Ce quartier, situé en bordure de l’autoroute près de Villejuif a une histoire particulière.
En effet, cette cité qui regroupe 201 pavillons (type F3, F4, F5) et 64 logements a été édifiée entre 1953 et 1958 sous l’impulsion de Madeleine Bouchet, assistante sociale à la RATP.
Jardin Parisien, rue des Dahlias, années 1900
Comparer avec photo plus récente ?Angle Cdt Bouchet/Emile Goeury
Comparer avec photo plus récente ?En mémoire de son mari, les rues portent les noms du Commandant Louis Bouchet et de ses camarades, fusillés en 1944 à Paris.
Ces habitations sont dénommées « Castors », du nom du mouvement qui a permis à de nombreuses familles modestes d’accéder à la propriété.
Ces « Castors » qui travaillaient dans plusieurs administrations publiques, notamment à la RATP, ont conjugué leurs efforts et leurs compétences pour bâtir, dans des conditions pénibles pendant leur temps libre (parfois plus de 3 000 heures) leur propre maison, cette cité...
Ce fut le plus grand chantier de ce type en Région parisienne.
De cette association de personnes est né l’esprit du lieu, un quartier accueillant et solidaire.
Des valeurs qu’il nous parait souhaitable de préserver.
Le témoignage exclusif d'un "CASTOR" sur le plus important chantier d'autoconstruction pavillonnaire de la région Parisienne
Histoire des Castors du Jardin Parisien - Construction des pavillons (texte rédigé par Gérard Eveillard)
Brève vidéo de présentation de l'inauguration du quartier des Castors.
Sur le site internet de l’INA :
Sur Strabic :
Arcif :
Autre
Le grand pari des p’tites maisons. Histoire et projets des pavillonnaires en Essonne
Du potager au gazon chéri. Petite histoire de nos jardins de banlieue essonnienne