Canal du  Rhône à  Sète 

canal du Midi

Canal latéral à la Garonne 

en Vtt- cyclo-camping

(2011)

L'itinéraire nous a permis de faire 1099 km en Cyclo-Camping.

Bien entendu, le voyage fut une succession de rencontres riches et chaleureuses: notamment celles de Anne, Brigitte, Basile et Dorothée à Moissac (au gîte la Petite lumière) et Loïc sur le Canal du Midi.


Les Kilomètres: 1099,12 au total: 1091,12 à vélo et 8 km à pied

 3 jours de repos

      Jour 6: baignade à Marseillan (3km à pied) , Jour 8: visite de Carcassonne (5 km à pied) et Jour 19: Dune du Pyla.

  1 jour de retour

        Jour 20: Train et pédalage "maison", 24.12 km

  

  

Les Etapes


1ère étape: Lundi 25 juillet 2011

Biviers – Grenoble – Saint-Roman (camping le marandan) 

Km effectués : 65 - Moyenne horaire : 17 km/h - Vitesse max : 39,4 km/h - Temps de pédalage : 3h45 mn - Coût du camping : 21,50 €

Première étape plutôt positive, on arrive au camping à 14h, après la pause midi juste avant Cognin les gorges, à l’aire de repos sur la montée. Le départ fut tranquille, hormis le petit réglage du compteur vélo, l’aimant était descendu, ce qui nous fait perdre environ deux kilomètres (à rajouter au total), à la fin du périple. Ensuite dix kilomètres jusqu’à Grenoble, vingt kilomètres de piste cyclable le long de l’Isère (on y croise quelques cycliste dont un vélo couché), jusqu’au port de Saint Gervais, puis 35 km tranquilles jusqu’au camping, où l’on arrive sous une averse fine et forte juste après la fin du montage de la tente.

2ème étape: Mardi 26 juillet 2011

Saint Roman – Saint Hilaire du Rozier – Saint Latté – Saint Paul les Romans – Roman – Bourg de péage – Alixan  - Montéléger  - Etoile sur Rhône – Livron – Loriol – La Coucourde.            

Km effectués : 91,62 - Moyenne horaire : 15,2 km/h - Vitesse max : 47,5 km/h - Temps de pédalage : 6h01 mn - Coût du camping : 13 €


Faut reconnaître ce qui est, le début est plutôt facile par rapport au reste. Du camping, nous descendons en direction des fontaines pétrifiantes, puis remontons en face, tournons à gauche traversons une voie ferrée pour rejoindre une grosse départementale bordée de champs, de platanes. 

Nous croisons nos premiers vélos, en l'occurence un tandem avec  une bob et plus tard à Roman, un cycliste chargé avec une tende 2  secondes Quechua dans le dos (ce qui doit lui faire un sacré appel d’air).  Roman, Bourg de péage avec leurs nombreux ronds-points sont à oublier. Comme de la sortie d’ailleurs, car faut avouer qu’on a un peu zigzagué pour trouver la route plein sud et quitter ses gros ronds-points d’autoroute. Plein sud. A Alixan, c’est la pause midi, à côté d’une superbe fontaine, et en haut par une jolie église surplombant le paysage. Plein ouest cette fois, et je ne sais plus trop comment, on arrive à Montéléger, avec un superbe château, où joue des pétanquistes sympas (pause).  A Etoile sur Rhône, nous retrouvons la nationale, on passe par des chemins de traverse le long de l’autoroute et du train, du Rhône, en passant par de nombreux gués. Enfin, après une dernière montée, parce qu’il y en a eu, au-dessus des lignes Sncf/ autoroute, un coup de nationale 7, on arrive à la Coucourde. Ce n’est pas encore gagné, il faut aller au camping à la sortie, qui est en hauteur à gauche. Au compteur 91 km, au lieu des 75 prévus. C’est vrai on a tourné.

En annexe on peut noter deux champs de panneaux solaires, un aéroport, un élevage d’autruches, des hélicoptères super frelons, un TGV dont j’ai raté la photo à deux secondes prêts, et une perte de lunettes de soleils suivit d’une récupération tout aussi efficace que la première fois dans le Vercors, mais bien plus simple car juste dix minutes derrière.

