- "Nos Femmes"

Comédie  d' Éric Assous     

   Mise en scène Nadyne Capelli    

Scénographie Christian Santoul    

Jeu :  Ordre d'entrée en scène

Christian Santoul    

  Michel Vautrin    

   Willy Picard    

 -  Sortie mars 2020    

-  Spectacle tout public à partir de 12 ans  

-  Espaces culturels   

-  Durée : 1h30   

Synopsis :

Max, Paul et Simon, amis de toujours, se retrouvent régulièrement pour jouer aux cartes sans leurs femmes. Aussi différents soient-ils, leur amitié est inébranlable, mais un soir un événement bouleversant met à l'épreuve cette belle harmonie.

La soirée tournera à l’affrontement révélant les rivalités et les secrets enfouis…

Une comédie à lecture multiple, empreinte de rires, d’émotions qui nous parle d'amitié de couples… de la VIE, et nous tient en haleine jusqu’au dénouement !

Une pièce prenante, pleine d'intensité, menée avec humour. 

 

L'auteur : 

     Éric Assous

       

Né à Tunis le premier janvier 1956, après avoir raté son bac, Éric Assous s'installe en France. Il tente à nouveau l'examen toujours sans succès. Il entre alors aux Beaux-Arts, fort d'un goût certain pour le dessin. Mais ses petites bandes dessinées ne convainquent pas totalement : "Le texte est bon mais pas les bulles", lui rétorque-t-on. Il trouvera sa voie dans l'écriture, d'abord au café théâtre, puis en produisant 80 pièces radiophoniques pour France Inter. Il travaille ensuite pour la télévision et le cinéma avec notamment le film "Les randonneurs" qui obtient un vif succès. Pour le théâtre il écrit "Les montagnes russes", "Les belles sœurs", "Secret de famille", "Nos femmes"...  en 2010 il est reçoit le Molière du meilleur auteur francophone, pour « L’illusion conjugale », en 2014 le Grand prix du théâtre de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, et en 2015 le Molière de l’auteur francophone vivant, pour « On ne se mentira jamais ».


Mots de l'auteur :

Sophie Jouve : Comment en arrive-t-on à écrire des pièces aujourd'hui ?

Eric Assous : J'ai toujours écrit pour mon plaisir personnel depuis l'âge de quinze ans. J'écrivais des scénarios, des poèmes enfin de tout. J'étais un généraliste. J'ai fait tous les métiers de l'écriture, à commencer par auteur de café théâtre, ensuite j'ai fait des pièces radiophoniques, des téléfilms, du cinéma et parallèlement j'écrivais de temps en temps une pièce de théâtre. J'ai eu de la chance car je suis arrivé à un moment où on avait besoin d'auteurs.

Sophie Jouve : Avez-vous des modèles ?

Eric Assous : Oui j'avais des modèles d'auteurs, il y a beaucoup de gens que j'ai admirés. Des scénaristes, je suis un fan inconditionnel de Jean-Loup Dabadie, d'auteurs américains comme David Mamet plus d'ailleurs pour le style que pour le fond. J'ai beaucoup appris en lisant les auteurs que j'admirais. Quand on commence à exercer un art c'est toujours pour ressembler à quelqu'un qu'on admire. Après peut-être que j'ai trouvé mon propre style et que j'ai réussi à dénicher un créneau.

Sophie Jouve : Où puisez vous votre inspiration ?

Eric Assous : Quand on me raconte une histoire et que je sens que ça aurait pu m'arriver. Car j'estime être comme tout le monde, et pense qu'elle a une valeur universelle. Donc j'essaie toujours de raconter des histoires où les gens se disent : ça pourrait être moi. Mes personnages ne sont jamais exceptionnels, ce sont des personnages un peu moyens, dans lesquels tout le monde se reconnait, enfin j'espère.

Sophie Jouve : Des personnages en couple ?

Eric Assous : Oui beaucoup et donc beaucoup d'adultères. Mais l'adultère c'est parce que ça crée des situations dramaturgiques fortes. Parce que l'adultère c'est le mensonge. Et la première chose qu'on apprend quand on veut créer une bonne histoire c'est le mensonge, parce qu'il induit de la manipulation, de la tension, du suspens...

Sophie Jouve : Quel regard portez vous sur les hommes et les femmes ?

