agit prop

Pour les grenoblois, ou celles et ceux qui auraient envie de se déplacer mercredi 28novembre a partir de 17h, un rassemblement contre l’aeroport et son monde, en solidarité avec les occupants de la zad, contre la repression. devant la mairie de grenoble.

communiqué :

Samedi 17 novembre nous étions 40 000 à venir réoccuper et reconstruire sur la zad. Toute la semaine un nouveau lieu de lutte s’est construit dans un champs mis à disposition par un propriétaire. De nouvelles cabanes se sont construites dans la forêt de Rohanne. Une semaine magique pendant laquelle des centaines de personnes ont communisé leur savoir-faires, créativités, outils, matériaux et sont parvenus à édifier une cuisine, des dortoirs, salles de réunions, blocs sanitaire, cabanes dans les arbres...

Vendredi 23 novembre à l’aube, nous avons dû faire face à une nouvelle attaque policière massive sur la zad. Le rosier entouré par les tracteurs de paysans solidaires et par de nombreuses barricades a été attaqué. Les occupants du chantier de reconstruction ont été sommé de quitter les lieux après avoir été aspergé de gaz lacrymogène dans leurs lits. La forêt de Rohanne a été attaquée. Toute la journée des centaines de personnes ont résisté, harcelé la police, immobilisé les engins de chantier... Le Rosier a été finalement détruit, mais les bâtisses construites toute la semaine sur le site de réoccupation tiennent toujours debout, ainsi que la plupart des cabanes dans les arbres de la forêt de Rohanne.

Sur le chantier de réoccupation, la préfecture a opéré un passage en force. Grâce à un arrêté d’urgence visant à mettre fin aux travaux, elle s’est donné le droit de prélever tous les outils, matériaux et de poser des scellés sur les constructions. Nous savons qu’elle va tenter de se donner très rapidement le droit de les démolir. Nous ne pouvons les laisser faire. Nous appelons donc à nous rassembler massivement toute la journée de demain autour du lieu de réoccupation et de la forêt pour protester et empêcher toute destruction.

Ces attaques policieres ont continuées toute la journée de samedi faisant plein de bléssés et une dizaine d’arrestations.

plein d’infos ici : zad.nadir.org

Mercredi 17 OCTOBRE 2012 à 18H00

Rassemblement à Grenoble

Place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres)

NOUS JETTERONS UNE FLEUR DANS L’ISERE

à la mémoire des centaines de manifestants algériens massacrés le 17 octobre 1961 à Paris

exiger que l’État français reconnaisse sa responsabilité dans les massacres liés à la

colonisation, notamment dans celui du 17 octobre 1961

- condamner toute complaisance vis-à-vis de l’OAS et des nostalgiques de l’ordre colonial

- affirmer le droit des migrants à vivre en France dans la dignité et sans subir de

discriminations

- refuser les discours xénophobes, racistes, colonialistes

- être solidaires des combats des peuples pour leurs droits

Appel soutenu par :

ADES, Les Alternatifs, Europe Écologie Les Verts Grenoble, la FASE, NPA 38, Gauche Unitaire, PAG 38, PCF, PCOF,

PG 38, PIR, RNG Échirolles, ADAFL, AFPS, APF, AFRIC’IMPACT, Algérie au Coeur Isère, AMAL, ANPROMEVO,

Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et de leurs amis, ATTAC, Cercle Laïque, CIIP, Comité isérois de

soutien aux sans papiers, Comité contre la traite négrière et l'esclavage, CSRA, Coup de Soleil en Rhône-Alpes, LDH

38, Ligue pour la défense des droits de l'Homme en Iran, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté,

Mouvement de la Paix-Isère, MRAP 38, Nil Isère, ODTI, Ras L'Front Isère, SOS Racisme 38, Survie Isère, FSU 38,

CGT 38, Solidaires 38

Festival de l'Albenc : conférence "une face cachée du nucléaire"

samedi 1er septembre à l'Albenc

L'avez-vous remarqué : encore une fois, et malgré "le changement", la Françafrique n'a pas pris de vacances ! A ce sujet, vous trouverez ci-dessous le communiqué publié par Survie France hier après-midi, sur les grosses ambiguïtés françafricaines de la nouvelle majorité vis à vis du Gabon.

