"Célimène et le Cardinal"
( Ce Spectacle n'est plus à l'affiche )
Pièce de Jacques Rampal
Mise en scène Nadyne Capelli
Scénographie Christian Santoul
Avec : Valérie Longeard et Daniele Nutarelli
- Sortie printemps 2010
- Spectacle tout public
- Espaces culturels
- Durée : 1h.45
Synopsis :
"Le Misanthrope" vingt ans après...
Cardinal ! N'était-ce pas le destin idéal pour un "atrabilaire" autoritaire et solitaire ?
Car vingt ans après, voici Alceste dans la situation très confortable d'un homme coupé du monde, mais tenant ce monde dans sa
main de fer : au 17ème siècle, le pouvoir d'un prélat est considérable.
Il s'invite donc chez son ancienne amante pour trouver une jolie quadragénaire qui, loin de la Cour qu'elle a "trahie" en épousant
un bourgeois, semble parfaitement heureuse avec ses quatre enfants.
Mais que vient donc faire l'égal de Mazarin chez cette mère de famille sans histoires ? La sauver ! Car il se dit hanté, depuis des
mois, par un rêve terrifiant, qu'il a pris pour un message du ciel et selon lequel Célimène court un danger mortel ...
L'auteur :
Distribution :
Célimène : Valérie Longeard
Alceste : Daniele Nutarelli
Atelier décor : Claude Belmont
Maurice Vautrin
Régie lumières : Jérémie Panigada
Affiche : Christian Santoul
Communication : Françoise Santoul
Les comédiens :
Valérie Longeard
Daniele Nutarelli
La metteure en scène :
Nadyne CAPELLI
Parallèlement à des études de lettres classiques, Nadyne Capelli a été formée à Grenoble par René Lessage. Elle a poursuivi une carrière de comédienne, de metteur en scène et de professeur de théâtre, en Afrique, en province et à Paris.
En 1998, elle est Sarah, dans la pièce de John Murrel, "Sarah ou le cri de la langouste" et obtient le prix d'interprétation féminine Festhéa à Tours. En 2004, elle tourne dans le long métrage "Tic" de Philippe Loquet, en 2007 dans "Une vie d'artiste" de Marc Fitoussi, et en 2008 dans la sitcom "Cinq soeurs" .
Elle crée et anime pendant 10 ans, de 1988 à1998, la troupe "Les Tréteaux de la Renarde", et monte plusieurs comédies musicales, dans le cadre scolaire, avec 280 enfants à l'Espace Jules Verne de Brétigny (91).
En 1990, elle entraîne une équipe d'improvisation pour les championnats d'Ile de France. En 2007, elle écrit et réalise "Un secret mal gardé" , spectacle d'inauguration du centre culturel de Bruyères le Châtel. En 2008, elle met en scène "Les raisins de la discorde" à Etréchy.
Nadyne Capelli a, par ailleurs, enseigné la pratique théâtrale à "L'Ecole des Moineaux" (16e), au cours de "Laurence le Dantec" (17e) et à "L'ASCH" de Bruyères le Châtel.
Note d'intention du metteur en scène :
A l’origine "Célimène et le Cardinal" n’était qu’un travail de cours, qui portait sur les deux premières scènes. Mais comment résister, quand les deux comédiens concernés, pris d’un enthousiasme qui frise la passion, vous demandent de monter la pièce dans son intégralité ! C’est ainsi que l’aventure a commencé.
Certes, il fallait une belle dose d’ambition, voire d’inconscience, pour se lancer dans la réalisation de ce chef d’œuvre, qui depuis sa création, a été joué par les plus grands. Chef d’œuvre, dont le succès ne se dément pas, et qui enchante tous les publics, amoureux du beau langage et des auteurs classiques, comme inconditionnels du spectacle de boulevard, jeunes, comme plus âgés. C’est une telle réussite que l’on ne conçoit plus :
"Le Misanthrope" , sans sa suite évidente "Célimène et le Cardinal" .
Et pour un metteur en scène, quel confort ! Il suffit de se laisser porter par l’auteur et de guider deux excellents comédiens.
Le scénographe :
Christian Santoul
Né à Carcassonne, il pratique très tôt les Arts Plastiques au soleil de l'Aude.
Après une inscription aux Beaux Arts de Toulouse, il "monte à Paris" .
D'abord enseignant, il devient psychopédagogue puis psychodramatiste. La pratique du jeu dramatique comme thérapie l'amène à s'intéresser de plus près au théâtre qui le séduit par ses trois "P" : Parole, Plastique, Psychologie.
