histoire hypothtique

Nous essayons de retrouver le parcours et la vie de Bernard à la fin du XVIIIéme siècle. Sa vie familiale est clairement établie par les actes d’état civil. Il est par contre plus difficile de retrouver son parcours. Nous savons qu’il a quitté Cavanac , et sa région d’origine après 1765 et qu’il se mari à l’âge de 33 ans à Provins (en1793) ou il poursuit le métier de son père Maréchal de forge. Son itinéraire pendant la révolution française semble inconnu. Toute fois il a sûrement quitté son Languedoc natal bien avant ces événements historiques . Que devient La Neulat après 1765 ? Jean Sicre dit Le Neulat décède le 14 juillet 1764 à l’âge de 76 ans. Son frère cadet, Etienne Sicre est inhumé le 20 Août 1765. Des sept enfants d’Etienne seulement Pierre et Antoine sont encore vivants Pierre a déjà été marié deux fois il est père de sept enfants et il porte le surnom de Neulat le guerrier. Antoine SICRE (frère de Pierre), Maréchal de forge, et Marie son épouse ont trois enfants vivants. Bernard a tout juste 5 ans, Jaquette est né en 1763 et Jean-Pierre naîtra au mois de septembre 1765. Après cette date je n’ai trouvé aucune information d’état civil sur la famille. Seule Marie Gabrielle Sicre , dite de la Neulat, fille de Pierre, épouse Jean Gabriel Amigues le 20 janvier 1767 à Cavanac. Qui lui donnera six enfants. Ils porteront le surnom de Neulat qui passe ainsi des Sicre aux Amigues. (Peut-être à cause du nombre d’enfant). A cette époque les forges de Cavanac occupent plusieurs personnes, maréchalferrant , forgeron et autre manouvrier. Les besoins sont nombreux aussi bien en outil pour la culture (vigne) que pour l’entretien des chevaux. Les terres et les domaines appartiennent au seigneur de Siran, marquis de Cavanac. Les activités de la forge de Cavanac été dépendante du Marquis Guillaume de Siran. Il disposait d’un grand nombre de chevaux de monte et d’attelage Donc les forges sont essentiellement à son service. Qui sont les marquis de Cavanac ? D’une famille peut-être issue d’un bâtard de la maison d’Aragon ou de Foix 1421 Raymond de Siran se marie avec Aspaïs de La Roque et devient par cette union seigneur de Cavanac (Aude). « ... Dès lors, les de Siran s'intitulèrent seigneurs et marquis de Cavanac et n'appartinrent plus directement au diocèse de Saint- Pons ». 1505 le 23 avril Bertrand de Siran seigneur de Cavanac Marié à Carcassonne avec Jeanne Auxilhon 1569 Au cours des guerres de la Fronde et de la Ligue (fin du XVIe siècle), Siran suit le sort d'Olonzac, tantôt au pouvoir de Joyeuse, tantôt aux mains de Montmorency. 1597 le 9 mai Par un pacte , Jeanne-Antoinette de Roquefort (Aude) épouse noble Louis de Siran, seigneur de Cavanac. 1673 le noble Jean Sébastien de Siran était seigneur de Gaure 1679 Page de la grande écurie de Versaille 1664-1693 Messire Gabriel Guillaume de Siran, Seigneur et baron de Cavanac, Clermont, Grefueil, etc., capitaine de carabiniers 1699 Gabriel de Siran Chevalier, premier marquis de Cavanac 1701 1734 Guillaume Gabriel de Siran Marquis de Cavanac Sénéchal de Carcassonne 1728 Naissance de Guillaume Gabriel, fils de Gabriel et de Anne-Claire de Voisins-Brugairolles 1745 à 17 ans il devient Page de la Petite écurie à Versailles 1763 Vente du fief et de la Seigneurie du château de Gaure par M. le Marquis de Cavanac à M. Jean d'Estribaud négociant à Carcassonne. 1765 Décès le 3 décembre M. de Siran de Cavanac à Fontainebleau. 1772 Le 30 mai Mariage de Gabriel Guillaume de Siran à Versailles avec Anne Roman de Coppier.