(Mise à jour du 17/04/2010)
Endurance 2009-2010 Course 7/8 du 9 avril 2010
Nous voilà donc rendu à la pénultième (on a du vocabulaire au SCIF, on parle comme dans l'EQUIPE, c'est dire !) course d’endurance. S’il existe autant d'incertitude pour l'attribution des 2 premières places du championnat que d’intelligence dans le cerveau d’un participant de la Ferme Célébrités, au pied du podium, les places restent à prendre.
Tout auréolé de sa victoire en Championnat de France avec l’équipe S&G, de grands espoirs se portent sur Simon pour enfin faire chuter Davic. L’auréole en question n’a pas du atteindre beaucoup la population Chesnaysienne, car le carnet à souche des places payantes reste désespérément aussi complet que la liasse de billets de tombola de l’élève le plus timide du cours préparatoire de l’école Glatigny. Visiblement les journalistes locaux n’ont pas fait correctement leur travail.
La victoire de Simon a eu néanmoins un effet très positif, - non le Chesnay n’a pas été déclarée ville Sainte par Saint-Slot, enfin pas encore - mais plus prosaïquement, le Préz (Hommage Mousseux et Biscuits Salés) a eu l’idée, que nous pourrions qualifier de circonstance, de faire le nécessaire pour remplir le frigo !
Alors là, moi je dis que, s’il faut que Simon gagne une course du Championnat de France pour que le frigo se remplisse, on peut parler d’un miracle !
Arrivé le premier au club accompagné de son fils, David a décidé de tout mettre sous contrôle : un nettoyage en règle de toutes les pistes, une vérification des alimentations et du comptage, et un petit run de quelques 200 tours pour régler la Davic avec des temps passant allégrement la barre des 9 secondes. « Ne rien laisser au hasard et laisser les places sans intérêt aux suivants », voici la devise de Davic.
Comme à chaque endurance, le rituel de la rupture du jeun entrepris depuis le matin – faut déconner non plus, on n’est pas des moines ! - s’accomplit aux alentours de 19 :00. Ce rituel commence par entasser quelques sloteurs de gabarit dépassant légèrement le raisonnable et l’IMC de référence à l’arrière d’une voiture à 3 portes ! C’est tellement plus drôle ! Puis de se rendre en cortège au lieu dit « Quick de Versailles » afin de consommer graisses saturées, soda à teneur en gaz carbonique qui suffiraut à la photosynthèse de tous les arbres du Château de Versailles pendant une année, et friandises crémeuses et sucrées au-delà de la décence. Un vrai régime de Champion de slot (pour les concours canins, les croquettes semblent être plus adaptées !). Bref on s’empiffre de bœuf trop cuit à l’intérieur de 2 tranches de pain avec 1/32e de feuille de salade et 1/24e de tomate (reste plus que 3 fruits et légumes et le quota quotidien de produits sains sera atteint !)
On est content d’apprendre que Nono, débarrassée de quelques kilos d’abats superflus, entame une convalescence à domicile. Kiki est rassuré qu’elle puisse se déplacer de l’évier à la machine à laver, c’est quand même un grand souci de moins. Quand elle pourra à nouveau passer l’aspirateur sur la piste Ninco du garage, on pourra dire que le plus dur est passé.
En attendant on espère la revoir sur la piste bientôt avec plaisir et une légère angoisse car Nono ce n’est pas n’importe quelle gâchette !
Vaillante portée pâle (Didier et Christian n’ayant pas eu la permission de sortie du père Vaillant très à cheval sur les principes. En effet Christian a été surpris en train de surfer sur internet à 19 :30 plutôt que de débarrasser la table, du coup privé d’endurance, on ne rigole pas tous les jours chez les Vaillant !), neuf équipes se présentent aux essais. Après avoir longuement hésité à courir 3 heures ou faire 3 heures de ramassage, Jacky s’est dévoué pour courir (nous avons du insister, il voulait vraiment ramasser !). On ne parlera jamais assez de l’abnégation du sloteur solitaire qui agite sa poignée pendant 3 heures sans que pour autant aucun liquide n’en sorte, dans le seul but de compléter un plateau digne de ce nom.
Et nous voila parti pour les essais qualificatifs avec des pneus neufs et le plein de mousseux pour chacun des pilotes (sauf Simon, faut pas exagérer). Denis Préz et leader de l’équipe TR2 est, semble-t-il, parti avec un plein de mousseux un peu plus important que les autres concurrents, mais dans le dernier tour de la séance d’essai, avec une poignée sans doute allégée, pète un scratch et le 4ème bouton en partant du haut de sa chemise (les autres ont déjà disparus), pour imposer sa voiture en 3ème position. Sans surprise, Davic prend la pôle et 2S est juste derrière. Hurricane, Force, Mistral, Tecnyscale, Delta one et Joviens complètent la grille. A noter, il n’a pas plut dans cette séance d’essai !
