L’univers de Maurice DOUARD
Il y a un univers,
Il y a Lui dans ses œuvres. Celles-ci provoquent une suspension de notre vie quotidienne, cette longue vie qui mêle peines, souffrances, joies et ennuis.
L’énergie surgie de l’univers, condense ainsi dans son être un petit univers, Lui, qui brille au sein du cosmos d’une couleur intense.
Les atomes qui constituent cet artiste retourneront un jour d’où elles sont issues. Il y a échange permanent entre ces deux univers, par transfert d’énergie.
En regardant ses œuvres on croit voir un mouvement et en fait tout est immobile, mais d’une immobilité trompeuse qui représente une instantanéité de la dynamique de la vie.
L’œuvre saisit cette instantanéité en observant notre vie de tous les jours par le prisme de sa vision.
Le paradoxe incompréhensible de notre existence, les doutes, l’anxiété de l’attente…, tout cela est né des particules élémentaires, dans l’espoir d’une réponse, on les habille de couleurs, on les déshabille et on les rhabille…, les heures passent et ce va-et-vient aide à supporter les douleurs.
Pas de réponse, seulement le cri de Lui qui se répète à l’infini dans ses œuvres.
C’est pourquoi, aujourd’hui, aboutissement de l’artiste, tolérance, amour, puis rire. C’est la conception de ses œuvres. C’est sa délivrance.
Dès que j’ai vu son œuvre, j’ai été saisie par le bruit énorme de sa lumière intense, j’ai été enchantée par le titre de ses tableaux qui débordent d’humour, et je l’ai vu, Lui.
(Ah, c’est cela, la liaison de ces petites choses de la vie quotidienne, c’est notre vie !)
Mon cœur est enfin ouvert et envahi par la vague de l’émotion.
Le beau visage de l’auteur imprégné de mélancolie, de passion et de pureté. Sa personnalité noble teintée par l’inspiration.
Son rire tonitruant dompte tous les mensonges.
Quelle est belle la vie en compagnie de ce genre d’auteur.
Syen-Hi CHO
Traduit du coréen par Mme Tok-Ju SOLOMON