Canada, la Route Verte (2007)

Traversée des Laurentides

 en Vtt & Carrix

Pour réaliser notre parcours, nous nous sommes basés sur un trajet existant et inauguré cet été par le gouvernements Québécois: « la Route Verte ». Le fil conducteur étant une ancienne voie de chemin de fer transformée en parc linéaire (sorte de parc régional mais « en longueur ») local: le Parc Linéaire du Ptit Train du Nord. Nous l’avons quitté pour le rejoindre ensuite, afin de traverser le Parc National du Mont Tremblant, au milieu d’une colonie fort sympathique de ratons laveurs.

A Mont Laurier, la dernière gare de cette voie de chemin de fer, nous avons décidé d’aller plus au sud, vers des zones pâturées, pour nous changer des forêts, et quitter l’itinéraire de la route verte qui longe à ce moment là, non-stop pendant plus de 600 km, une sorte de

grosse route nationale: la 117 nord.. Choix judicieux car nous avons retrouvé le Far-West !!!

Lundi 3 septembre 2007

Paris - Montréal (en avion) - Saint Jérôme (en taxi)

Météo: Pluie (Paris) / Beau (Montréal & Saint-Jérôme

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 2 km

Au commencement

Notre séjour au Canda commence enfin...en classe affaire grâce à Bénédicte qui travaille pour la compagnie « Vacances Transat » et à ses amis de l’aéroport qui nous surclasse gratuitement. Ca tombe bien, j’ai horreur des décollages et des atterrissages, le confort dans cette catégorie me rend plus zen. 

Embarquement à 10h20, avec une demi-heure de retard. Nous décollons en 7ème position, à 11h38, cramponnés à notre siège !!! A 12h19 nous survolons le Canada. Premiers lacs, premières pistes, un avant goût de ce qui va être notre quotidien, pendant trois semaines.

 Apres une escale à Québec. nous atterrissons avec une demi-heure d’avance. Les formalités douanières passées avec les explications d’usage sur la nourriture lyophilisé embarquée (au Québec ont dit déshydratée), nous chargeons tout sur un taxi, car nous souhaitons arriver à Saint-Jérôme le jour même, le bus nous aurait fait perdre une journée.

C’est chez Sophie et Anthony, nos amis de Montréal, que nous déposons en route notre excédent de bagages qui nous seront inutiles pendant notre périple: sacoches de transports (4 kilos quand même), un teeshirt et un pantalon chacun, histoire d’être propre quand nous rentrerons ! 

Au camping de Saint-Jérôme, le remontage du matériel est folklorique sur quelques dizaines de mètre carrés, même si tout est bien ordonné, emballé dans de la mousse! 

La tente va nous accueillir pour notre première nuit et c’est dans un petit restaurant à un kilomètres de là, que nous passons notre première soirée, accompagnée par de bonnes bières...

Il fait beau, nous nous sentons bien, la vie est belle.

 

Mardi 4 septembre 2007

Saint Jérôme - Prévost -  Piedmont - Mont Rolland

Météo: quelques nuages, vent modéré, chaud à partir de 10h

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 30,6 km

• Dénivelée Positive: 170 m

• Dénivelée Négative: 85 m

• Nombre de descentes significatives: 0

• Horaire de l’étape:8h21

Premiers Kilomètres

Le réveil, à 8h et le départ à 12h45 !!! 

Nous prenons notre petit-déjeuner en face du camping dans un petit restaurant. Au menu: crêpes, oeufs, fèves, patates, saucisses, bacon et toasts. Le café est à volonté, dès que votre tasse est vide, on vous la remplit !!!

J’en profite donc pour me remplir, vu les kilomètres que l’on va faire aujourd’hui... Mais il faut chercher du gaz (impossible d’en transporter dans l’avion), notre réchaud Primus/Colman fonctionnant avec des cartouches à vis: introuvable ici, on s'en remet donc, dépité, à un petit réchaud à alcool solide, au rendement nettement moins inférieur, mais aux recharges faciles à trouver dans n’importe quel dépanneur (petites épiceries qui sont ouvertes tard)

Pour rejoindre la piste cyclable du « Petit Train du Nord » depuis le camping, il y a 6 kilomètres à faire via une nationale : 1er feu à droite, puis tout droit, après le « Wall Mart », pour ceux que ca intéresse. Ca serait idiot que vous cherchiez le bon chemin autant que moi !!!

