Lettre Mme Brigitte MACRON

Monsieur Alain PADOVAN

                                                                                                                      Madame Brigitte MACRON, 

                                                                                                                Palais de l' Elysée

                                                                                                                55, rue du Faubourg Saint Honoré

                                                                                                                75008 PARIS

    

Copie courrier 

A

  Madame le Ministre délégué à la santé,  Mme Agnès BUZYN.

Madame la Secrétaire d'Etat chargée des Personnes Handicapées, Mme Sophie CLUZEL.

 

        Monsieur le Directeur de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie, Mr Nicolas REVEL

La Télé & Presse locale seront informées en temps utile :

- Direction FR 3 Gironde - Nouvelle Aquitaine

- Sud-Ouest & Le Républicain

Objet : Demande Intervention

         Chère Madame,

  

Comme bon nombre de Citoyens Français, mon épouse et moi sommes tombés sous votre charme dès votre arrivée à l' Elysée, aussi nous tenions à vous féliçiter pour vos sorties et prestations, seule ou accompagnant votre Mari.

La France peut être fière d' avoir une telle Première Dame.

Mais alors comment oser venir vers vous et perturber certainement un emploi du temps déjà chargé.

Croyez bien Madame, qu' il ne m' est pas facile d' agir ainsi et que mon amour propre est touché ... 

En conflit  avec la CPAM et ce depuis 20 ans, je me suis battu avec le soutien de mes proches pour tenter de faire valoir mes droits tant sur le plan médical

qu' administratif.

        Me heurtant à chaque fois sur des services incompétents avec des gens trop souvent assoupis sur les notes et circulaires, qui n' ont pas la délicatesse de se lever du siège ou de témoigner une certaine écoute, pour tenter d' analyser et conseiller.

En ont-ils seulement les moyens ? Ou bien, est-ce les consignes de leur hiérarchie ?

Les messages du type robot j' en ai assez, ces personnes doivent trouver les journées longues sans savoir comment les occuper !

Je sais néanmoins, la chance que nous avons d' avoir en France la CPAM qui en général donne droit aux soins avec certaines prises en charge rapides pour maladies graves. Je tenais à le souligner, mais c' est après en coulisses que ça ne va plus ...

En ce qui me concerne, je joins une note  explicative à ma lettre, mais aussi une synthèse de ma situation actuelle ( avec pièces justificatives ) pour une demande de révision du Taux de ma Rente Accident du Travail, la CPAM ne donnant pas suite et ce malgré les résultats de la dernière expertise.

Ils réclament sans cesse des éléments qui sont déjà dans le dossier mais je le répète, personne ne fait l' effort de se lever pour attraper ce dossier, à moins qu' il soit une nouvelle fois égaré ou classé comme en 1997, début de mes déboires ...

- Perte de mes droits sociaux, 

- Pas de suivi médical ni administratif,

-  En Incapaciter à exercer avec un taux < 66,66% non prise en charge des cotisations en vue d' une retraite plus confortable.

-Un état qui a toujours mal évolué au fil des années, bref victime en tous sens.

Trop c' est trop je n' en peu plus, la santé, une maison qui se délabre rapidement avec humidité sur les plafonds et murs, toiture et pertienes à  refaire étant donné que le froid et l' eau s' infiltrent partout, chaudière gaz + de vingt ans qui consomme beaucoup et mal.

D' ajouter que mon Epouse est invalide également depuis 2004 au taux de 80% mdph. 

Retraitée depuis 2015, le différenciel AAH ne lui est pas versé car elle n' a pas voulu demander l' ASPA, préférant protéger le petit patrimoine que nous avons acquis après bien des sacrifices.

         Et laisser un petit quelque chose aux Enfants. Si c'est ça être riche !

  Non, pas question de partir en silence, alors. J' ai pris la décision que  le 15 NOVEMBRE 2017 (ce n' est pas sur un coup de tête)

Je campe avec ma tente devant la permanence CPAM de Langon 33210

Avec une grosse chaîne et cadenas pour m' attacher et entammer une grève.


