"Nous sommes tous exilés, du pays de notre enfance"(St Exupéry)
Pour le Professeur Marcel Rufo, nombreux seraient les parents et grands parents qui ne savent plus dire non aux enfants cependant, lui même n'a pas su dire non "aux grands enfants" animateurs de Livres en Scène.
Auteur de nombreux ouvrages consacrés à la prime enfance, le Professeur Marcel Rufo a accepté d'honorer notre invitation alors même, qu’il est en pleine exposition médiatique suite à la sortie de son dernier livre « Tu réussiras mieux que moi» paru fin octobre aux Éditions Anne Carrière.
Lorsque nous avions envisagé sa venue au Berkeley, quelques jours après l’inoubliable soirée en compagnie de son confrère Jean Christophe Rufin, nous avions déjà apprécié son fameux livre « Grands-Parents à vous de jouer » et écouté sur CD son abécédaire « Comprendre pour éduquer ». Aussi, quand certains d'entre vous, nous ont suggéré de le recevoir, nous nous sommes faits un véritable plaisir, de tenter de relever ce défi.
Pour les parents d’aujourd’hui, l’école est un sujet sensible. Sachant que la durée moyenne des études en France est de quelque 18 ans (pour un enfant y entrant en maternelle), le moins qu’ils en attendent est que leur progéniture s’y épanouisse et y réussisse, puis qu’elle en sorte dotée d’un diplôme. Car le chômage touche plus sévèrement les jeunes sans qualification. Ils espèrent aussi qu’elle aidera leur enfant à s’orienter vers un métier qui lui plaise et dont il pourra vivre décemment.
L’école actuelle atteint-elle ces objectifs ?
Marcel Rufo liste ses points faibles pour proposer d’y remédier. Il analyse l’aide que peut apporter une consultation en pédopsychiatrie pour répondre aux difficultés scolaires.
Il traite des troubles des apprentissages ; du décrochage et de la phobie scolaires ; de la précocité intellectuelle ; de la question des notes et du redoublement ; des enjeux des années de collège et de l’adolescence ; de l’orientation en filière générale ou dans l’enseignement technique ; et enfin, de l’entrée dans la vie professionnelle ou à la faculté.
Mais il aborde également comment gérer un bon élève, le plaisir d’avoir un enfant qui réussit mieux que soi et comment, par le choix de ses études ou son métier, un adolescent ou un jeune adulte peut se détacher de ses parents pour partir à la conquête de sa propre vie.
Depuis « L’art d’être Grand Père » de Victor Hugo, texte que nous avions lu, puis vu sur scène au théâtre Le Lucernaire (avril 2011 avec Albert Delpy dans le rôle principal ) et ce en votre compagnie, nous étions convaincus de l'intérêt du sujet essentiel qu'est la relation Enfants / Parents / Grands-Parents.C’est pourquoi, que vous soyez lecteurs attentifs de "Psychologie Magazine" ou "très bien dans vos baskets" selon l'expression de la jeune génération, nous vous proposons de rencontrer
Le Professeur Marcel Rufo
Mercredi 18 décembre à 19H30
au Berkeley
7, Avenue Matignon 75008 Paris
Métro : Franklin D. Roosevelt - Voiturier et parking
En fin de dîner, à la suite de son intervention et après avoir répondu aux questions longuement mûries que vous ne manquerez pas de lui poser, Marcel Rufo dédicacera ses deux derniers ouvrages « Tu réussiras mieux que moi » et « Grands- Parents à vous de jouer»
Nous aurons plaisir à vous accueillir nombreux au Berkeley
Clinicien avant tout, dans ses livres Marcel Rufo s’appuie sur ses rencontres avec ses patients et leur famille pour éclairer et faire le lien avec la théorie psychiatrique ou psychanalytique.Dans ce nouveau livre, il a choisi de réfléchir à partir d’une expérience personnelle : les relations qu’il a eues, petit, avec son unique grand-mère, une femme extravagante, autoritaire, d’origine italienne. Replongeant dans cette histoire, il développe ce que le pédopsychiatre qu’il est devenu peut maintenant en comprendre.
Comment ce petit garçon introverti a pu devenir un pédopsychiatre extraverti, un grand communicant à l’aise avec les médias… On voit là que rien n’est jamais joué au niveau de l’enfance.
Dans un troisième temps, Marcel Rufo, pas encore grand-père, se projette dans l’avenir et écrit à son petit-fils ou sa petite-fille imaginaire, en se mettant dans la position quasi idéale du grand-père parfait qu’il imagine devenir et ne sera sans doute jamais.