(1737-1808) Baronne de Meilly- Coulonge, 1773 De Siran quitte Cavanac Cession du domaine de Cavanac au sieur d’Agrotte 1774 Décès de Louis XV le Bien Aimé (1710-1774) Régne Louis XVI (1774-1792) 1775 Naissance de Louis Aimé Stanislas de Siran né à Versaille, il porte le titre de Marquis de Cavanac 1781 De Siran quitte Versailles Exil à 40 lieues de Paris rencontre avec l’électeur Maxemilien à Sévre 1784 Dècès de Gabriel Guillaume de Siran à Deux Ponts (Palatinat) 1785 Joseph d'Airolles , écuyer, secrétaire du roy Seigneur et marquis de Cavanac 1788 Le sieur d’Agrotte vent le dommaine au sieur de Ponthariez qui devient propriétaire du titre de marquis de Cavanac 1790 Ponthariez Louis Isidore, fils, ex conseiller au parlement de Toulouse, âgé de 31 ans, né et domicilié à Toulouse, département de la Haute Garonne, condamné à mort le 26 prairial an 2, par le tribunal criminel de Paris, comme contre-révolutionnaire, en provoquant, signant ou approuvant des écrits et protestations faites au nom de ce parlement de Toulouse. 1791 Le Marquis de Cavanac. émigre en Espagne à la révolution 1793 Les terres furent confisquées pour fait d'émigration de Cavanac sur la tête de Mr de Ponthariez 1825 Louis Aimé Stanislas de Siran, conteste à Mr de Ponthariez la qualification de Marquis de Cavanac. Il sera débouté par la justice Château de Cavanac L’hypothèse De 1771 à 1793 Concernant la vies des Marquis de Cavanac il faut retenir les faits suivants : Entre 1701et 1734, Guillaume Gabriel de Siran est Sénéchal de Carcassonne. Le manque d’équidé pour la cavalerie « L'État français se vit obligé, dans les guerres de 1688 et 1701, d'acheter des chevaux chez l'étranger pour plus de cent millions. » les capitaines-propriétaires achetaient sous contrôle les chevaux de leur compagnie. Ils recevaient du ministère des « routes » pour des « recrues » et des « remontes ». l'État a tenté d'agir sur la production chevaline par des incitations (suppression d'impôts, privilèges nouveaux, etc.) et par la distribution d'étalons de qualité dans les provinces d'élevage du cheval. L’activité équestre à dut se développer à cette époque, Il devait disposait d’un grand nombre de chevaux de monte et d’attelage au Domaine de la Fraisse. Les de Siran furent partagé entre leur fief est le service du rois, Louis XIV et XV Son fils arrive à la cours de Versailles en 1745 comme page, Puis devient écuyer aux prés du roi. Ce qui concentre ces activités équestres à la Petite écurie de Versailles. En 1773, De Siran quitte Cavanac Cession du domaine de Cavanac au sieur d’Agrotte 1788, Le sieur d’Agrotte vent le domaine au sieur de Ponthariez C’est probablement vers 1773 que les activités équestres déclinent à Cavanac. Il est également probable que le personnel du marquis est dut suivre celui-ci à Versailles, pour l’entretient des chevaux et de leurs équipages. L’activité à Cavanac à probablement changé après le départ du Marquis en 1773, Le nouveau propriétaire du domaine le revent en 1788. La construction du canal du midi à Carcassonne débute en 1787, sera achevée en 1810, Demande de la main-d’oeuvre et des équipages pour sa réalisation. Un maréchal-ferrant dévoué et compétant est chose rare. En 1773 Antoine SICRE, Maréchal de forge est âgé de 40 ans et son fils Bernard ,13 ans, est en âge d’apprendre le métier de son père. Gabriel Guillaume de Siran quitte la cour en 1781 (Exil à 40 lieues de Paris). Il habite quelque temps au château de Suresnes et décède en 1784 ( Deux-ponts Palatinat ). Antoine exerce le métier de Maréchal de forge et a dû continuer de travailler avec son fils Bernard. Celui-ci vivra jusqu'à 62 ans. Il décèdera à Cavanac en 1795. A Versailles à la tête de la