Service Pâques dans la Cité

Depuis plus de vingt ans l’affiche « Pâques dans la Cité » répond à l’attente d’une action d’évangélisation de proximité dans notre monde contemporain.

Le principe est simple : chaque année une affiche (et sa carte postale) est imprimée à partir d’une icône représentant un des mystères Pascals. Une courte citation souligne l’essentiel du message. Les responsables pastoraux invitent les chrétiens de la communauté à placer l’affiche à leur fenêtre, (la carte postale sur leur bureau, dans leur voiture…), et cela durant tout le Temps Pascal.

L’occasion est donnée de témoigner de sa Foi et de marquer d’une manière simple et concrète le temps de la Résurrection. 

Affiche et carte postale 2024

Cette année, l’affiche éditée à l’occasion de Pâques est : 

Le Christ ressuscité

Avec ce titre : La bonne nouvelle est annoncée !

Je suis la résurrection et la vie !

Le service Pâques dans la Cité est géré par l’asbl Icône Contemporaine.

Le produit de la vente des affiches couvre les frais de production, de gestion et d’administration du service. Il est soutenu par le travail bénévole de ses membres.

Coût

Affiches : à partir de 50 exemplaires = 0,70 €

Cartes postales : à partir de 50 exemplaires = 0,40 €

Les commandes peuvent être effectuées par courriel : vincent.minet@evechetournai.be

Détail de l’icône de la Résurrection

Affiche de Pâques dans la Cité 2024

Dans l'iconographie chrétienne, l'icône de la Descente aux Enfers, également connue sous le nom de l'icône de la Résurrection ou Anastasis, représente le moment où Jésus-Christ, après sa mort sur la croix, descend aux Enfers pour libérer les âmes des justes qui attendent ce jour depuis la mort d'Adam et Ève. L’affiche présente le détail du Christ dont l’attitude corporelle très dynamique fait figure d’exception dans une iconographie habituellement contenue et hiératique propre à l'expression liturgique.

À droite de l’image, plusieurs mains rendent grâce du mystère qu’elles contemplent. On y voit également la main d’Adam s’abandonner dans celle du Christ qui le saisit fermement par le poignet. À gauche, Ève participe par son attitude corporelle à cet élan salutaire. Au-dessus, Moïse tient les tablettes de la loi et représente tous les justes de l’ancienne alliance qui sont emportés par l’action du Christ.

La mandorle de gloire entourant le Christ exprime que le sujet de cette icône n’est pas un événement appartenant à une réalité incarnée décrite dans les Écritures, c’est plus une proclamation de notre foi que le don de l’Esprit Saint nous inspire. Et si cette icône n’est pas une illustration explicite de la Parole de Dieu, en revanche, elle est immédiatement issue du Credo (Symbole des Apôtres) : « Il est descendu aux Enfers, le troisième jour est ressuscité des morts ».

Méditation

Au-delà même de tout ce que l’on puisse imaginer, Jésus descend résolument au plus bas rejoindre l'humanité la plus blessée, la plus meurtrie par le péché au point de n'avoir plus de visage humain. Fracassant le bois des portes dressées entre notre nuit et son jour, il fait parler la puissance de la Gloire d’un Roi qu’à son crucifiement l’on croyait déchu : « Voix du Seigneur qui fracasse les cèdres, qui fracasse les cèdres du Liban » (Ps. 28, 5). Il nous le dit solennellement dans l’Évangile : « Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour le sauver » (Jn 12, 47). Et il n'est pas de pécheur qui soit exclu définitivement de la main que Jésus nous tend, pas de visage inhumain qui ne puisse être remodelé à l’image du Christ.

Qui que nous soyons, si nous acceptons d'être relevés et de tendre notre main vers la sienne, il nous saisit fermement le poignet et, dès lors, nous ne risquons plus de choir. Nous ne sommes plus tentés de récupérer dans les ténèbres ces chaînes et ces verrous que nous avions jadis à nos chevilles d’esclaves, et qui sont, en bas de l’icône, dispersés à jamais dans la nuit.

Conclusion

Les chrétiens orthodoxes et catholiques de tradition orientale placent explicitement au centre de leur foi la Résurrection du Christ. Chaque samedi soir, alors qu’ils célèbrent les vêpres, une icône de la résurrection est présentée au cœur du chœur de l’église. En entrant dans le sanctuaire, le premier geste sera de venir vénérer cette icône qui, jusqu’au dimanche, consacrera le jour du Seigneur dans la lumière de ce mystère, fondement de notre foi : « Je suis la résurrection et la vie ».


Jacques Bihin & Vincent Minet 2024