Top Vitesse 2010/2011 (5/8)

Affluence toujours aussi anémique qu’un moteur RX42 sous 9 volts, la dizaine de participants n’étant pas atteint. Même notre Prez avait décidé de tracer des fentes blanches dans les pistes rouges avec de curieuses poignées sans fil mais avec un manche ! Chacun sa façon de voir le slot.

Heureusement des jeunes pousses de la manette, futurs Sam et Simon du slot, ont activement participé bénévolement au ramassage. La piste du SCIF c’est le Rolland Garros du slot avec ses jeunes ramasseurs !

Ayant décidé de remplir sa carte de fidélité, Franck nous entraîne, Sam, Simon et moi, vers sa cantine favorite « La Scuderia », pizzeria dont la caractéristique principale et de faire des pizzas ! Etonnant non ?

Sérieusement, les pizzas y sont bonnes et de taille 21 pouces – de vrais roues de 4X4 – , les vins inaccessibles, les serveurs absolument pas italien, la décoration minimaliste, le patron sympa et le jardin fort agréable pour profiter des premiers jours de beau temps. J’hésite sur « la Parma », regrette l’absence de la « Slot-It » et partage avec Franck une « Shark Nose », pizza de saison, que j’assaisonne d’huile « zéro friction » pour faciliter le passage dans les courbes de l’intestin grêle…

La douceur météorologique pousserait au farniente et la carte des desserts à la dégustation d’un Tiramisu si l’on n’avait pas une course à faire. Il est l’heure de rentrer au club pour finir les essais libres !

Sam, totalement décontracté, a un petit sourire en coin qui n’augure rien de bon pour les autres participants. Simon, à la tête d’un capital de point qui ne demande qu’à faire des intérêts, se prépare à gérer ses courses pour éviter tout retour de compétiteurs éventuels.

Pendant les essais libres, Christian Echivard, venu en fratrie, profite de la piste pour tester la préparation de 2 voitures destinées à des courses extérieures. D’une part la Matra résine, qui courra au 24 heures du FOLM et, d’autre part, une mignonne Porsche au 1/43^e prévue pour un Challenge à base de châssis PSK. Les tests de la Matra s’avèrent très convaincants, bien que la voiture, prévue pour la piste des 24 heures, ne soient pas du tout adaptée dans ses rapports de transmission pour la piste du club. La Porsche semble perdue sur le circuit du club comme si la Ferrari à pédales de Franck avait pris place sur une grille de départ d’un grand prix de Formule 1.

Et le résumé des courses dans tout cela, on s’égare, on s’égare !

Non, on y vient, on y vient…

La Pizzeria c’est fait. La Ferrari de Franck c’est fait. Parler du Prez c’est fait. Sam, Simon, les frère Echivard aussi. Il ne faut pas que j’oublie le meilleur tour raté de Jacky, l’absence de bière dans le frigo, la présence physique de Pascal, les pulsions ferroviaires de Philippe et j’aurai fait le tour du sujet, oups pardon, de la piste.

Donc on commence traditionnellement par les GT Japonaises au bruit de crécelles aussi exaspérant qu’un concert de cigales à l’heure de la sieste.

Curieusement, aucune erreur de logiciel n’est à déplorer au départ, et pourtant, Jacky est partie en 1^ère série. Les traditions se perdraient-elle ? Ben Non ! Jacky se sort tout seul. Voilà ça c’est fait.

Pour l’ensemble des concurrents, le sans-faute est indispensable. Une seule sortie suffit pour se trouver en finale B car les 5 premiers des séries ne sont séparés que de 4/10^e de seconde au bout de 10 tours, de Pascal, en pôle, à Didier qui hérite de la rouge !

En finale B, Jacky remporte la course malgré la présence inhabituelle de Simon dans cette finale. En finale A, Sam concentré comme des atomes d’iode radioactifs sur une plage japonaise (Oui l’image est osée, je sais…) réussit à propulser son auto en tête. Pascal, très à l’aise dans cette série et dans sa chemise de taille XXXXL, qui pourrait être hawaïenne si elle n’était pas désespérément unie, réussit le meilleur temps et prend la 2^ème place. Franck, sur la Vert/Jaune et en digestion de pizza prend la 3^ème place.

Si, en GT Japonaise, il est impératif de ne pas sortir pour être en finale A, pour les GT SCX, il suffit de ne pas sortir pour terminer en A (oui, vous pouvez relire pour saisir la nuance…). Les séries sont l’occasion d’un festival de figures qui laisse à penser que 2 volts de plus passent sur la piste. Simon, vexé par sa première course laisse sa place en finale B à Pascal, beaucoup moins à l’aise avec sa Ferrari SCX éclairée qu’avec sa Japonaise.