 

On tombe par hasard sur une voie ferrée, en la suivant mes pas se font de plus en plus réguliers, le rythme plus lent, posé. Chaque pieds trouve sa place. Au terminus de celle-ci, c’est le kilomètre zéro, à la gare, devant une très belle église bleu métallisé. Tout est bien indiqué, nos premiers kilomètres sur cet itinéraire se font en longeant la banlieue de Saint Jérôme, mi forêt, mi ville, avec de nombreuses traversées de routes. Petit à petit on commence à trouver la piste sauvage qui va passer du goudron au sable tassé. Les 14 kilomètres suivant sont jusqu’à la gare de Prévost, entre rivières et forêts. Nous faisons des détours à causes de travaux par un parc résidentiel aux maisons somptueuses. A la gare, pause bouffe (viande de boeuf séché) et discussions avec de sympathiques retraités, qui comme beaucoup de Québécois sont des fous de vélo et ne comprenne pas que je me balade à pieds. Une belle montée s’annonce, douce, mais sérieuse. Une nouvelle rivière coule à nos pieds bordée de somptueux bosquets vert, bruns, oranges ; son gargouillis se fait entendre en contrebas, chaque méandre de celle-ci est un nouveau chant. Il est 19h lorsque nous installons le bivouac, au bord de la piste. Je retrouve les automatismes qui me manquait tant depuis mon retour du tour du monde, il y a exactement un an jour pour jour: poser le Carrix, planter la tente, filtrer l’eau, préparer les plats, patienter, étendre le duvet, lire... Sauf que je ne connaissait pas les « brulots », ces toutes petites mouches de 1mm, qui vous arrachent, la peaux. A 19h, j’ai les jambes en sang, ma fichue manie de rester toujours en short !!!

 


Mercredi 5 septembre 2007

Mont Rolland - Saint-Adèle - Val Morin - Val David - Sainte Agathe des monts

• Météo: grand beau et frais le matin (4°c)

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 37,1 km

• Dénivelée Positive: 270 m

• Dénivelée Négative: 60 m

• Nombre de descentes significatives: 0

• Horaire de l’étape: 11h09

• Altitude du bivouac: 379 m

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°06.218’

_ WO 74° 22.118’

• Température relevée: - dans la tente à 6h30: 8°C

- dehors à 7h00: 3°C

Marécages

Réveil à 6h, lever 6h30 pour aller pisser ! On sort de la tente, ca caille, il faut ranger le matos et direction la gare de Mont Rolland qui est à un kilomètres, pour refaire le plein d’eau. La rivière que nous longeons, en contre bas, est splendide, pleine de hérons. On entre ainsi dans le coeur même des Laurentides, avec ses longues lignes droites, au coeur des pins, des épicéas et des érables.. Une pause à côté d’une cabane, avec de petites cascades et nous traversons un pont où un petit écureuil s’amuse à jouer à nous observer, à vitesse supersonique, difficile à le suivre à la caméra. Saint-Adèle est rejoint en passant entre deux falaises, de nouvelles cascades sont l’occasion pour Bénédicte de me faire tester la viande séchée de boeuf. Par de longues lignes droites, ont rejoint un lac et Val Morin, agréable centre de villégiature aux nombreuse maison construites près de celui ci. On me demande si c’est pas trop fatiguant de marcher avec mon Carrix, je leur répond que j’ai du être un chien de traineau dans une vie antérieure, et en plus c’est facile !!! Plus tard ce seront des dames qui me questionneront et l’occasion de discuter sur Saint Jacques de Compostelle, que de nombreux canadiens semblent avoir fait par ailleurs. Premiers hydravions, premiers canoës, le Canada est bien là. Via de nouvelles belles lignes droites, on rejoint Sainte-Agathe-des-Monts. A la gare, douches gratuites, pour peu qu’on ai des serviettes.