3ème étape: Mercredi 27 juillet 2011

La Coucourde – Montélimar – Château Neuf – Viviers – bourg Saint Andéol – Pont de l’Ardèche – Pont Saint Esprit (pas prévu) – Saint Nazaire – Bagnol sur Cèze – Laudun (camping le Cézar)

Km effectués : 77,07 - Moyenne horaire : 15,3 km/h - Vitesse max : 40,6 km/h - Temps de pédalage : 5h01 mn - Coût du camping : 17 €

Départ vers 8h20, on rejoint la nationale 7 jusqu’à Montélimar, bordé par le Rhône à droite et la centrale nucléaire. Le musée du nougat passé à gauche, on s’arrête à une boulangerie bio pour petit déjeuner ; Après ça se complique un chouia, mais pas tout de suite. A un sens interdit, on entre dans le vieux Montélimar, que l’on pédale tranquillement dans les ruelles sympas. Après avoir un peu tourné, être allé vers le Rhône, alors que ce n’est pas toute de suite que l’on voulait, on rejoint sous une bonne pluie Châteauneuf et sa bastide. 

On traverse le Rhône (perte et récupération de la vis de fixation de la Gopro) et on rejoint Vivier et sa statue de la Vierge. A gauche, par une succession de montées et de descentes le long du Rhône bordé par de superbes falaises et à droite par les premières collines boisées du sud, avec leurs arbustes nains. Ca sent bon la Provence. Bourg Saint Andéol est contourné par sa gauche en longeant le fleuve. On remonte, et on rejoint tranquille le pont de l’Ardèche. Apres l’Ardèche, nous passons le département du Gard et tournons à droite puis à gauche ; Nous aurions dû aller sur Bagnols par des chemins de traverses, et on se retrouve à Pont Saint Esprit, à l’insu de notre plein gré. Une montée, une descente, et on voit un col à passer. Et quelle montée !!! Vraiment dure, longue, mais même avec une bob chargée à 25 kg, j’y arrive en un seul coup, c’est vrai pas vite (7km/h), mais je mets quand même la pâté à un vtt léger. Cath me rejoint peu après. La descente vers Bagnols aurait dû être rapide, c’est tout le contraire à cause du festival du Reggae, et c’est en zigzaguant entre voitures et camions, que nous traversons Saint Nazaire, Bagnols et rejoignons la départementale pour Laudun. Un croisement, c’est les derniers kilomètres pour le camping où nous nous installons.

Jeudi 28 juillet 2011Laudun – Uzes - Souvignargues

                Km effectués : 64,54

                Moyenne horaire : 14,1 km/h

                Vitesse max : 47,1 km/h

                Temps de pédalage : 4h33 mn

                Coût du camping : 18 €

Surement la plus belle journée et aussi la plus dure ! J’ai perdu patience dans les deux dernières montées, tout en prenant la tente en plus sur la remorque. Les paysages: mélanges de buis et d’arbres nains, se mélangent aux villages provençaux, comme Saint Hyppolite, Uzès, où nous déjeunons à un resto à 11h30. Les montées sont raides, notamment celle peu après Laudun, qui commence entre les platanes pour finir avec 6-7 km de montée entre la garrigue. On zigzague, on descend, on remonte entre les vignes.

On aurait dû aller jusqu’à Sommières, on s’arrête à Souvignargues. La dernière montée nous achève, raide. Il parait que ce petit bourg, est le point culminant du coin. Et tu parles qu’il est ! On téléphone au camping de Sommières pour prévenir qu’on ne vient pas : la réservation qu’on avait faite n’était pas notée, cool… Vais leur faire une super pub, d’autant qu’à ce qu’il parait, la fête votive est juste à côté… Quant à Souvignargues, après installation et douche, on se gave d’Orangina et le soir on mange au resto.

 

Vendredi 29 juillet 2011Souvignargues – Castries – Sète – Marseillan (via Palavas et le canal du Rhône à Sète).