Il faut donc encore et toujours se mobiliser, et le groupe Survie Isère prépare sa rentrée : nous sommes à pied d'oeuvre pour finaliser le programme d'événements publics sur l'agglomération grenobloise cet automne, que nous vous communiquerons d'ici quelques semaines.

Mais dores et déjà, vous pouvez noter la reprise de notre rendez-vous mensuel : comme chaque second mardi du mois, nous aurons notre le mardi 11 septembre, de 19h à 21h à la MNEI.

En attendant, voici dès ce samedi un rendez-vous isérois, même s'il est en dehors de l'agglomération :

Festival de l'Albenc : conférence "une face cachée du nucléaire"

Depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011, pas un mois ne s’écoule sans qu’un fait d’actualité ou les déclarations d’une personnalité politique ne fassent rejaillir le débat sur l’opportunité de la filière nucléaire.

Ce débat embryonnaire, mais qui n’a encore jamais vraiment eu lieu, occulte quasi-systématiquement un volet majeur de cette filière industrielle qui fait souvent la fierté des français-es : d’où vient l’uranium de nos centrales nucléaires ? comment est-il produit ? quel est le coût environnemental, sanitaire et social de son extraction ? et quel est, somme toute, le coût politique de tout l’amont de la filière ?

Régime gabonais : le Parti socialiste et le gouvernement doivent se positionner fermement

Communiqué, le 28 août 2012

Tandis qu'au Gabon, la répression s'intensifie depuis deux semaines, la société civile demande au Parti socialiste français des explications sur l'invitation à l'université d'été de la Rochelle dont se prévaut le parti au pouvoir. L'occasion pour l'association Survie, qui publie ici la lettre ouverte de la société civile gabonaise, d'exiger du PS et du gouvernement un positionnement clair vis-à-vis de la dictature d'Ali Bongo, qui continuera sinon à faire passer sa réception à l’Élysée le 5 juillet dernier pour une marque de soutien.

Alors que dans le communiqué publié suite à la réception du dictateur Ali Bongo par François Hollande, l’Élysée faisait état d'un « dialogue exigeant sur les questions de gouvernance, de lutte contre la corruption et de pluralisme démocratique » [1], aucun responsable gouvernemental n'a dénoncé la violente répression qui s'est abattue depuis le 15 août contre les militants de l'opposition politique et de la société civile au Gabon. Le mouvement « Ça suffit comme ça ! » avait alors appelé « la Communauté Internationale de se mettre, d’ores et déjà, aux cotés du peuple gabonais face à un pouvoir sans foi ni loi qui n’hésite pas à martyriser son peuple et qui court le risque de plonger le pays et la sous-région dans une catastrophe aux conséquences incalculables. » [2]

Ils ne s'attendaient pas à apprendre quelques jours plus tard, par la représentation diplomatique du Gabon au Maroc [3], que le pouvoir en place se félicitait de l'invitation de représentants du Parti Démocratique Gabonais (PDG)[4] à l'Université d'Été du PS à la Rochelle. Ils ont cherché à savoir à quel titre ceux-ci y auraient été invités, et se sont ainsi procuré une lettre officielle que le Parti socialiste aurait envoyée au PDG, et que nous reproduisons ici. Le mouvement « Ça suffit comme ça ! » a donc demandé au Parti socialiste, dans une lettre ouverte du lundi 27 août, de lui fournir « plus d'informations » sur une telle invitation.

Le Parti socialiste avait justement communiqué, au lendemain de la réception d'Ali Bongo par François Hollande, sur « une relation qui change » et sur la prétendue « volonté de rompre avec les pratiques du passé, marquées par les dérives de la "Françafrique" » [5]. Pourtant, le gouvernement multiplie les gestes de continuité à l'égard des dictatures françafricaines, à l'instar des déclarations récentes du ministre Laurent Fabius selon lequel « il y a un changement de président de la République, un changement de gouvernement, mais les relations d’amitiés demeurent » [6].

En écho à la société civile gabonaise, l'association Survie invite donc le Parti Socialiste et le gouvernement à se prononcer publiquement sur cette invitation dont se prévalent des membres du PDG, et à condamner officiellement la répression actuelle au Gabon et le régime en place.

