Analyse du rôle des composantes de la diversité sur le fonctionnement des écosystèmes marins benthiques intertidaux (Direction : M. Cusson)

J’ai fait mon Baccalauréat et ma maîtrise en biologie à l’Université du Québec à Montréal. Mon volet de maîtrise portait sur la croissance journalière de l’épinette noire en fonction de la température journalière de l’air dans le secteur de la Baie-James. Pour mon doctorat, j’ai décidé de retourner à mes premiers amours soit la biologie marine sous la direction de Mathieu Cusson. Mon sujet de doctorat porte sur la stabilité et la productivité des communautés benthiques intertidales du Saint-Laurent en fonction de la richesse, de l’équitabilité, de l’identité et de l’abondance des espèces.

Ma thèse se fait en 3 volets qui se complètent :

Volet 1 : Rôle de la richesse, de l’équitabilité sur la stabilité des communautés benthiques intertidales.

Volet 2 : Rôle de la richesse, de l’équitabilité, de l’identité et de l’abondance des espèces fondatrices sur l’établissement des communautés.

Volet 3 : Rôle de la richesse, de l’équitabilité, de l’identité et de l’abondance des macroalgues sur la production primaire.

Le volet 1 fournit de l’information sur la variabilité naturelle des communautés benthiques. Cette variabilité a été contrastée avec les niveaux de richesse et d’équitabilité naturelles afin comprendre la dynamique des communautés avant de les manipuler aux deux autres volets. Dans le volet 2, les communautés ont été manipulées in situ, il y a un équilibre entre le réel et l’expérimentale. En manipulant les variables à l’étude sur le terrain, il a été possible de mieux cerner la réponse des communautés associées d’espèces face à un changement de richesse, équitabilité, identité et abondance des espèces fondatrices identifiées lors du volet 1. Lors des volets 1 et 2, la production primaire des communautés a été mesurée en milieu naturel. Le volet trois étant en mesocosme, permets de contrôler les biomasses et d’affiner la réponse de la richesse, l’équitabilité, l’identité et l’abondance des communautés sur la production primaire. On passe donc du volet 1 où aucun contrôle sur les variables environnantes et la biomasse des organismes n’est exercé, ce qui nous permet d’obtenir un portrait réel de la dynamique des communautés, à un environnement plus contrôlé au volet 3, qui nous permet de bien cerner les variables et les mécanismes à l’étude, mais au prix d’un réalisme réduit.