                Km effectués : 95,70

                Moyenne horaire : 13,2 km/h

                Vitesse max : 45,4 km/h

                                                                  Temps de pédalage : 7h14 mn

Belle journée nous touchons à notre premier but, la mer ! De Souvignargues, après une légère montée, nous gagnons une descente bien méritée, suivie d’une montée tout aussi dure. Il en sera ainsi jusqu’au bord de Montpellier (Castries). Entre routes et chemins (réservoir d’eau), pins maritimes, nous rejoignons via le canal de la Lèze, Palavas les Flots. Nous empruntons ensuite le chemin de halage du canal du Rhône à Sète, qui passe en plein milieu de l’étang de Vic, puis longeons par la piste cyclable l’étang d’Ingril et enfin le bassin de Thau, via la plage de la corniche où nous arrivons au camping le Nautic et nous nous installons.

Annexe : Respect pour un allemand à un bar, qui se balade en cyclo, croisé sur le bord de la route juste avant le camping.

 

Samedi 30 juillet 2011

Repos  Km effectués : 3km (à pied)   

Le réveil est tard, environ 9h. Après une bonne douche, le petit dejeuner grâce à la boulangère qui passe avec une camionnette en plein milieu du camping, nous nous préparons pour aller à la plage. Marchés animés : le premier c’est plutôt des puces, le second est bien typique de la mer méditerranée : coquillages et crustacés.  Bref ! A la plage, je craque : elle est fraîche, mais après s’être mouillé, hop à la flotte avec la caméra, où je teste en vrai son étanchéité dans l’eau de mer. Retour au camping, où nous passons la journée à manger des glaces, à regarder jouer à la pétanque et moi à aider au montage la grande tente d’un groupe de jeune.

Dimanche 31 juillet 2011Marseillan – Agde – Bézier - Capestang

                Km effectués : 58 km

               

Reprise des « hostilités », il est temps d’aller rejoindre le canal du midi. Pour des raisons de praticabilité, nous descendons de le prendre à Agde, la piste de halage étant trop dure au niveau du terrain (informations de ceux qu’ils l’on fait dans l’autre sens). Evidement nous nous plantons d’itinéraire et rejoignons Marseillan plein nord, et donc plein ouest pour Agde. De là, le canal au niveau du l’écluse ronde, débute enfin. Les premiers kilomètres se font entre écluses et parties plates. On notera les superbes 8 écluses de Fonceras et à gauche l’ascenseur à bateaux.

A l’arrivée, Capestang et sa superbe église se dessine. On y rencontre « pierre » qui viendra me voir à Grenoble au vieux campeur. En annexe : on notera le superbe tunnel de Malpas, qui valut à Pierre Paul Riquet (le concepteur du canal) de lourdes difficultés techniques, vaincues tout de même.

 

 

 

Lundi 1er août 2011Capestang – Le Somail – Marseillette – Trebes - Carcassonne

                Km effectués : 86 km

Grosse étape, dont une très grande partie sans écluse (de mémoire c’est 54 km). On retiendra les écluses de gauche vers Narbonne, avec une superbe péniche où un couple prend son petit déjeuner. Encore quelques écluses superbes, de jolis passages en rive gauche sous les pins maritimes, une vipère aspic superbe qui fait accélérer Catherine comme une formule 1, les petits ports qui se succèdent, dont celui de Trèbes qui marque les derniers kilomètres avant Carcassonne.

Une fois sur place nous quittons le canal et nous laissons guider par les locaux. Direction tout droit dans la zone piétonne et ensuite grâce aux judicieux conseils des deux personnes du transport de tourisme local, nous faisons le tour de la cité médiévale, bien sûr en montant tout en haut !  Le soir nous recroisons Stéphane que nous avions vu arriver tard au camping à le Nautic.  Installation avec tous les autres cyclistes, on doit bien être une soixantaine.