Jacky profite de la série pour nettoyer un peu les guides de sa voiture et se retrouve à nouveau en B avec Philippe, qui, qualifié sur la bleue remporte la série.

En finale A, Sam et Simon font le spectacle, mais Simon sur la Vert/Jaune n’inquiète pas vraiment Sam qui gagne en réalisant le meilleur temps. Didier complète le podium derrière Simon. Franck, sur la piste rouge extérieure, prend le dessus sur moi sur la piste jaune.

Bizarrement, alors que la piste jaune est considérée comme la piste la plus rapide pour bon nombre de sloteurs, j’y suis encore moins l’aise que sur la vert/jaune ! Va falloir s’entrainer plus souvent sur la piste jaune.

Quelques voitures viennent s’ajouter dans la liste des LMP/GT possibles, pour autant, c’est la Dallara Avant-Slot de Simon qui sert de référence. 3/10^e de seconde de mieux au tour que les voitures de Sam et Franck et 3 secondes pleines d’écart en fin de série ! Plus fort que Vettel lors du premier grand prix de l’année.

Mais que se passe-t-il, Jacky est encore en finale B ? Ce n’était pas le samedi du Jacky ! Dans cette finale, Philippe reconduit sa victoire des GT SCX. Il est malin Philippe, il préfère terminer 6^ème des séries pour rouler sur la bleue et ainsi éviter la rouge en finale A.

Je n’aime pas la piste jaune, mais la piste blanche ne m’aime pas (Oui, je sais, cela fait un peu « Caliméro » sur les bords.. Comment cela « en plein » ? Il ne faudrait pas exagérer non plus !)! 3 fois planté sur l’aiguille de la montée, dont un superbe soleil avec dé-clipsage de guide dans les 3 premiers tours. Il y a mieux pour rester serein !

En Sport, que j’appelle désormais « Top Volts » sur le site parce que j’aime bien ! Y’en a qui sont pas jouasses ? Qui a quelque chose à dire ? Après mon résultat en LMP-GT, ce n’est pas le moment de me contredire…

Donc en « Top Volts », Tout le monde attend Simon et son fabuleux 7'934 de la course précédente. Et… C’est Sam qui prend la pôle position devant Simon pour une demi-seconde sur les 10 tours. C’était donc cela, le sourire en coin de Sam, la préparation d’une arme de rétorsion massive contre Simon. Une nouvelle Toyota Proslot à peine modifiée ! Jacky, qui en a marre de courir avec les « Petites Poignées » en finale B, se sort les résistances de la manette et passe en finale A sur la jaune. La Mosler de Simon semble à la peine.

Philippe, contrairement à Jacky se sent si bien en B qu’il s’y installe et gagne à nouveau. Si Philippe prend le titre de «King of B-Race » de la séance, Franck me ravit le titre de « Red Baron » en courant sa deuxième finale A sur la piste rouge et en 19v je vous prie – Franck, un sloteur qui n’a pas froid aux tresses –, pendant que notre Prez doit en être à sa quinzième descente sur une piste de la même couleur et qu’il ne râle pas pour autant, lui !

Simon, est dans les roues de Sam. Mais, déstabilisé tel le système de refroidissement d’une centrale nucléaire japonaise (Oui, une fois c’est déjà pas « top » comme humour, mais 2 fois cela frise le mauvais goût ! Promis je n’irai pas jusqu’à trois, enfin je vais essayer…), par le faite de ne pas être en pôle et par un ramassage en bout de ligne droite lié à un freinage tout deux tardifs, il laisse passer Jacky et Pascal. Tous deux, à 2 pistes de distance (Jacky sur la jaune, qu’il n’aime pourtant pas, et Pascal sur la vert/jaune) se livrent une belle lutte pendant les 10 premiers tours. La lutte se termine à l’avantage de Jacky qui termine à un tour d’un Sam impérial. Avec un 8’120, Sam prend aussi le meilleur tour de la course mais laisse encore Simon seul en dessous des 8’ en course.

Je dis bien « en course », parce qu’après la course, Sam tourne régulièrement en moins de 8’ et descend en 7’8 et des poussières. Avec la même voiture sur la bleue, Jacky tourne en 8’14, Franck en 8’15 et moi en 8’25 (juste avant de casser la lame du guide, désolé Sam). Ce qui prouve les capacités de cette voiture ! Il va falloir que Simon revoit sa préparation sur sa Mosler pour la dernière classique de la saison s’il ne veut pas laisser échapper le titre…

Sam est donc le grand gagnant de cette journée, Simon prend la 2^ème place devant Pascal et Franck, tresses dans tresses !

On notera la venue de quelques spectateurs (et spectatrices, si, si) dont on espère qu’ils n’hésiteront pas à prendre le risque de retraverser la salle du jeu d’échecs et oser se saisir d’une poignée prochainement.