JOUR . J

 

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7 h 30

       Avec l' aide de mon épouse, nous installons la Tente sur les escaliers de la C P A M de Langon & affichons les panneaux pour expliquer mes revendications.

9 h

      A l' ouverture ma femme se présente au guichet afin de remettre 2 lettres qui signifient  ma présence devant leur permanence. 

        L' une pour le Directeur de la C P A M Gironde Bordeaux;

        L' autre à l' attention du Responsable local. Ce dernier passe me saluer, comprend mon action puis me demande d' être sage qu' il se rend compte que notre couple est à bout.

        Il a en main une lettre que lui a communiqué la Direction de Bordeaux afin qu' il me la remette. Celle-ci m' informe que la Directrice Adjointe est disposée à me recevoir rdv 15 h.

    Très vite les Médias sont présents, Sud-Ouest & Le Républicain. A noter également deux Amis qui tout au long de la matinée m' apporteront leurs soutiens.

    Sur place également un adjoint au Maire de Langon.

9 h 15

    Comme je l' avais prévu, voila que les choses s' accélèrent avec l' arrivée des Gendarmes, de la Police Municipale puis de l' ambulance des Pompiers, des Corps pour qui j' ai le plus grand respect.

    Tout ce petit monde va venir aux nouvelles, faire preuve d' écoute puis à leur tour m' informeront des mesures qu' ils seront emmenés à prendre si je refuse de ne pas prendre mes traitements, que pour éviter que mon état se dégrade, je serais évacué vers l' hôpital !

    Je dois précisé que chez certains comme tout au long de la journée chez d' autres, j' ai croisé des regards compatissants et même au delà, entendu des paroles sincères ( ils se reconnaîtront ), mais malheureusement d' autres qui se la jouent façon * Shérif * fais moi peur !

    Le responsable local me demande ce qu' il peut faire ? Quelles sont les priorités ? Je précise que dans mes revendications je souhaitais rencontré le Sous-Préfet.

9 h 45

    Le Représentant de l' Etat informé de la gravité concernant la décision de ne plus prendre mon traitement, situation très critique ! Dès lors, Veut bien me recevoir.

    Ce qui me chagrine le plus alors, c' est de voir mon épouse bouger dans tous les sens et qui revenant vers moi m' informe qu' il est question de me conduire en direction de l' hôpital Psychiatrique à Cadillac !

    OUILLE ! Non je ne monte pas dans l' ambulance, c' est fini je ne vais à aucun rendez-vous, c' est moi qui dirige les manoeuvres plus question de me balader.

    Ils viennent sur place me voir et discuter ! Je renifle le piège, je gêne, ils veulent que je sorte de là, mauvaise image avec trouble sur espace public !

    Nous y sommes, la décision est prise de m' évacuer, un Gendarme joue de la cisaille sur la chaîne, un autre surveille mon comportement !

    Les clichés vont bon train ...

    Le ton monte, j' ai dans la main le flacon contenant de fortes doses médicamenteuses, ma femme craque elle insiste pour que je rencontre le Sous-Préfet.

    Profitant de cet entretien intime, l' un des gendarmes me surprend et arrache le flacon, tout va vite. Ils démontent tout !

    Instants difficiles !

    Ma femme craque, je reçois un message de ma Fille, la photo des Petits Enfants, Papa c' est bientôt NOËL !

    Chez moi il y a sans doute deux hommes, le dur et le faible ( non égoïste ) qui craque, j' accepte.

    J' insiste pour être accompagné de témoins, deux Amis présents, l' Adjoint au Maire de Langon et bien entendu ma douce et tendre.

    En cortège nous nous rendons via le bâtiment tout proche de la Sous Préfecture. 

10 h

    Salutations, Présentations, Monsieur le Sous Préfet m' informe qu' une enquête a été menée auprès de la Mairie de Gironde s/ Dropt afin de savoir qui j' étais exactement ? Mes antécédents ...

    Que les renseignements étaient tout à fait convenables et élogieux. Il insiste sur son rôle, que l' Etat n' a pas à s 'interposer aux dossiers de la Cnamts.

    Mais que néanmoins devant la tournure des événements néfastes pour ma santé il avait demandé au Directeur de la C P A M  Bordeaux de me voir en urgence.

    D' ajouter que tout le monde avait pris conscience de mon action et de mes soucis, que je devais faire preuve de compréhension et me rendre au rendez-vous à Bordeaux comme j' avais accepté le sien.

    Réflexion, Hésitation, les choses sont allées très vite ce matin. J' avais bel et bien tout prévu, je savais que les choses se passeraient ainsi.

    Si le ton est monté parfois, mais je voulais ne pas m' être déplacé pour rien dire ! Il fallait que je lui confirme de vive voix les courriers que je lui avais adressé.

    L' entretien se sera donc déroulé avec une certaine courtoisie ... 

12 h

    Retour à la maison. Je n' ai toujours pas pris mes médicaments, mon épouse veut que je mange un peu mais je n' ai pas faim, c' est bloqué !

13h30

    Notre Gendre prend sa demi-journée pour nous conduire à  Bordeaux, Madame n' étant pas en mesure de conduire à cet instant.

EPISODE 2 BORDEAUX :

    Ce matin j'ai accepté de rencontrer le Sous-Préfet,     C'est après-midi j'ai accepté de rencontrer la Sous Directrice de la C P A M Bordeaux & la Responsable Service Médical.