Eric Assous : Je pense qu'ils sont fondamentalement différents et que c'est pour ça que ça marche rarement. Moi ça m'amuse. Les personnages que je peins je ne les juge pas, c'est difficile de vivre sur la durée. La passion c'est une chose, après y'a l'amour, la tendresse, la routine, les conflits et les tensions. C'est la marche inexorable.

 (Extrait d'entretien avec Sophie Jouve. Franceinfo)

"Mots en scène" Olivier Barrot Reçoit Eric Assous

 à la maison des auteurs SACD

Distribution : 

  

Max : Christian Santoul

Paul : Michel Vautrin

Simon : Willy Picard 

Mise en scène : Nadyne Capelli

Scénographie : Christian Santoul

Atelier décor : Michel Vautrin

Régie son et lumière : Laurent Lecoq

Visuels et mise en web : Christian Santoul

Communication : Françoise Santoul


Les comédiens :

Christian santoul : Max

Michel Vautrin : Paul

Willy Picard : Simon

La metteure en scène :

       Nadyne Capelli

Parallèlement à des études de lettres classiques, Nadyne Capelli a été formée à Grenoble par René Lessage. Elle a poursuivi une carrière de comédienne, de metteure en scène et de professeur de théâtre, en Afrique, en province et à Paris.

En 1998, elle est Sarah, dans la pièce de John Murrel, "Sarah ou le cri de la langouste" et obtient le prix d'interprétation féminine à Festhéa Tours. En 2004, elle tourne dans le long métrage "Tic" de Philippe Loquet, en 2007 dans "Une vie d'artiste" de Marc Fitoussi, et en 2008 dans la sitcom "Cinq sœurs" . 

Elle crée et anime pendant 10 ans, de 1988 à 1998, la troupe "Les Tréteaux de la Renarde", et monte plusieurs comédies musicales, dans le cadre scolaire, avec 280 enfants à l'Espace Jules Verne de Brétigny (91).

En 1990, elle entraîne une équipe d'improvisation pour les championnats d'Ile de France. En 2007, elle écrit et réalise "Un secret mal gardé", spectacle d'inauguration du centre culturel de Bruyères le Châtel. En 2008, elle met en scène "Les raisins de la discorde" à Etréchy.

Nadyne Capelli a, par ailleurs, enseigné la pratique théâtrale à "L’École des Moineaux" (16e), au cours de "Laurence le Dantec" (17e)  et  à "L'ASCH" de Bruyères le Châtel.


Le scénographe :

Christian Santoul

Né à Carcassonne, il pratique très tôt les Arts Plastiques au soleil de l'Aude.

Après une inscription aux Beaux Arts de Toulouse, il "monte à Paris" .

D'abord enseignant, il devient psychopédagogue, puis psychodramatiste. La pratique du jeu dramatique comme thérapie l'amène à s'intéresser de plus près au théâtre qui le séduit par ses trois "P" : Parole, Plastique, Psychologie.   


En 1990,  il offre aux "Tréteaux de la renarde" ses premiers décors pour "La Cuisine des Anges" d'Albert Hudson.

Après cette réussite, se succèdent les scénographies...

1992  "La petite Phèdre" de Jean Canolle.

1994  "Week-end" de Noël Coward.

1995  "Barbe Bleue" une création de Bernard Lafragette.

1996  "La Nuit du 16 Janvier" ("Coupable ou non coupable") De Ayn Rand.                               

1998  "Un Inspecteur vous demande" de J.B. Priestley.

1999  "Guitry, vous avez dit Guitry"  2 pièces de Sacha Guitry : 

 "On passe dans 8 jours" et "Un soir quand on est seul"

 2000  "Le Nombril" de Jean Anouilh. 

 2001  "Les Bons Bourgeois" de René de Obaldia.

 2002  "La Colonie" de Marivaux.

           "Meurtre au Saloon" création de Bernard Lafragette.

 2003  "Potins d'Enfer" de Jean-Noël Fenwick. 

           "Le Cimetière des Eléphants" de Jean-Paul Daumas.

 2004  "L'Amour des 4 Colonels" de Peter Ustinov.

           "Promenade chez M. Trenet", un café théâtre bâti autour d'œuvres 

           de Charles Trenet.                

  2005  Nadyne Capelli lui confie, pour la compagnie Nautilus, la scénographie de :

            "Capitaine Bringuier" de Pascal Lainé, puis suivent...

  2007  "Virginité" du même auteur.

  2009  "Célimène et le Cardinal" de Jacques Rampal.

