On retrouve Bernard compagnon maréchal-ferrant à Provins en 1792 ,
bien loin de son Languedoc natal.
la seule trace de son oeuvre est sa signature
Il épouse une Provinoise et auront trois enfants.
Ils s’installent à Hermé au quartier des grèves dans une bâtisse qui figure déjà sur un plan établis en 1785,
proche du château, au N°2 de l’actuelle rue des grèves
Une forge appartenant à Charles Henri Sicre, maréchal, resta en activité
et fut probablement le dernier maréchal de la commune d’Hermé.
Après 1945; l'atelier fut cédée à M. Muzard , qui été charron.
Des traces de son enseigne peinte subsistent sur le mur d'enceinte.
Cette maisonnette garde des traces de son origine datant du XVII siècle.
En face les dépendances ont été construites et plusieurs fois modifiés.
Puis pendant trois générations ils continuent le métier de forgeron
et restent attaché au traditions des compagnons.
Et épousent les filles des viticulteurs ou de cultivateurs du pays
Vers 1848 les temps changent:
-La construction de la voie ferrée va couper le village d'Hermé en deux.
-Les travaux du canal de la haute Seine sur Nogent.
Le phylloxera ravage les vignes de la région (1867 à 1890), va détruire le cépage local Goua (de Gouaix).
Les viticulteurs ruinés se consacrent à l’agriculture (betterave sucrière) ou à l’exploitation du bois dans
les grandes forêts de Fontainebleau.
L’arrivée de la vapeur (1837à 1870) va progressivement mécaniser l’agriculture;
(locomobiles et batteuses) et concurrencer l’usage du cheval. (essor du chemin de fer).
Le maréchal ferrant devient forgeron puis mécanicien.
Trois générations plus tard Désiré Emile orphelin, quitte Hermé.
Jeune compagnon devient mécanicien forgeron
à Vendeuvre sur Barse aux Etablissements de Construction Mécanique de Jean Batiste Protte.
( voir annexe sur Vendeuvre).
Il épouse la fille de son contremaître qui sera suivi de la naissance de sa première fille ;
puis s’en vont à Nevers où né Pierre.
Vers 1870 la famille s’intalle enfin à Chalette, Route de Paris, où il répare les locomotives
au dépôt du PO. de Montargis face à son domicile.
Ces trois fils Pierre, Louis et Alphonse deviendront cheminots au PO puis au PLM.
Ils voyageront comme chauffeur et mécanicien sur la ligne entre Villeneuve-Saint-Georges et Dijon.
Mais garderont la passion de la forge et de l’ouvrage du fer.
Son second fils Louis plus aventureux quittera la France pour les Amériques.
Chronologie
Elle est née le 14 février 1760 à Léchelle, prés de Provins.
Naissance à Provins le 19 janvier 1794
Elle épousera Pierre Leonard Hillaire, le 6 février 1815.
Il est vigneron et garde champêtre sur la commune d' Hermé.
Puis au hameau de Servolles.
Ils donneront naissance à quatre fils.
Elle vécu jusqu’en 1864 ,à 70 ans le 18 décembre à Servolles,
Son époux décède six mois plus tard.
http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=marguerites&lang=fr&m=NG&t=N&n=hillaire&x=4&y=6
Naissance à Provins le 30 mai 1797
Il vécu plus de 81 ans.
Né à Gouaix le dimanche 18 août 1799 .
Il ne vivra que deux ans et décède le 5 août 1801 à Hermé.
Le 5 janvier 1819
Antoine Bernard
épouse
DENISE Marie Madeleine.
à Hermé
Elle est née à Hermé
le 4 juillet 1793,
fille de vigneron.
Date de naissance 2 novembre 1819 à Hermé,
Il naît le 21 avril 1822 à Hermé,et décède 2 ans plus tard.
Date de naissance le 22 novembre 1825 à Hermé,
Naissance le 24 janvier 1829 à Hermé,
Elle épousera Etienne Antoine Gauthier de Landoy près de Maison-Rouge,
le 3 janvier 1858 mai à Hermé, mais elle décède le 4 novembre 1858.
(voir détails sur le lien suivant:
Les trois fils d’Antoine Bernard vont apprendre le métier à la forge paternelle
et devenir compagnons maréchal-ferrant.
L’aîné, Jean Louis quitte Hermé pour Thénisy .
Emmanuel restera au village pour continuer l’activité . Il habite rue du chemin de fer .
Louis Xavier s’installe à Chalautre-la-petite.
Née le 13 février 1834 à Hermé.
Elle sera la seconde épouse de Etienne Antoine Gauthier
Ils vivront à Landry près de Maison-Rouge.
Naissance le 21 novembre 1837 à Hermé
(voir détails sur le lien suivant:
chez Etienne Joseph JAILLANT maréchal ferrant à Thénisy.
Le cadastre de 1850 indique son emplacement sous le n° 2344
Il épouse Millienne Etiencien , la seconde de ces quatre filles.
Qui est née à Thénisy le 30 novembre 1825.
Leur mère, Celestine LORRIN tient une épicerie.
Mariage le 11 juillet 1844
à Thénisy
Image reconstituée
naissance le 5 juin 1845 à Thénisy
1846 Lucie Anastasie SICRE naissance le 29 août 1846 à Thénisy
Sa femme Millienne Etiencienne meurt le 29 mai.
A la mort de leurs parents due probablement à l'épidémie de choléra présente depuis 1849
(19000 mort à Paris) et en Ile de France jusqu'en 1854.
Les trois enfants en bas âge sont recueillis par leur grands-parents
maternel Etienne Joseph Jaillant.
Mais celui-ci décède, le 21 avril de l’année suivante (1852) .
Ils resteront avec leur grand-mère, épicière.
Bernard Emilien décède à 6 ans, le 27 septembre 1855 à Thénisy.
Elle sera placée vers 16ans (1861) comme domestique à Mormant.
Fin 1856 Emile SICRE a 12 ans. Il est recueilli par son oncle Emmanuel .
Celui-ci est comme toute la famille, maréchal-ferrant à Hermé,
Il est établi à l’entrée nord du village à proximité de la gare, rue du chemin de fer.
pour apprendre le métier de ces ancêtres.
Il fera probablement son tour de France comme c’est la règle dans la confrérie.
Vers 1866 il est compagnon forgeron et se retrouve à Vendeuvre sur Barse
aux Etablisements Protte.Importante atelier de fabrication de machine à vapeur.
Voir Annexe «Machine à Vapeur »
Marguerite Geneviéve Sicre décède le 18 décembre à Hermé .
une maison sise à Landoy contenant 55 ares et 22 centiare
sept pièces de terre fruitière sur le territoire de Toury à Hermé contenant 53 ares et 22 centiares moyennant la somme de 200F, payable à terme.
probablement les parts de la sucession.
Pour la Suite allez aux pages concernant:
Elle vécu ensuite à Bombon.
(voir détails sur les liens suivants:
Documents
Généalogie
ouvrir les fichiers joints ci-dessous