J1 : L'étape


40 km

Départ Toulouse sous le Pont des Catalans  : 12 h 

Arrivée  Plage de Verdun-sur-Garonne : 19 h 

10h: Lundi 29 mai 2017, nous avons donné rendez-vous place du Capitole à la presse et aux élus de  la mairie de Toulouse pour le départ de cette première édition. 

Nous tenions à démontrer qu'il est possible en kayak de rallier le centre des deux villes soeurs du sud-ouest. 


"Si deux frères l'ont fait, d'autres pourront le faire après eux. Il suffit d'en avoir envie et de s'y préparer." J.So

  

"Kayaks en laisse" nous rejoignons le pont des Catalans où l'équipe de l'association Sprinteau venue de Verdun-sur-Garonne nous attend avec un Sprinteau et un zodiac pour nous accompagner jusqu'à Bordeaux.  


12h: Mise à l'eau et départ du Pont des Catalans.

Nous avons souhaité nous rendre utiles, en nous prêtant à une expérience scientifique. L'Agence de l'Eau nous a suggéré de collecter des données dans le cadre d'une étude menée en collaboration avec le CNRS. Le but: "scanner la Garonne" de Toulouse à Bordeaux en utilisant une sonde reliée à une carte satellite Mango. A intervalle de quelques secondes, la sonde collecte 3 données (salinité, ph, et température) et les géolocalise. Ces informations exploitées sur 250 km de fleuve, pourraient être utiles pour mieux savoir comment la Garonne "digère les pollutions" et apporter des éléments complémentaires pour comprendre la migration de certaines espèces de poissons.

Nous nous relaierons pour tirer une bouée a demi-imergée derrière nos kayaks.

En quittant la ville, ses ponts et son trafic automobile, sur les premiers kilomètres les plus rapides de l’aventure, nous testons notre forme. Tout va bien, les premiers coups de pagaie nous rassurent et font baisser la tension.


Verdun sur Garonne, qui a vu un de ses illustres habitants Antoine Théroux, partir pour le Québec il y a plus de 3 siècles, sera notre première étape en Tarn-et-Garonne. Toulouse et Verdun-sur-Garonne sont distantes de 31 km à vol d'oiseau. Les méandres de la Garonne nous font pagayer sur 40 km. 

Christian Valette et son équipe, nous ont rejoints pont des Catalans à Toulouse. Ils nous accompagnerons pendant 6 jours avec un zodiac et un Sprinteau made in Verdun-sur-Garonne.


Une difficulté concentre notre attention : les rapides de Beauzelle. Nous décidons d'y mettre pied à terre pour une pause sur la rive droite. Ca bouillonne fort rive gauche, et nos kayaks de mer ne sont pas adaptés à un tel passage. Nous évitons "la casse" après 2 heures de navigation. Nous prenons le rythme de la Garonne, de son niveau d'eau. Nous profitons de quelques agréables accélérations sur certains passages. La météo sera menaçante toute la journée, mais l'orage et la pluie ne se seront montrés que de loin. Suffisament pour prendre conscience de notre situation et de notre fragilité dans une nature qui se fait de plus en plus "sauvage".

Une difficulté concentre notre attention : les rapides de Beauzelle. Nous décidons d'y mettre pied à terre pour une pause sur la rive droite. Nous évitons "la casse" après 2 heures de navigation. Nous prenons le rythme de la Garonne, de son niveau d'eau. Nous profitons de quelques agréables accélérations sur certains passages. La météo sera menaçante toute la journée, mais l'orage et la pluie ne se seront montrés que de loin. Suffisament pour prendre conscience de notre situation et de notre fragilité dans une nature qui se fait de plus en plus "sauvage".


19h : pour notre arrivée, à la Garonnette, à Verdun-sur-Garonne, un comité d'accueil nous attend pour une soirée cassoulet-troubadour, qui donne le tempo de l'aventure : plaisir et convivialité.  


La bouée qui devait offrir ses premiers relevés à l'équipe scientifique du Lycée Charles-de-Gaulle de Muret, a pris l'eau, en démontrant quelques faiblesses de conception. Elle n'est pas faite pour être tractée. Nous sommes contraints d'interrompre l'expérience à l'issue de cette première étape. La conception d'un système embarqué nous paraît plus adapté. 


Nos organismes ont été préparés à l'effort. Les étirements à l'arrivée, avant de se coucher et au reveil, nous aiderons à faire passer les douleurs de contraction de cette première journée d'efforts.


Premier bivouac pour Jean-François, Jérôme n'a pas pu résister à la généreuse hospitalité des habitants.