  2010  "Dis moi OUI" de Déborah Helpert pour " Artistes Production ".

  2011  "12 Femmes pour une Scène" de Gérard Levoyer, 

  2012  "Comédie sur un Quai de Gare" de Samuel Benchétrit.

  2013  " Variations Énigmatiques" de Éric-Emmanuel Schmitt,

  2015  "Commissaire Badouz" de Guy Foissy.

  2017  " Batailles" de Jean-Michel Ribes et Roland Topor,

  2019  " Nos Femmes " de Éric Assous

 

Note du scénographe :

Le théâtre amateur propose régulièrement des pièces de qualité, mais qui pêchent souvent par la faiblesse de leur décor. En repérer les causes nous  aidera, peut-être à les éviter... 

- D'ordinaire, lorsqu'une troupe aborde une œuvre, elle se focalise sur le texte. Ce n'est que dans un deuxième temps, généralement à l'approche des représentations, que le décor est envisagé dans l'urgence. Or, c'est d'emblée que  l’espace scénique doit être organisé, afin que chaque comédien puisse, dès le début, y régler ses déplacements. 

- Dans cette précipitation, on se contente fréquemment, par manque de temps,  d’une finition grossière, alors que paradoxalement, on s’est montré extrêmement pointilleux sur le jeu des comédiens.  Il en résulte une accumulation de menus défauts qui additionnés confère au spectacle, un aspect brouillon et inachevé, qui fait oublier la qualité de l'interprétation. 

-Souvent, par souci d’économie, on recycle les vieux décors. Mais ce qui était adapté à une pièce ne l’est pas forcément à la suivante et on demeure dans un à-peu-près insatisfaisant, qui ne colle ni au temps, ni au lieu, ni même à l'action.  Il faut savoir qu'un nouveau décor n'est guère  plus onéreux que l'adaptation d'un ancien. 

- Pour d’autres, l’impératif premier, le défi, est de construire un décor qui contienne dans la voiture, afin d'en faciliter le transport. Cette condition, certes pratique, qui relègue au deuxième plan l'ajustement fidèle à la pièce et à son esthétique, n’augure  rien de bon.  

- D'autres encore sollicitent le grenier de chacun. Il en résulte un amoncellement d'éléments hétéroclite des plus kitch…Une telle quête qui répond, peut-être, aux besoins fonctionnels de la pièce, oublie l’unité esthétique de l’ensemble... 

Voici ainsi ciblées quelques unes des causes, les plus fréquentes, de cette faiblesse. Si on pense ne pas être en mesure de les écarter, on optera pour des décors sobres, minimalistes, voire pour une absence de décor, bien préférable à des bricolages de fortune. 

Ainsi avisé, j’espère que l’approche scénographique  de " Nos femmes " saura contourner quelques unes de ces chausse-trappes.

 Ici,  Le lever du rideau  nous dévoile un salon cossu, moderne, très strict, rien n’y dépasse, tout à une place et tout est à sa place. On y devine la personnalité méticuleuse, voire obsessionnelle de son propriétaire  et son appartenance a une classe socioprofessionnelle élevée. Quelques éléments, cependant dénotent un souffle de vie dans cet environnement figé : un canapé qui nous invite à la détente ou autres facéties,  une table propice à un repas partagé et une bouteille d’apéritif posée sur la table basse. Voici ainsi planté le lieu d’un huis clos, le cadre d’un psychodrame, le champ d’une bataille où l’amitié sera mise à rude épreuve.


Dispositif scénique :

Dimensions utiles du dispositif complet :

Configuration idéale :

Largeur de mur à mur : 14,00 m (ouverture + pendrillons + circulations ).

Profondeur : 7,00 m derrière le rideau de scène.

Hauteur : 6,50 m sous porteuses.

Ouverture du cadre de scène : 7,50 m x 4,00 m

Petits plateaux :

Largeur de mur à mur : 7,50 m.

Profondeur maximum : 5,00 m.

Pour les lieux plus étroits (théâtre de poche ou particulier) :

Examen, au cas par cas, des fiches techniques des théâtres.

Matériel fourni par la troupe :

- Canapé.

- 3 chaises.

- Une table basse.

- Une table.

- 2 meubles.

- 1 porte manteaux.

- une œuvre d'art.

- Accessoires : vaisselle, tourne disques, chaine     stéréo, lampe, bouteille, verres...

Plan de scène  et vue 3D :

Plan de scène

Vue 3D

Photo décor

Plan de feux :