 

Mardi 2 août 2011Visite de Carcassonne

                Km effectués : 5 km (à pied)

C’est avec Stéphane, vers 11h30 que nous allons visiter cette superbe cité, rénovée en partie grâce aux travaux d’architecte de Viollet le Duc. Il a un peu mélangé tous les genres.  On retiendra les remparts superbes de la première enceinte, le château intérieur et son chemin de ronde, ainsi que les remparts qui font le tour de la cité. L’intérieur lui-même, hormis l’église où des choristes nous font l’honneur de chants sacrés, hormis quelques superbes terrasses, ne présente que peu d’intérêts, sauf pour les boutiques et le nougat à l’orange/nature/piment. Retour vers 17h, où nous retrouvons Stéphane.

 

Mercredi 3 août 2011Carcassonne - Castelnaudary

                Km effectués : 47,05 km

Nous quittons cette fois le camping par la bonne route, faisons un détour pour éviter une zone en réfection, grâce aux indications d’un groupe de belges avec des enfants et prenons le canal rive gauche, c’est-à-dire, à droite ! Le détour sera de courte durée, et nous reprenons bien vite le canal. Les paysages se font plus monotones, nous quittons quelques fois le bord « près » du canal, pour longer un peu plus à droite les champs de tournesols.

Quelques superbes écluses, à deux ou trois niveaux, quelques superbes grandes péniches, qui malgré leurs longueurs, passent. (Le camping, n’est pas si top. 4 WC, des douches à tirettes, bref un centre sportif convertit pour la saison d’été).

Il nous fallait déguster le Saint Graal du cassoulet, de Castelnaudary. Au bord du canal, une péniche nous propose un menu de rêve : salade, Cassoulet artisanal à tomber par terre, dessert, nous voici en plein rêve !!

 

Jeudi 4 août 2011Castelnaudary – Toulouse : Canal du Midi (fin) – Canal latéral à la Garonne (camping le Ruppé, rive droite à ¾ km au nord de Toulouse)

                Km effectués : 73 km

Etape sympa, ponctuée par quelques écluses, cette fois dans le sens de la descente. Nous passons le seuil de Naurouze, point le plus haut du canal à 190 m d’altitude. Un bras du canal part sur la droite. Les eaux hésitent à partir sur l’océan où sur ma Méditerranée. La piste se change pour les 55 derniers kilomètres, en un asphalte dodelinant de rives en rives. Le gars de la DDE a oublié ce qu’est la platitude, ni les passages sous les ponts.

A une Ecluse : Loic !!! Le voici avec un groupe. Une chance sur un million de le voir (je savais qu’il partait pour le sud), mais de là à le rencontrer. La meilleure surprise de la journée.

Quelques kilomètres et c’est la traversée de Toulouse, un tantinet bruyante, malgré une superbe statue de Pierre Paul Riquet et une superbe gare. La fin du canal du midi à son monument à la jonction du canal de Brienne et du canal latéral à la Garonne. Direction à droite, et après quelques kilomètres, nous nous installons au camping. Marrant il y a des plantes vertes en plein milieu des toilettes.

En annexe : c’est fou comme les serpents, cette fois surement une grosse couleuvre, font faire des accélérations à Catherine.

 

Vendredi 5 août 2011Toulouse - Moissac

                Km effectués : 65,42 km

 

Après une nuit des plus agitée, pour cause de boite de nuit jusqu’à 4/5 heure du matin, et une personne qui oubliait qu’un camping ce n’est pas la terrasse d’un café, nous commençons notre étape sur le canal latéral à la Garonne, tant tôt celle-ci sera à gauche, tant tôt à droite et parfois même en dessous car nous la surplomberont en passant de superbes et parfois longs aqueducs. Les premières écluses, sont numérotées,  dans le sens de la descente. On découvre de superbes villages, de superbes églises comme celle vue en briques rouges à deux clochers sur la droite du canal.

La pente d’eau de Montech, est une curiosité intéressante techniquement, qui permettait de passer 5 écluses en une seule fois,  par une sorte de caisson étanche dans le quel prenait place une péniche, tractée par deux locomotives.