Post-it : Dire à Victor que Tecnyscale cela s’écrit « Tecnyscale » et non pas Téchenisquale ou tout autre orthographe barbare ! Non Mais !
Le départ est donné alors que la météo n’annonce rien de particulier et c’est tant mieux, il ne manquerait plus que nos courses soient perturbées par la nature ! Mistral, mal programmé se retrouve confronté à la nécessité de repasser par la case « programmation puce » et zou ! 4 tours envolés !
Le premier segment sera donc un segment de chasse dont DjiDji se tire fort bien. Au-delà des qualités humaines dont ce pilote fait preuve dans ses relations unanimement appréciées dans le paddock, son sang-froid et son calme font l’admiration de tous ! Incapable d’un mauvais geste, d’un signe d’exaspération, pilote d’une précision diabolique, il pousse la grandeur d’âme jusqu’à laisser 4 tours d’avance à ces concurrents ! Un gentleman, une épée. Il fallait que cela soit dit et je suis heureux d’avoir pu être, l’espace d’un compte-rendu de course, le thuriféraire zélateur de ce grand sloteur ! (On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, vous avez qu’à en écrire des résumés vous aussi, après tout ! je vous laisse clavier quand vous voulez !)
Bon pendant ce temps, Franck connaît tous les soucis du monde ayant perdu le diffuseur arrière de sa voiture, d’arrêt aux stands en arrêt aux stands, il choisit de repartir avec la voiture de Pascal, bon choix quand on voit les performances effectuées par Force sur la fin de la course.
Si la puce de Mistral était mal programmée, c’est la poignée de Simon (de marque Davic aussi, cela laisse planer des doutes sur la qualité des composants fournis par cette honorable maison… Mais en l’absence de preuve, nous ne lancerons aucune rumeur !) qui fait des siennes. Simon tarde à changer et perd beaucoup de temps. Hurricane en profite pour s’échapper à la 2ème place quand Denis commence à sortir plus que nécessaire.
Très disputée dans les premiers segments avant la pause, la course prend son rythme de croisière assez habituelle au SCIF dans la 2ème partie, On s’ennuierait presque si Lionel n’avait décidé de rompre la monotonie de la course en choisissant de ramasser dos à la piste ! Quel bout-en-slot (Oui, on fait du slot pas du train) ce Lionel ! Et puis alors tout le monde s’y met ! C’est dans son virage que l’on crée des tas, des strikes, des arabesques sur le toit ! Une vraie partie de rire ! Chaque arrêt coute entre 5’ et 20’, plus besoin de Stop&Go sortir dans le virage de Lionel et zou… 1 place de perdue ! Il faut dire que Pascal alimente bien le sujet, il vérifie que Lionel reste bien de dos. Une velléité de regarder la piste, et hop Pascal intervient en lui demandant des nouvelles du petit dernier ! Qu’est ce qu’on s’est marré, Denis en a encore la larme à l’œil !
Et pendant ce temps, Davic d’échappe, Jacky passe le relais à Jacky qui passe le relais à Jacky. Ce qui fait beaucoup rire Victor au clavier et au micro, et 2S remonte son départ calamiteux. Dans le milieu du tableau, on se bat comme des chiffonniers entre TR2 et Tecnyscale (Victor, tu vois que ce n’est pas difficile, écrit après moi : Tecnyscale, Tecnyscale, Tecnyscale, Techniscale… Et Zut !) et Force essaye de reprendre la 6ème place sans succès à Mistral !
En fin de tableau, Clément, peu aidé par une voiture dont même Kiki n’arrive pas à tirer parti, poursuit son apprentissage en améliorant sa régularité et ses performances !
Arrivée sans surprise à une heure ou tout être normalement constitué et ne disposant pas de poignée à gâchette est déjà couché ! Davic gagne devant 2S, Hurricane 3ème.
Rendez-vous à la dernière endurance de l’année après les 24 heures de Safran
Post-it : Ne pas oublier de rappeler que Simon a gagné une course du Championnat de France Digital. Ne pas oublier !
Post-it Victor : Tecnyscale, Tecnyscale,....
Endurance 2009-2010 Course 4/8 du 22 janvier 2010
Après presque 2 mois d'arrêt l'endurance a repris au SCIF avec la 4ème endurance de l'année.