à savoir :

Cessation de m'alimenter ( nourriture et boissons ) absolus,

Cessation de prise de tous médicaments, traitements pour le Coeur, maladie de Parkinson, Anticholinestérasiques, etc ...

Et ce illimité tant que mon dossier pour demande de révision du 27/05/2017 ( tenant  compte des éléments en annexes ) ne sera pas revu !

A noter :

Je refuse même en danger quelconque d' être évacué.

  Pour cela, je me scotche à la main gauche 30 fois la dose de SOTALEX 160g + 30 fois la dose de MODOPAR 125, le tout écrasé puis mélangé en poudre et que j' aurais toujours avec moi si je devais sortir de la tente. 

Le 15 Novembre à l' ouverture, mon épouse remettra au Responsable de la CPAM Langon, le double de la lettre qui aura été envoyée en Recommandé à la Direction Générale, lui signifiant que j' ai commencé à camper devant leur porte et engager mon action.

Bien entendu, je refuse tout dialogue intermédiaire et signifie que :

 

Je ne parlerais qu' à la Direction qui devra être accompagnée du Médecin Conseil !

Surtout pas de " Bla-Bla " inutile ni  d' invitation pour me faire sortir de mon refuge et me piéger, dans tels cas que tous sachent bien que j' aurai la dose médicamenteuse sur moi.

        En résumé :

La CPAM m'avait déjà mis au placard une première fois de 1997 à 2007 avec suppression des droits sociaux sans me tenir au courant, je ne me doutais de rien mes remboursements étants toujours honorés tant maladie qu'en AT !

Nombreuses démarches avec refus administratifs, Commission Recours Amiable, TCI, TASS et Cours d'Appel ...

Depuis 1998, la CPAM m'octroie une rente AT avec un taux de 55% .

Puis 20 ans sans suivi ni contrôle ? 

Ben oui puisque disparu des fichiers et des écrans, comment se fait-il, avec une rente versée et des remboursements de soins honnorés ... 

Mais encore de préciser que j' avais bel et bien une carte vitale personnelle, bref.

En 2008 à ma demande, le Dr BAYLE Patricien Conseil s' était déjà prononcé sur mon état.

Suite à ma rechute du 13/04/2016 le médecin conseil a demander une expertise qui a été effectuée par le Dr BRUNGS Psychiatre le 08/12/2016, les conclusions très explicites font mentions d'une aggravation évolutive conséquence de l' AT du 31/05/1994.

Après la consolidation avec séquelles du 13/02/2017, un protocole de soins relatif à mon A.T du 31/05/1994 est accepté le 17/05/2017.

Courriers du 13 & 27/05/2017 au Dr ANTONIAZZI Médecin Conseil pour demande révision du taux de la rente, sans suite à ce jour !

Pourquoi faut-il pour se faire entendre et recouvrer ses droits légitimes face à l'administration, en venir à des décisions extrêmes dont celle que j'ai décidé de prendre : 

C'est donc fini, je ne discute plus, ils m'ont usé en 20 ans physiquement et psychiquement, je prends la décision et tant pis à mourir à la maison, je ne céderais plus, autant me laisser crever devant leurs fenêtres !

Pourquoi faut il se défendre, négocier sa santé, je ne comprend pas que ces choses là ne soient pas naturelles la première fois. Une maladie, une invalidité, la mort, tout cela personne n'a aucun recours pour le négocier, nous le subissons tous la CPAM inclus. 

Alors pourquoi être obligé de quémander, de négocier ?

Aucun cadeau ne m'a été et ne me sera fait, oui trop c' est trop !

Alors surtout, ne croyez pas que les gens qui ont une famille, poussés aux extrêmes n'iront pas au bout, même par amour pour celle-ci, il est préférable à un moment de faire cesser les situations difficiles qui sont imposées aux êtres chers.

Conjoint(e), enfants qui  essayent de cacher leurs larmes qui coulent malgré eux, de les voir assister terrifiés à votre souffrance et déboires qu'ils subissent eux aussi.

