La formation d’un médecin présente principalement des informations contenues dans les cercles « expertise clinique individuelle » et « meilleures données actuelles de la médecine ».
Le praticien devra identifier celle qui seront utiles à ses patients
Au cours du troisième cycle :
Divers outils plus axés sur la pratique de la médecine générale sont présentés aux étudiants, souvent disponibles dans les prérequis mis à la disposition de l’étudiant pour préparer le cours. Il apparaît intéressant de valoriser ces éléments en les gardant à disposition dans sa base de données.
Exemples : le site d’aide à la prescription Antibioclic, la page de déclaration d’effets indésirables du CRPV de Midi-Pyrénées, le CRAT...
En dehors de ces cours amenant des informations descendantes, d’autres travaux de recherche ascendante peuvent apporter des éléments utiles pour la pratique future : les Ateliers d’Echange de Pratique [1], les Récits de Situation Complexe et Authentique [2], ou bien les recherches effectuées dans le cadre d’un sujet de thèse ou de mémoire. Ces recherches documentaires effectuées pour ces exercices, aussi appelées « traces d’apprentissages », mériteraient d’être stockées durablement pour être réutilisées, afin qu’elles ne se limitent pas à illustrer la validation des études, mais qu’elles s’intègrent pleinement dans notre pratique.
Enfin, au cours des différents stages, certains éléments pratiques peuvent être présentés par les praticiens maitres de stage ou être découverts en situation pratique (cf chapitre correspondant).
Lors des différents cours de premier, second et troisième cycle, sont présentés plusieurs documents (connaissances fondamentales, recommandations, guides de pratiques, outils, listes de ressources…) concernant plusieurs thèmes. Si un travail de mémorisation de ceux-ci est demandé à l’étudiant, difficile de garantir ce travail au long terme, y compris pour les données les plus utiles par la suite, d’où l’intérêt d’en garder une trace dans une base de données.
Beaucoup peuvent se retrouver sur internet, présentant parfois l’avantage d’une réactualisation régulière par leurs auteurs, certains sont distribués au format papier ou simplement pris en note par l’étudiant. Il est malheureusement difficilement possible de garder ces documents sous la main en permanence lors de la suite de sa formation et de sa propre pratique.
Le stockage des documents numérisés ou des liens vers ceux-ci dans sa base de données permet de palier à ce manque.
Connaissances de premier et deuxième cycle :
Collecte d’information principalement descendante. De nombreux sites compilent les connaissances fondamentales d’anatomie, sémiologie, de physiologie, d’histologie, d’embryologie, de biologie, de pharmacologie, de pathologie… Ces ressources font partie pour la plupart des éléments qu’un médecin a en mémoire, cependant il est parfois nécessaire de s’y replonger afin de se rafraîchir les idées et vérifier certains éléments (exemple : examen d’une épaule), parfois réactualiser nos connaissances, ou bien de ressortir un schéma clair afin d’illustrer nos explications à un patient. Un lien direct vers ceux les mieux faits et les plus fréquemment utilisés permet de ne pas perdre de temps à fouiller et trier à chaque fois la masse des résultats disponibles sur les moteurs de recherche.
Formation initiale
Formation Médicale Continue (FMC) et veille documentaire
Système d’information descendant. Sur le même principe que les enseignements facultaires, la FMC (séance de formation, congrès, veille documentaire via internet ou revues…) est une source dont le stockage des informations présentées parait plus rentable que la simple tentative de mémorisation. Elle permet à la fois de découvrir de nouvelles connaissances et de réactualiser les autres, tout en présentant des outils pratiques. L’accès immédiat à certaines de ces informations en consultation permet de pouvoir exercer en conformité avec les données acquises de la science.
Séances de FMC
La prise de note ou les documents distribués peuvent être centralisés dans sa base de données.
Revues
Les revues, au format papier ou numérique, représentent une des principales sources d’actualisation des connaissances des praticiens. Outre la prise de note personnelle d’éléments, des outils peuvent y être collectées.
Exemples : fiches info patient de la Revue Prescrire à délivrer pour renforcer l’éducation thérapeutique, conclusion de synthèse méthodique de revue adaptées à la médecine générale (exemples : Prescrire, Minerva, Exercer, la Revue du Praticien MG…).
Veille documentaire
En complément des revues à parution périodique, la veille documentaire permet un accès immédiat à de nouvelles informations potentiellement intéressantes à collecter pour le praticien et ressortir en consultation.
Exemples : Actualité récente sur un médicament par l’ANSM ou synthèse de recommandation de la HAS reçue par courrier, fax, mail ou flux RSS [3], actualité médicale générale, sujet médical de vulgarisation traité par un média non général.
[1] Ateliers d'échanges de pratiques ou AEP, confrontation entre étudiants de cas cliniques vécus, sous la forme de groupe de pairs, avec un travail de recherche à la clef - http://www.scom.ups-tlse.fr/portfolio/enseignement/ateliers.php
[2] Récit de situation complexe et authentique ou RSCA, travail approfondi de recherche partant d’un cas clinique - http://www.scom.ups-tlse.fr/portfolio/methode/
[3] Un flux RSS (RSS est le sigle pour Really Simple Syndication) est un flux au format XML permettant à ses abonnés de récupérer automatiquement une partie (titre ou extrait) ou la totalité d’un article nouvellement créé.