En 1990, il offre aux "Tréteaux de la renarde" ses premiers décors pour "La cuisine des anges" d'Albert Hudson.
Après cette réussite, se succédèrent les scénographies de :
En 1992, "La petite Phèdre" de Jean Canolle.
En 1994, "Week-end" de Noël Coward.
En 1995, "Barbe Bleue" une création de Bernard Lafragette.
En 1996, "La nuit du 16 janvier" ("Coupable ou non coupable") De Ayn Rand.
En 1998, "Un inspecteur vous demande" de J.B. Priestley.
En 1999, "Guitry vous avez dit Guitry" deux pièces de Sacha Guitry :
"On passe dans 8 jours" et
"Un soir quand on est seul" .
En 2000, "Le nombril" de Jean Anouilh.
"Les bons bourgeois" de René de Obaldia.
En 2001, "La colonie" de Marivaux.
En 2002, "Meurtre au saloon" création de Bernard Lafragette.
En 2003, "Potins d'enfer" de Jean-Noël Fenwick. "Le cimetière des éléphants" de Jean-Paul Daumas.
En 2004, "L'amour des 4 colonels" de Peter Ustinov.
"Promenade chez M. Trenet" , un café théâtre bâti autour d'œuvres de Charles Trenet.
En 2005, Nadyne Capelli lui confie, pour la compagnie Nautilus, la scénographie de "Capitaine Bringuier" de Pascal Lainé.
En 2007, celle de "Virginité" du même auteur. Puis,
En 2009, celle de "12 femmes pour une scène" de Gérard Levoyer et de "Célimène et le Cardinal" deJacques Rampal.
En 2010, "Dis moi oui" de Déborah Helpert pour " Artistes Production ".
En 2011, "12 femmes pour une scène" de Gérard Levoyer,
En 2012,"Comédie sur un quai de gare" de Samuel Benchétrit , mise en scène de Michel Vautrin,
En 2013, " Variations Énigmatiques" d’Éric-Emmanuel Schmitt, et
En 2015, "Commissaire Badouz" de Guy Foissy.
En 2017, " Batailles" de Jean-Michel Ribes et Roland Topor.
Note du scénographe :
Il en est des demeures, comme il en est de leurs propriétaires, ainsi pourrait-on dire, paraphrasant l'adage : "dis moi où tu habites, je te dirais qui tu es… " . Nous sommes ici chez Célimène, "femme libérée" avant l’heure, qui a su se détacher des frivolités de la cour pour vivre l’existence qu’elle souhaitait, fusse au prix de trahir l’aristocratie pour la bourgeoisie. Le décor doit donc représenter cette âme fraîche, naturelle et rebelle. Il doit être suffisamment riche, suffisamment pur, suffisamment novateur, pour trancher avec le monde qu’elle a fui, et accentuer, en même temps, le décalage qu'il y a, entre son mode de vivre, de penser, d'évoluer et, l’austérité janséniste d’Alceste. J’ai choisi d’évoquer ce lieu, plutôt que de recréer fidèlement un cadre du XVIIe siècle. Je l’ai suggéré, par des graphismes épurés, posés sur un fond uni, ce qui confère à cet environnement, un esprit "moderne", décalé, qui laisse au spectateur, le loisir de l’adaptation, et par la même, de s’approprier, en partie, l’évènement.
Dispositif scénique :
Dimensions utiles du dispositif complet :
Configuration idéale :
Largeur de mur à mur : 14,00 m (ouverture + pendrillons + circulations ).
Profondeur : 7,00 m derrière le rideau de scène.
Hauteur : 6,50 m sous porteuses.
Ouverture du cadre de scène : 7,50 m x 4,00 m
Petits plateaux :
Largeur de mur à mur : 7,50 m.
Profondeur maximum : 4,00 m.
Pour les lieux plus étroits (théâtre de poche ou particulier) :
Examen, au cas par cas, des fiches techniques des théâtres.
Plateau :
Matériel fourni par la troupe :
- Cadre métallique.
- Panneaux peints recouvrant le cadre.
- 2 chaises hautes.
-1 table.
-1 petit meuble.
-1 sellette .
- 1 vase de fleurs.
Esquisse des décors :
Plan de scène :
Vue du dispositif :
Vue du dispositif :
photos estebanj.free.fr
Plan de feux :
Album photo :
"Célimène et le Cardinal" photos estebanj.free.fr