Mercredi 08/04
Notre guide est là avec ses montures, à l'heure dite.
Nous partons pour 2 h d'une très belle balade sur les hauteurs du village.
Les filles ont des chevaux assez vifs et galopent à bride abattue pendant que le « groupe des nuls » (Fred, Arnaud et moi) avance prudemment au pas.
Puis, mis en confiance par le caractère vraiment serein des bestioles, nous partons au trot puis au galop, cramponnés à la selle. Tout se passera bien en dehors d'un mal aux fesses qui durera bien 2 jours.
Ces poneys basotho ont le pied très sûr : dans les passages un peu difficiles, mieux vaut les laisser faire leur trace. Ils ont l'air hyperconcentré et plein de bons sens. Le mien m'a vraiment épaté quand en redescendant vers le lodge par la mauvaise piste (réservée aux 4X4) il a fait un écart pour éviter une branche basse qui m'aurait gênée...
Le paysage est époustouflant.
Nous surplombons la vallée de la Senqu : notre guide
nous explique qu'autrefois la rumeur de la rivière emplissait toute la vallée et que maintenant qu'il y a des « robinets partout dans la montagne » elle n'est plus si belle. Par solidarité féminine, je ne peux m'empêcher que ces robinets ont quand même du bon pour la vie des femmes. D'ailleurs ils sont finalement assez rares et il n'est pas rare de croiser des filles ou des femmes rapportant de l'eau sur leur tête ou dans des brouettes.
Les chevaux sont réservés à des tâches plus nobles comme de transporter ces messieurs.
Les ânes servent au transport des céréales dont la culture et la transformation sont entièrement manuelles.