Communiqué de Survie Isère du 30 aout 2012

La DCRI s’invite au Forum national de la désobéissance…

Deux hauts policiers ont rendu ce matin une visite impromptue au siège éditorial du journal le Sarkophage, co-organisateur avec la ville de Grigny (Rhône) du

Premier Forum national de la désobéissance civile, le 8 octobre. Après cette rencontre « courtoise », nous tenons à « rassurer » le pouvoir : notre Forum pour

fêter la désobéissance aura bien lieu malgré les craintes « légitimes » de nos gouvernants et l’idée « généreuse » d’annuler ce Forum et il aura lieu avec tous les

participants annoncés dont la liste figure sur le site du journal Le Sarkophage et sur celui de la ville de Grigny (Rhône)…Nous comprenons fort bien que certains

des intervenants puissent déplaire en haut lieu mais ne dit-on pas que les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Nous ne craignons pas davantage d’être

débordés ni politiquement ni par la foule…nous lançons même un appel à être encore plus décidés et nombreux. Nous sommes aussi très heureux que notre

police ait compris que notre objectif n’est pas d’organiser avec ce Forum un événement sans suite…Oui, nous voulons vraiment faire converger toutes les

désobéissances individuelles, collectives et institutionnelles, Oui, des villes désobéissantes seront présentes. Nous sommes vraiment peinés de savoir que notre

forum citoyen puisse être qualifié en haut lieu de « rassemblement de délinquants » (sic)…Les faucheurs d’OGM, les militants anti-pubs, les enseignants

désobéisseurs, le planning familial, les villes désobéissantes ne méritent pas ce qualificatif infamant…Jean Moulin ne fut-il pas en son temps un sacré

désobéisseur ? Et Gandhi ?

C’est cependant avec beaucoup de joie que nous proposons à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur) de tenir un stand dans le village associatif

qui réunira des dizaines de mouvements associatifs, syndicaux, politiques !

Grigny, le 26 septembre 2011

Paul Ariès, Directeur de la rédaction Le Sarkophage

René Balme, Maire de Grigny

Du 17 octobre 1961 à octobre 2012, un même combat des peuples : dictatures balayées en Tunisie, Égypte, actions de masse dans le monde arabe, Indignés de Grèce, d’Espagne, du Portugal, des États-Unis, résistance palestinienne… Le combat pour la dignité, la justice sociale, la démocratie et la liberté est toujours d’actualité et est partagé par tous les peuples.

Rompre avec une politique discriminatoire

Sous la Présidence de Nicolas Sarkozy, la politique de l’État français a été ouvertement discriminatoire voire

raciste envers les étrangers, avec ou sans papiers, en menant une chasse honteuse aux Roms.

Par ailleurs, des cérémonies en hommage aux activistes de l’OAS sont régulièrement célébrées.

Tout cela est lourd de dangers pour la démocratie.

Malheureusement, sous le gouvernement actuel, les destructions brutales de camps de Roms, les

expulsions de sans-papiers ont continué comme avant l’élection de François Hollande à la présidence de la

République. Ce n’est pas tolérable.

Il est temps que le gouvernement français rompe clairement et définitivement avec cette politique

discriminatoire, pour affirmer l’égalité de droits entre Français et étrangers. La promesse du droit de

vote pour les résidents étrangers doit enfin être tenue.

L’État français doit reconnaître les crimes commis pendant la période coloniale, en Algérie et en

France. Le massacre du 17 octobre 1961 doit être enfin reconnu officiellement.

Manifestons pour

-

C’est pour revendiquer leur droit à l’égalité et la dignité, refuser le couvre-feu raciste imposé aux Algériens, affirmer le droit du peuple algérien à maîtriser son destin, que des milliers d’Algériens ont manifesté pacifiquement dans Paris, le 17 octobre 1961. C’est pour étouffer dans le sang ces revendications qu’ils furent massacrés, jetés dans la Seine ou gravement blessés par des policiers sous les ordres de Maurice Papon, préfet de police à Paris. Ce fut en vain, cela n’empêcha pas le peuple algérien de gagner son indépendance dans les mois qui suivirent.

Le combat des manifestants du 17 octobre 1961 n’est pas fini !