Béné part se ravitailler au dépanneur du coin, je garde tous le matos. Nous décidons de continuer en direction de Mont Tremblant, les infos collectées nous donne la possibilité de nous installer à 3 kilomètres d’ici...On en fait 9 !!! Pleins de marécages, y a même un castor. Béné est fatiguée, de mauvais poils, ca commence à râler, on est bien tous pareil ! Un québécois croisé à vélo, nous indique un nouveau bivouac, nous continuons donc en direction d’une aire de repos que nous ne trouvons pas. A 8h du soir, dans un petit chemin d’accès à un étang, sous des épicéas, nous installons la tente. Bouffe préparée grâce au réchaud a alcool solidifié et dodo, ouf!!!

 

Sainte Agathe des Monts - Mont tremblant (Saint-Jovite)

• Météo: orage (la nuit) / nuageux et finalement beau (en journée)

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 31,8 km

• Dénivelée Positive: 90 m

• Dénivelée Négative: 235 m

• Nombre de descentes significatives: 1

• Horaire de l’étape: 8h00

• Altitude du bivouac: 203 m

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°07.739’

_ WO 74° 36.384’

• Température relevée: dans la tente: 15°C

Camping

La nuit à été sport, il a plu, tonné, avec des éclairs partout. Le choix de l’emplacement à été judicieux, car le terrain couvert de pommes de pin est resté bien sec. Réveil à 6h, on se prépare doucement, on passe le grillage aménagé avec un trou (à proximité de la barrière où on a installé la tente) par un précédent voyageur venu y faire un feu et découvrons un joli petit lac ! Pliage des affaires, nous repartons vers 9h30 pour découvrir à 950 mètres de là un splendide camping en plein milieu du chemin. On commence notre quotidien, c'est-à-dire de grandes lignes droites d’environ deux kilomètres, longer parfois de grosses nationales, et toujours ces canadiens qui me demandent ce que je fait à pieds. Pause. Notre premier écureuil rayé s’amuse à nous observer.

Après des carrières et des scieries, on rejoint Saint-Faustin-Lac-Carré où l’on mange. Le terrain s’améliore ensuite doucement en descendant enfin ! On passe à proximité d’une auberge de jeunesse, de superbes maisons en bois, d’une rivière et ont atteint Mont Tremblant Saint-Jovite. Installation au seul camping du coin, à 3 km de là. Un aller retour depuis celui-ci nous permet d’aller manger de merveilleuses spaghettis à la carbonara.

 

Mont Tremblant (Saint-Jovite) - Mont Tremblant (Village) et A/R Mont Tremblant (Centre de Villégiature)• Météo: pluie (la nuit) / chaud, humide et beau (en journée)

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds (Laurent), en Vélo (Bénédicte): 29,8

km

• Dénivelée Positive: 100 m

• Dénivelée Négative: 40 m

• Nombre de descentes significatives: je ne les compte plus !!!

• Horaire de l’étape: 5h13

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°11.833’

_ WO 74° 37.012’

