Nous vous convions à une promenade pour découvrir des œuvres-poèmes installées sur le campus universiTerre (en commençant par la chaise-poème de Michel Goulet et les inscriptions d’Iván Argote) et dans le quartier alentour. Cette déambulation visuelle, sonore et performative permettra d’explorer les formes que peuvent prendre l’art en s’inscrivant dans l’espace public. Vous découvrirez des interventions in situ des étudiantEs de L3 en initiation aux littératures du Québec ainsi que des œuvres inédites des artistes invitéEs : Stefania Becheanu (paysages sonores et chorégraphiques), François Massut (Poésie is not dead), Laurent Marissal (art furtif), Marine Ruault (graphiste cartographe) et David Christoffel (création sonore) – le tout en présence de Symon Henry, qui arrivera de Montréal pour partager avec nous cette occasion de « rencontre désirante entre les arts visuels, la musique de concert et la poésie ».

Proposition portée pour le département LLFL et par le Centre d’études québécoises de la Sorbonne nouvelle, en complicité avec la Bibliothèque Gaston Miron.

Cette séance du séminaire « Écritures immersives » est consacrée à la question du Récit en Réalité Virtuelle. Venant souvent de l’art numérique, du cinéma, des arts vivants ou du jeu vidéo, les créateurs et créatrices d’expériences de réalité virtuelle recherchent, adaptent et inventent de nouvelles formes narratives propres à la nature immersive et interactive de ces dispositifs. Alors que les modalités de réception des œuvres sont plurielles et incluent une participation du corps en mouvement des personnes immergées, les formes de récit doivent être repensées.

Lors de cette séance, nous explorerons la dialectique entre conception/développement et réception, et donc du déplacement du rôle d'auteur·rice. Le débat sera axé autour des tensions qu'opèrent les œuvres immersives entre narration et interaction, contraintes et libertés, distance et présence.

Organisé par Sophie Balcon-Fourmaux (Doctorante contractuelle Labex ICCA - IRMÉCCEN, USN), Franck Rebillard (Professeur, IRMÉCCEN, USN), Fabrice Rochelandet (Professeur, IRMÉCCEN – IRCAV, USN), Guillaume Soulez (Professeur, IRCAV, USN), Rémi Sagot-Duvauroux (Doctorant programme Sacre PSL, ENSADLab – IRCAV, USN)

La « Mousson d’été » est depuis 1995 un rendez-vous incontournable pour qui s’intéresse aux écritures théâtrales contemporaines et aux parcours de leurs autrices et de leurs auteurs.

Organisée chaque année durant une semaine fin août, elle se donne pour objet, en particulier grâce au travail « au long cours » du comité de lecture qui lui est associé, d’être un laboratoire pour lire et penser le texte théâtral contemporain, en donnant à entendre, à voir et à comprendre des textes le plus souvent non encore publiés, représentatifs des tendances les plus récentes des écritures pour la scène, en France et dans le monde (en Europe, mais aussi, fréquemment, en Amérique Latine ou Amérique du Nord, Australie, Maghreb, et ailleurs). En tressant au fil de ces journées lectures et mises en voix ou en espace, conférences, rencontres avec les auteurs, et ateliers de pratique, elle articule de façon unique, dans le paysage théâtral français, la lecture et l’écoute des textes, l’expérimentation de leur passage au plateau, leur partage en atelier : ce triple geste porte avec lui l’utopie d’une interaction entre création, transmission, et recherche, d’un dialogue entre auteurs, acteurs culturels, artistes, spectateurs, et chercheurs. 

Quel « état des lieux » peut-on faire de ces écritures, de leur traitement par l’institution et par les créateurs ? De quelles orientations poétiques, esthétiques ou politiques sont-elles le reflet ? Que dire de leur réception, et des débats qui les entourent ? Plus généralement, de quelle-s utopie-s cette « Mousson » est-elle le nom ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cette journée de recherche cherchera un début de réponse.

Organisée par Pierre Longuenesse (IET), Pierre Comandu, Amal Setta, Jiachen Zhu, (doctorant.e.s, ED267)