Le pont canal de Moissac, quand à lui, est un des nombreux aqueducs qui passe sur la Garonne.  Encore quelques écluses, quelques ponts, le canal est plus droit et large que celui du midi, et c’est l’arrivée à Moissac. Sur la gauche un petit pont permet d’enjamber une écluse qui relie le canal au Tarn. Nous rejoignons le gîte d’Anne, la petite lumière, en deux temps. Pour Catherine, une seule et raide montée, et pour moi qui suit vite bloqué par une barrière, une deuxième descente jusqu’au point culminant de la cité pour rejoindre ensuite la statue de la vierge, qui domine toute la ville. Anne est fidèle à elle-même : chaleureuse, sympathique, accueillante. C’est avec basile, un espagnol, que je passe la première partie de la soirée, en réparant son pneu et sa chambre à air. La magie du chemin c’est que j’apprends en même temps.

C’est au goût du fabuleux couscous à la confiture d’Abricot de Brigitte, avec Anne, Catherine & Dorothée (une pèlerine belge), que nous passons la fin de soirée. La chambre nous accueille ensuite. Une pure merveille tout en couleur, bio. Les lumières de Moissac laisseront mes yeux pleins d’étoiles.En annexe : traitement des ampoules de Dorothée, tourisme extérieur pour quelques araignées, graissage vélo.

 

 

Samedi 6 août 2011Moissac – Agen - Damazan

                Km effectués : 83,04 km

 Nous quittons à regret, surement le plus chaleureux et familial des gîtes. En fait on n’a pas envie de partir. Mais la route continue. C’est aussi pour cela que nous étions à la Petite Lumière. Après une belle descente, nous rejoignons le canal. Nous retrouverons Dorothée qui a déjà fait quelques gros kilomètres. Les moments de partage sont nombreux: comme celui avec ce retraité qui fait du vélo pour continuer à marcher, où ce jeune pêcheur. Quelques écluses, le canal est bordé de gros platanes qui nous dispensent cette ombre.

Le pont canal d’Agen est impressionnant par son gigantisme : constitué de 23 arches, long de 580 mètres, large de 12,5. Les kilomètres s’égrènent, les vergers aussi. Faute de camping proche, c’est après de long kilomètres que nous en trouvons un, en dehors du canal. Une famille de 4 personnes, en fait un bout. L’équipement est impressionnant : une bob, une remorque pour le plus jeune des garçons.  

 

 

Dimanche 7 août 2011Damazau – Meilhan sur Garonne

                Km effectués : 42,7 km

 

Petite étape, paysages bucoliques, on rencontre de plus en plus de péniches. De superbes églises longent le canal, de superbes maisons aussi. Meilhan est rejoint sans problème et nous nous installons au camping le long du canal. Celui-ci, simple, gazonné, permet aussi aux navigants des péniches de disposer des sanitaires, puisqu’il borde un petit port.

Le village quant à lui, est en hauteur, et à surement une des plus belle vue des alentours, à 180°. Il y a aussi les restes d’un château, qui prit de sacrés coups par les anglais à la guerre de Cents Ans.  

 

Lundi 8 août 2011Meilhan sur Garonne – Castet – Meilhan sur Garonne

                Km effectués : 40,19 km

Aller/Retour pour aller faire la fin du canal qui se jette dans la Garonne, par une immense écluse. La fin du canal, est encore plus bucolique qu’avant. De grandes bâtisses bordent le canal, nous changeons souvent de rives, des fermes….

L’arrivée est impressionnante par la taille de son écluse, facilement 7 à 10 mètres de haut…. En fait sa conception s’explique facilement par les marées de la Garonne, qui montent le niveau d’eau des fois à quelques mètres de la berge du canal. Notre choix de revenir à Meilhan nous permet de rejoindre demain une voie verte plus roulable et plus tranquille dans les coteaux du bordelais.

 

Mardi 9 août 2011Meilhan sur Garonne – La Réole – Sauveterre de Guyenne - Créon

                Km effectués : 40,19 km

Etape sous le signe du vin, mais d’abord nous traversons la Garonne, faisons quelques courses pour la journée dans un petit village et poussons sur les braquets pour rejoindre le plateau bordelais. En fait quand on monte Sud-Nord, c’est une succession de petites et raides montées et de petites et raides descentes. Les vignes se succèdent, les grands châteaux, les églises ainsi que quelques superbes moulins. Ici tout invite au repos des yeux. Un grand vignoble nous impose une pause, en effet ils envoient une grande partie de leur production en Chine, les veinards !

