bien circonscrit ( ex : arrêter de fumer, cesser de rougir quand on parle en public, régler un conflit professionnel, cultiver une meilleure estime de soi-même…). Sa durée est de quelques séances ( entre 5 et 10) et elle se termine dès l'objectif atteint.
Une thérapie brève moyenne dure d’un mois à 1 an selon la problématique et les objectifs recherchés. Elle s’adresse plutôt aux personnes qui ont clairement exprimé leur désir de changement - par exemple, une crise aigüe, en cas de difficultés relationnelles, sexuelles, conjugales, professionnelles, ou de troubles se manifestant par des symptômes psychosomatiques handicapant.
En thérapie brève (tout comme en hypnothérapie), quand une personne consulte, c’est qu’une partie d’elle-même ignore comment s’y prendre alors qu’une autre partie lui murmure qu’il existe une solution.