Lire dans leurs yeux l'angoisse vécue de par une telle injustice ...

Et tout cela parce qu'une administration sourde s'acharne contre vous, vous expulse du régime social ignominieusement pendant que vous êtes trop faible pour vous défendre.

Et d'ajouter : Décision que vous apprenez seulement 10 ans après lors d'une demande de rattachement !

A un moment vous réalisez que vous n'avez plus envie ni les moyens  de lutter, que cela doit cesser et vous êtes prêt à tout, même à provoquer la fin, car vous n'êtes plus entendu.

Subir, se laisser lentement laminé et mourir par les abus, le du, la lenteur administrative, la multiplication et répétitions des imprimés bien souvent des questionnaires qui datent de 50 ans en arrière dont les questions ne sont plus d'actualités, les prétendus pertes des dossiers, les certificats ou imprimés pas reçus, et le silence, la non réponse aux courriers de réclamations si ce n'est comme cela à été mon cas par des décisions en cascade qui ressemblent à des punitions !

Les suppressions des droits aux soins et les cessations de paiements abusives ...

  Comment est t'il possible que l'administration ne réalise pas qu'une personne malade en incapacité à exercer, incapable de vivre d'un revenu professionnel  pour lequel  elle à cotisée durant 30 ans, ne puisse faire face ?

" Cela porte t'il conséquence dans la carrière de ces médecins conseils face à un malade d'être un peu plus humain, moins hautain, humiliant et vous citer " le code de la CPAM " auquel chacun son métier le malade ne comprend rien, sauf qu'il est malade et qu'il essuie un refus ou des retards de paiements, sans pour autant une parole gentille et un petit conseil pour le guider.

Cela leur coûte t'il beaucoup, ou ces médecins sont ils devenus des administratifs à part entière sans plus aucun sentiment d'humanité que leur a inspiré leur noble profession ? "

  Si vous consultez de plus près le fonctionnement de la CPAM, si vous osez effectuer une enquête publique sur le disfonctionnement et abus de celle-ci, des milliers de Français qui souffrent physiquement et psychiquement sous la pression de cette lourde administration vous en seront reconnaissant, moi inclus naturellement !

Pourquoi face aux urgences que vivent des milliers d'assurés sociaux la CPAM n'est elle pas capable de réduire les abus et temps d'attentes des malades d'une décision de la CPAM pour se soigner et vivre de leurs indemnités en toute sérénité ?

Et que l'on ne me parle pas d'assistance sociale etc.... 

Très fatigué je reste reconnaissant aujourd'hui, envers ma famille, mon Epouse, mes Enfants et leurs Petits que j'adore.

        Bien entendu je voudrais pouvoir continuer à vivre près d'eux, une vie plus sereine, me reposer, me soigner enfin et vivre normalement sans être obligé de mendier des soins et encore moins d'aides d'état alors que la CPAM me devait  le rétablissement de mes droits !

Cependant,  je ne trouve plus la force de me battre pour continuer ... 

Alors Chère Madame, c' est à vous que je confie ce dossier lourd et complexe je sais mais qui l' était beaucoup moins au départ sans l' acharnement et le mauvais suivi de la CPAM.

J' ai cru comprendre que dans votre investissement pour servir les Français (es ), vous aviez justement à coeur le secteur Santé, voilà donc pourquoi pas un coup d' essai 

        

        J' ose croire en votre entière compréhension et dévouement.

 

        Comme déjà précisé, je me méfie trop aujourd'hui des intermédiaires et  c' est pour cela j' espère, que vous ne serez pas emmener à solliciter les services Préfectoraux qui confient aussitôt les dossiers aux Assistantes Sociales qui donnent souvent l' impression que l' argent va sortir de leurs poches ou bien qui n' ont pas, les moyens d' intervenir 

Je vous remercie d' avance de bien vouloir porter une attention particulière à mes doléances et pour votre mobilisation personnelle.

Je vous prie d' agréer, Chère Madame, l' expression de mes hommages respectueux.

fait, le 16 septembre 2017.

Alain PADOVAN