Date de publication : Apr 09, 2014 8:17:20 AM
Nous nous accordons tous à croire que le papier contribue grandement à la déforestation de la forêt amazonienne. Les usines et les voitures attirent tous les regards lorsque l’on aborde la question de la pollution. C’est faire l’impasse sur l’une des plus importantes sources de destruction de la planète : les nouvelles technologies. Des études récentes du CNRS ont mis en lumière combien nos communications, en apparence virtuelles, laissent une terrible empreinte écologique. Elle provient (1) de la dégradation de notre écosystème engendrée par l’extraction des cents matériaux différents nécessaire à la fabrication d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un téléphone, (2) du caractère non-biodégradables de ces derniers, que nous gardons de moins en moins longtemps et jetons par conséquent de plus en plus souvent, et (3) des infrastructures très gourmandes en électricités, fonctionnant 24 heures sur 24, afin de nous permettre de nous envoyer des e-mails, des SMS, de surfer sur le Web etc.
En une année, un adolescent usant des nouvelles technologies (en téléphonant, en twittant, etc.) contribuerait à polluer autant la planète qu’un automobiliste qui roulerait 187 000 km par an avec une voiture à essence.
Nous avons donc proposé à un groupe de presse magazine, ayant développé une véritable politique écologique ancrée dans son activité d’éditeur de journaux papier, de mettre également en œuvre une politique écologique autour de ses activités digitales se développant à grande vitesse.
Nous les avons invité à préempter la notion d’Ecologie 2.0 en la vulgarisant auprès du grand public, via leurs nombreux et puissants magazines, tout en mettant en œuvre en parallèle un dispositif vert autour du digital.