petite écurie était le premier écuyer qui avait sous lui un écuyer ordinaire et vingt écuyers servants par quartier. Ils prêtaient serment de fidélité entre les mains du grand maître de là maison du roi, aussi bien que l'écuyer ordinaire. Le premier écuyer prêtait serment entre les mains du roi. Venaient ensuite les pages de la petite écurie avec leur gouverneur, leur précepteur, leur aumônier, l'argentier proviseur, le trésorier des menus et une multitude d'officiers, de toute espèce, des valets de Pied, des fourriers, cuisiniers, maréchal de forges,palefreniers, cochers, etc. Les écuries devaient disposer de prés de 2000 chevaux, près de 800 personnes s’activent. A partir de 1793, retour du roi à Paris, l’activité des écuries de Versailles va être progressivement anéantie. Aucun événement n’atteste de leur présence à Versailles avant 1793 Aprés1793 Antoine vivra jusqu'à 62 ans. Il décèdera à Cavanac en 1795. Ont retrouver Bernard, à 30 ans, en 1793 à Léchelle près de Provins comme compagnon maréchal-ferrant. Puis il séjourne à Provins entre 1794 et 97 ou il a ces deux enfants En 1799 il aura un second fils à Gouaix qui dècéde 2 ans plus tard. Après son installation à Hermé vers 1800. Si Bernard s’est marié en 1793 cela implique qu’il été présent depuis quelque temps dans la région. Il semble avoir occupé plusieurs emplois comme compagnon. Dans cette confrérie le compagnon travail au service d’un maître de forge et il change de lieu en effectuant son tour de France, pendant cinq à sept ans, afin obtenir un rôle de maître. Cette pratique été plutôt réservée aux jeunes apprentis et célibataires, mais dans son cas il avait déjà 30 ans. On peut supposer qu’après avoir perdu un emploi stable, après le décès de son père (vers 1784), En 1789 l’arrivée de la révolution. L’exercice de sont métier le conduit à suivre les règles de la confrérie. Les Compagnons Maréchaux-Ferrants du Devoir se disent issus des Forgerons- Taillandiers Leur confrérie fut fondés à Lyon en 1789. L’initiation début par un tour de France avant d’être reçu comme compagnon Cette pratique explique son départ de l’Aude, sans qu’on puise connaître les étapes qui l’ont conduit à Provins. Depuis 1793 date de son mariage de Bernard ou il est inscrit comme compagnon Maréchal-ferrant. Puis en 1844 date du mariage de Jean Louis Bernard (petit-fils de Bernard) qui est également inscrit comme compagnon Maréchal-ferrant. Et enfin en 1867 le mariage de Désiré Emile, fils de Jean Louis Bernard également compagnon forgeron. Nous avons une dynastie de cinq maréchaux depuis Antoine à Cavanac. Histoire d’Hermé Louis de Mascrany, fils de François (1733-1797), chevalier de Malte, et conseiller du roi Louis XVI et seigneur d’Hermé fait sans doute édifier le château ainsi que ses dépendances Pendant la Révolution, la terre d'Hermé devient un bien national. Claude-Joseph, fils de Jacques de Clermont-Saint-Jean et de Louise-Adélaïde Mascrany, rachète la terre d'Hermé qui passe par mariage, en 1835, au marquis Ernest de Prunelé. François, marquis de Paroy, seigneur d'Hermé, Servolle, Villers & autres lieux, a épousé Catherine de Vassan, & a eu deux enfants :, Louis, qui suit, Charlotte- Françoise de Mascrany, qui a épousé M. le marquis de la Roche-Aimon, dont un fils a un régiment de son nom : deux autres ont été reçus chanoines & comtes de Mâcon, & deux autres chevaliers de Malte. Louis de Mascrany, seigneur, comte de Châteauchinon, Hermé, ect. maître des requêtes honoraire . A été marié avec Marie Picot de Cloriviere, dont il a eu plusieurs enfants, qui sont mentionnés au Tome II de ce Dictionnaire, p. 486.