La désaffection qui s'est abattue sur les courses de vitesse toucherait-elle aussi les courses d'endurance ? Toujours est-il que seulement 14 pilotes se sont déplacés et que cela ne fait "que" 7 équipes participantes. Cela permet de se sentir à l'aise au pupitre mais provoque des trous dans le ramassage. Ramassage toujours assuré par une bande de bras cassé dont on ne dénoncera jamais assez le manque de sérieux et l'incapacité à discerner le percuteur du percuté ! Faudrait pas leur mettre un fusil dans les mains, si ils font la même confusion entre les 2 objets...
Bref, pas un ramasseur pour rattraper l'autre et correctement une voiture.
Voilà, ça c'est fait !
Encore une fois, l'impatience manifestée par tous les pilotes (moins 2) et par les spectateurs ("le spectateur" en l'occurence et papa de Simon dans le civil) de voir battre l'équipe Davic a été déçu, l'écart entre nos 2S et Davic n'est "plus" que de 27 tours, alors qu'il était de 79 lors de la course précédente... La date fatidique approche !
L'avantage de tourner à 7 vient surtout du trafic réduit, ce qui diminue le nombre d'incidents sans toutefois diminuer la capacité de certains pilotes à s'en prendre à leur poignée, leur voisins qui pilotent comme des tanches, et surtout envers les ramasseurs indolents et inattentifs (dont, au risque de me répeter, je confirme l'absence totale de professionalisme à une époque ou tant de chômeurs sont laissés sur les bordures intérieures et extérieures des R1 au R4. Messieurs, il faut se ressaisir, votre place de ramasseur n'est pas acquise !)
Bref, je m'énerve, je m'énerve et je risque de balancer mon clavier sur le sol...
On reprend donc. Si la course en tête se déroule avec une régularité qui n'inspirerait à tout commentateur qu'un baillement ennuyé et répété, une lutte impitoyable (au moins !) oppose Force Hurricane et TR2. pour le podium.
Dans le fond du classement, Tecnyscale au prise avec un moteur asmathique qui peinerait à secouer la tête d'une brosse à dent électrique et Mistral, dont le support de train avant est décalé (la roue avant gauche sort du virage alors que la roue avant droite n'y est pas encore !) et l'alimentation électrique intermittente digne d'un néon de motel américain ayant servi de décor au film "Peut-on vivre aux USA avec 3$ par jour ?" . (mais qu'est-ce qui m'a pris de vouloir changer les tresses en catastrophe 5' avant le départ !) se battent pour ne pas être dernier (oui c'est un peu long, mais syntaxiquement correct) !
A la mi-temps, la bière coule à flot grâce au papa de Simon bien décidé à utiliser des moyens à la limite du réglement (Oui ! Proposer des boissons alccolisées en plein milieu d'une épreuve d'une aussi haute tenue et avec de tels enjeux, c'est à la limite du règlement !) pour tenir la concurrence à distance ! Malheureusement cette tactique atteint aussi Sam, ce qui limite la portée de l'opération !
On saluera quand même le geste car cela permet aux alcooliques notoires et en manque à cete heure tardive, de s'adonner à leur vice favori !
A la pause, si Davic précède 2S de 13 tours, Force à 14 tours n'a pas encore dit son dernier mot, mais surtout Hurricane n'est qu"à 6 tours de Force et TR2 à 2 tours d'Hurricane. Denis, après bien des déboires avec son Aston Martin, s'est corvetti (oups pardon converti à la Corvette). Comme pour le CDF Digital, la course d'endurance du SCIF devient vraiment monotype : 7 équipes = 7 corvettes !
Chacun reprend sa place, les pilotes à leur poignée et les ramasseurs à leur tabouret (ramasseurs, dont... Oui cela devient lourd, je sais....)
La deuxième partie de course va ressembler à la première, un problème de tresse arrachée va faire perdre une bonne vingtaine de tours à Hurricane qui voit TR2 s'éloigner sans pouvoir les rattraper. Mistral, repartit avec une voiture au comportement moins hératique reprend 6 tours à Tecnyscale, insuffisant pour remonter suffisament et inquièter Fred et Philippe L. - Ben Oui, Raph ayant été puni de course (Là, il a dû en faire une grosse le petit Raph ! Parce que pour énerver Fred et être privé de slot, ...) ,du coup Fred a adopté un pilote orphelin ! -
Au bout de 3 heures et après plus de 1 000 tours parcourus par toutes les équipes (l'absence de trafic, cela se voit) Davic gagne, 2S suit, et Force est 3ème.
Ah une information importante, Yop n'a pas pu être présent à cette endurance, on attend son retour avec impatience à la prochaine course !