    Après une entrée en relation tendue, la discussion s' effectue avec plus de sérénité.

    Elles écoutent mes doléances, donnent leurs différents points de vue, j' existe bel et bien à leurs yeux, mes remboursements soins et la rente n' ont jamais cessés.

    Qui a dit le contraire ? Je le sais très bien puisque justement j' ai tenté de faire reconnaître mes droits sociaux qui étaient suspendus sans en avoir jamais été averti, en m' appuyant justement sur ces faits, paiements effectués.

    D' insister que du fait que je ne figurais plus sur les écrans, le dossier n' était plus apparent, je fourni une trace que j' avais déjà communiqué.

    L' interprétation n' est plus la même, il s' agit d' une non mise à jour de mes droits ( dans ce cas très facile à solutionner le jour ou ma femme s' était présentée au guichet elle qui justement fait toujours attention et ce régulièrement, de réactiver la carte à la borne. car je le répète j' avais une carte personnelle ), bon c' est un peu le flou pour elles, pas pour moi.

    Pourquoi avoir attendu 10 ans pour régulariser la chose en nous demandant d' effectuer une demande CMU ?

    Simplicité car même un étranger qui n'a jamais travaillé et donc jamais cotisé y a droit ...

    Alors qu' est-ce qui cloche maintenant ?

    C' est pourtant simple, lorsque j' ai provoqué la visite de contrôle novembre 2007, le médecin conseil avait reconnu l' aggravation si les droits administratifs le permettaient ?

    REFUS : << en date du 21 mai 2008, vous avez bénéficiez .............................................................. et avez perdu alors la qualité d' assuré social. >>

    La cocotte boue ... Fatigue ! Encore obligé de me justifier, de fournir les copies de pièces qui sont dans le dossier.

    Je demande à souffler un peu et je devine que mon épouse ne va pas tenir le coup.

    Elles se concertent, certains points plus litigieux que d' autres, le mieux sera de contester la dernière notification et d' aller devant le T C I, elles sont prêtent à accélérer le processus.

    Je n' en peu plus, ce que j' entends me replace 20 ans en arrière lorsque j' avais suivi déjà tout ce parcours, le ton monte dès lors précisant que c' est pour encore balader le patient.

    Que je dois payer les erreurs des autres, dernièrement un contrôle qui abouti sur une réévaluation du taux à 67% seulement, le Médecin Conseil n' étant pas en possession du certificat médical d' aggravation détaillé, égaré lui aussi.

    Je laisse entendre que je suis un homme honnête, elles n' en doutent pas ! J' ai les documents.

    Elles prennent donc connaissance de la copie et des reçus ( Courrier Recommandé ) adressé au Médecin Conseil du moment.

    Puis m' invitent à contester et repartir dans un processus antérieur ! Elles tentent de me sensibiliser sur le fait que nous sommes à bout tout les deux, bien joué mon épouse craque de nouveau.

    Le temps passe aussi avec l' heure de la débauche qui approche ! Elles préparent la contestation, téléphonent aux services concernés ...

    J' ai devant moi deux Responsables en qui je commençais à avoir confiance et à qui je vais indiqué que je possède un dossier semblable au mien ( seule la durée qui diffère 15 au lieu de 20, et oui je ne suis pas un cas isolé ) qui a abouti après concertation justement entre le Médecin Conseil ( pour le médical ) & Directeur de la C P A M ( administratif ) dans un délai court sur place !

    Je leur demande de faire preuve pour une fois d' humanité, est-ce possible ?

    Pourquoi dans le Gard c' est solutionné ainsi et en Gironde non !

    Elles se font pressantes mais moi je ne suis pas pressé, je précise qu' à partir de cet instant je redescends dans le hall d' entrée,

    ou bien elles me donnent traces de l' acceptation à mes revendications dans l' attente de la notification officielle, ou bien je dors sur place.

    La suite pas de papier mais un cadeau, la deuxième évacuation de la journée !

    Après Langon, c'est au tour de Bordeaux par des Policiers qui font leur travail correctement pour certains !

    INCONCEVABLE !

    Impossible pour moi d' avoir un écrit, par contre les Gendarmes ( oh NON SURTOUT PAS ) un Policier qui ne les aime pas !

    S' est entendu dire ( fuites ) que je touchais une rente revalorisé de 2000 € ! Pourquoi pleurer ? FAUX

    Voila donc un Gendarme et non décidément, un Policier qui a prétendu que je le menacé parce-que j'allais m'occuper de lui !

    Mais je respecte trop les Policiers et les Gendarmes ( et oui aussi ), pour entendre ça.

    Est-ce un péché que de s' occuper des autres ? Je voudrais tant qu'on s' occupe de moi, MOI !

    Dehors je perturbais l' espace public, dedans aussi, ayant un toit je dois rentré chez moi ...

    Pauvre Gendarme, non Policier pardon ! S' il voyait seulement comment c'est dessous mon toit ...

    Je me repose un peu et on remet ça, chez moi ce sera certainement plus dur de m'évacuer !

      Bref après une journée très éprouvante, je reste sur un BILAN NEGATIF avec retour case départ...

    Attendons voir quand même c 'est bientôt NOËL :