• Température relevée: dehors à 19h39 25°C

Animo-Land

Petit dej dans le centre ville , après notre départ à 8h00. Il a plu cette nuit, moins qu’hier mais il a fallu ranger la tente comme la veille car on a pas le temps de la faire sécher: le double toit à part dans le sac étanche de rangement du Carrix. Frais et dispo nous sommes donc partis et prenons à gauche de la gare notre itinéraire. Le paysage reste toujours le même: d’immenses lignes droites dans une forêt somptueuse d’épicéas, on longe aussi souvent des golfs. J’en profite pour photographier champignons, grenouilles qui aiment bien se balader tout dans l’herbes couverte de rosée. L’auberge de jeunesse de Mont Tremblant (Village) est rejoint en quittant la piste cyclable du Ptit Train du nord pendant deux kilomètres, via la piste multifonctionnelle ! Installation, lavage des affaires, séchage du double toit de la tente. Pour la première fois je loue un vélo, et part avec Bénédicte récolter des informations sur le Parc National du Mont Tremblant, au centre d’info qui se situe dans la station Touristique: aller-retour ca nous fait 14 kilomètres de plus, sur la piste multi-machin, pleine de sympathique bestioles: biches, écureuils, serpents verts fluo. Surprise en arrivant: c’est Disney Land. Tout est artificiel: pas un papier, pas une voiture, des magasins pour touristes au pied des pistes de ski, un amas de résidences intégrées au paysages, certes, mais aux couleurs fluo !!! Les infos qu’on nous donne, restent vaguent: environ 28 km pour aller à l’entrée du parc, 2 kilomètres de plus depuis l’auberge, et la distance en plus de l’entrée au camping du lac, car au Canada, interdiction de faire du camping sauvage dans un parc national en dehors des zones autorisées. Ca va être sport !!!. Retour à l’auberge en passant par un dépanneur pour faire les courses de la semaine à venir. A l’auberge il est temps de consolider les points de faiblesse de la tente, qui, par manque de temps en France avant le départ, n’avait put être fait. Opération couture donc, accompagné d’une bonne bière. J’essaye de sauvegarder sur l’Ipod photo les premières images, ca ne marche plusB Heureusement que nous avons pris des cartes mémoires de 2go en pagaille. Bénédicte nous cuisine de succulentes pâtes à la carbonara. Il est temps d’aller dormir, avec le ventilateur à fond dans la chambre car il fait une chaleur d’enfer.  Ha oui, à Disney Land (c’est comme ca que nous appelons la station touristique) nous faisons la provision de bonbons !!! Le coté psy à toujours été important chez nous...

 

Mont Tremblant (Village, auberge de Jeunesse) - Mont Tremblant (Centre de Villégiature) - Parc National du Mont Tremblant - Secteur du Diable - Lac Monroe

• Météo: nuageux & pluie (le matin) / soleil et chaud (l’après-midi)

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds (Laurent), en Vélo (Bénédicte): 33,8

km

• Dénivelée Positive: 310 m

• Dénivelée Négative: 275 m

• Nombre de descentes significatives: je ne les compte plus AUSSI !!!

• Horaire de l’étape: 11h et des poussières un peu longues

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°19.783’

_ WO 74° 30.024’

Tendinite et route pourrie

Etape longue, trop longue !!! C’est de l’asphalte tout le temps, et ca dodeline un max: en gros c’est des montées et des descentes très raides, et très courtes. Sauf qu’il y en a beaucoup !!! C’est cassant pour mes jambes et ma tendinite au tibia droit avec qui je suis partis en France. A 10 kilomètres de l’arrivée, c’est le poste d’entrée du secteur nord du parc, dit du diable (de la rivière du même nom qui se trouve à proximité). Formalités, droit d’accès en s’en tire tout de même pour 100 $Ca pour 4 nuits de camping. En rejoignant le lac Monroe à 10km de là, o se trouve notre camping rustique, Bénédicte croise des oursons noirs , ce qui la fait avancer plus vite de peur que la mère soit proche, et moi aussi A proximité du lac, nous achetons du bois au centre de service des gardes. Notre premier feu va être magique.

 

 

Parc National du Mont Tremblant (Secteur du Diable, Lac Monroe) - Lac Poisson et Cascades en A/R depuis le camping

• Météo: nuages, puis beaux

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 6,9 km

• Dénivelée Positive: 270 m

• Dénivelée Négative: 255 m

• Nombre de descentes significatives: 1

• Horaire de l’étape: 3h49

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°19.783’

_ WO 74° 30.024’

La Compagnie des Ratons Laveur

Cette journée commence très, très tôt: à 4 h du matin. Je vous explique: après notre installation hier, nous avons suspendu la nourriture à 5 mètres du sol, pour éviter que les ours n’aillent faire une visite, tout ca d’ailleurs dans notre sac étanche. Les poubelles étant loin du camp, nous y suspendons aussi la notre. A l’heure dite, vous savez où normalement je dois être entrain de rêver aux Antilles et aux jolies filles exotiquesB.des bruits se font entendre pas loin, des « twip twip twip » qui réveille B. et donc moi. Je sort à poils, et qu’est ce que je découvre: une compagnie de raton laveur, suspendu au dessus de la dite poubelle et entrain de la dépiauter. S’engage alors des négociations diplomatique qui ont pour conséquence, que je détache l’ensemble et fourre tout dans la tente, après avoir quand même fait une série de photos: pour moi ! Pas pour Paris-Machin: vous savez la revue débile qui avait publié, les non moins débiles d’ un club de montagne en opération de survie, au fin fond de la Vanoise !!! Retour au dodo. On se lève tard !!!

