Résistance des communautés benthiques de l'estuaire du Saint-Laurent (Direction : M. Cusson)

Depuis les années 50, il y a eu un intérêt grandissant pour une meilleure compréhension du lien entre la biodiversité et la stabilité des écosystèmes. La stabilité des écosystèmes est liée à la résistance et à la résilience de l’écosystème face à des perturbations. Comme beaucoup d’écosystèmes sont dominés par des activités anthropiques, les impacts humains amènent des conséquences sur le maintien du fonctionnement des écosystèmes. De tel impacts peuvent occasionner pollution, destruction ou modification de l’habitat, et altération des cycles biogeochimiques. Ce sont perturbations qui stressent les communautés et peuvent causer une perte de biodiversité.

L’estuaire du Saint-Laurent n’est pas une exception à l’impact anthropique. Ma recherche se focalise sur la résistance des populations benthiques de la zone intertidale du Saint-Laurent pour une meilleure compréhension de la structure et du fonctionnement de cet écosystème. Trois perturbations sont appliquées sur une échelle locale : un enrichissement, une perte des brouteurs et une perte de la canopée. J’espère que mes résultats vont apporter une meilleure compréhension de la stabilité de l’écosystème intertidal du Saint-Laurent pour amener à une meilleure gestion des activités humaines dans cette région.

J’ai effectué mon Baccalauréat en Biologie et ma première Maîtrise en Océanographie à l’Université de Liège en Belgique. Je suis intéressée par les sciences marines et l’études d’impacts sur les écosystèmes pour une meilleure gestion des activités humaines amenant à la protection de l’environnement.