Le camion 38 tonnes qui vient chercher la production à bien du mal à faire ses manœuvres dans la propriété, tant les routes sont étroites. A Sauveterre de Guyenne nous rejoignons plein ouest la piste verte qui rejoint Bordeaux. Au marché du village, l’ambiance est bonne, et en demandant notre chemin, une femme s’assoit même sur la bob.

Fabrication solide, elle tient le coup (la remorque, je précise). La voie verte quant à elle est une ancienne voie de chemin de fer désaffecté, bitumée, avec de nombreuses gares restaurées, qui servent parfois de bar/resto. Il y a même un tunnel à passer. A Créon, nous nous installons au camping, un peu en dehors de la ville.

 

Mercredi 10 août 2011Créon - Hostens

                Km effectués : 48,3 km

     Moyenne horaire : 16 km/h

                Vitesse max : 59,1 km/h

                                                                  Temps de pédalage : 3h56 mn

Nous quittons les vignes du Bordelais, plein sud cette fois, pour rejoindre une nouvelle piste verte qui nous permettre depuis Hostens, de rejoindre le bassin d’Arcachon en toute  sécurité. Petits village sympas, nous en profitons pour faire le plein des timbres (on n’a pas encore eu le temps d’envoyer des cartes postales, honte à nous). Les premiers pins maritimes, les premières landes, le paysage se fait de plus en plus atlantique, et je commence à voir du bleu partout.  Il fait chaud, très chaud et notre pause midi se fera à l’ombre des arbres d’une mairie. A Hostens, le camping est petit mais une roulotte nous accueille pour les premiers  1000 kilomètres à vélo de Catherine.

Jeudi 11 août 2011Hostens – Dune du Pyla

           Km effectués : 66,4 km

Moyenne horaire : 14,7 km/h

            Vitesse max : 33,7 km/h

                                                              Temps de pédalage : 4h30 mn

Les landes, cette magnifique piste en traverse chaque parcelle, chaque parfum, chaque brise d’air. Combien de fois j’ai rêvé d’arriver là ? Je ne le sais, mais le bonheur est là. La chaleur écrasante et le soleil rendent les derniers kilomètres difficiles, mais aux combien magiques. Pins maritimes, premiers bancs de sable.

La Dune du Pyla se dessine  et c’est au camping de la Dune (les flots bleus) que nous atterrissons, faute de place dans les autres campings, qui sont tous pleins avec le retour du beau temps (qui entre nous, ne nous a jamais vraiment quitté, à part deux ou 3 grosses averses). C’est le grand luxe, car nous louons un bungalow pour deux nuits. Et le soir c’est au sommet de la dune, que nous observons le coucher de soleil.  

Vendredi 12 août 2011

Dune du Pyla Etape de repos, le camping est sympa, même si l’ambiance pourrait être plus chaleureuse. Mais c’est sur la dune que nous ferons nos plus belles rencontres, le soir et le matin, en faisant de belles photos panoramiques…  

Samedi 13 août 2011Dune du Pyla –Arcachon (gare) & Grenoble (gare) –Biviers

Km effectués : 25 km

C’est le retour, nous partons à 6h30 du camping pour rejoindre Arcachon par les bords de mer et découvrons par la même occasion tout le bassin. Ne magnifique piste nous permet de faire le tour d’Arcachon, ça sent bon les huitres. Nous prenons le train en 3 temps : Arcachon-Bordeaux,  Bordeaux-Lyon, Lyon Grenoble. Pas facile dans ses nouveaux trains, on change tout le temps de place les vélos et la remorques pour laisser sortir les gens. Enfin, après près de 10 heures de train, nous sommes à Grenoble. Il est 8 h du soir, il nous reste 10 km à faire. Nous arrivons à Biviers en plein cagnard. Les vacances se terminent bien trop tôt, plein de belles images dans les yeux.