Notre balade est sans prétention, en partant du camping et en remontant un sentier bien boisé. Le lac, de taille non négligeable par sa taille est rond et entouré de hautes collines. En allant voir les cascades à environ 700m sur la gauche, on a une vision assez bonne en hauteur, sur de jolies dalles. Le soir, je me fait pincer par un raton laveur qui voulait manger tranquille notre bouffe, et avec qui j’ai eu une discussion assez véhémente.

 

Parc National du Mont Tremblant (Secteur du Diable, Lac Monroe) - Belvédère de la Roche- Sentier de la Coulée- Belvédère de la Corniche- Chutes du Diable- Chutes des Roches et retour au camping par le sentier à gauche du lac

• Météo: nuages, puis grand beau

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 22,8 km

• Dénivelée Positive: 510 m

• Dénivelée Négative: 490 m

• Nombre de descentes significatives: 2

• Horaire de l’étape: 9h20 (en comptant l’achat du bois)

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°19.783’

_ WO 74° 30.024’

Vue panoramique

Superbe tour en corniches, qui permet de voir l’ensemble du lac Monroe, sur deux superbes points de vue aménagés en passerelles, avec des écureuils craquant qui viennent aux infos.

La route rejoint, on la suit pendant environ 6 kilomètres pour arriver aux chutes du Diable, qui sans êtres totalement verticales, sont quand mêmes hautes de 15 m sur une succéssions de dalles inclinées. Retour par le même chemin, belle vue sur les chutes des Roches beaucoup moins hautes, et nous prenons le sentier en rive gauche pour rejoindre le camping en pleine forêt. 

 

 

Parc National du Mont Tremblant (Secteur du Diable, Lac Monroe) - Camping

• Météo: pluie forte toute la journée

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 1 km, pour aller chercher du

bois !!!

• Dénivelée Positive: 0 m

• Dénivelée Négative: 0 m

• Nombre de descentes significatives: 2

• Horaire de l’étape: 15 minutes (en comptant l’achat du bois)

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°19.783’

_ WO 74° 30.024’

Ca flotte !!!

Bof, ca flotte toute la journée. On fait quand même un feu le soir, car la pluie se calme. On en profite pour réserver la nuit dans un refuge pour la nuit du lendemain. On a trouvé, en consultant les cartes et les gardes du parc, un itinéraire pour nous éviter de retourner sur nos pas, et ainsi traverser une zone sauvage du parc. On continue cependant de se faire bouffer par les moustiques et les petites mouches, très désagréable, d’autant qu’il y en a beaucoup.

 

 

 

Parc National du Mont Tremblant (Secteur du Diable, Lac Monroe) - Petit lac Monroe - Etang à l’Ours - Relais du Ravage - Lac du brochet - Petite rivière Cachée - Refuge de la Cache• Météo: nuageux / soleil et micro-averses en fin de journée

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 19,8 km

• Dénivelée Positive: 235 m

• Dénivelée Négative: 365 m

• Nombre de descentes significatives: 1

• Horaire de l’étape: 6h15

• Altitude du bivouac: 295 m

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°19.372’

_ WO 74° 39.665’

• Température relevée: à l’intérieur du refuge à 17h58: 19°C (poêle en marche)

Grosse traversée

Pour éviter donc le retour par la même route que l’aller, nous décidons donc de traverser le parc par des pistes sauvages. Nos premiers renseignements pris ne sont pas bons, car les Vtt ne sont pas autorisés. Sauf qu’au Québec les Vtt c’est des « Véhicules Tout Terrain » et pas des « Vélo Tout Terrain ». Le quiproquo passé, les infos arrivent mieux et l’on nous indique une piste, des chemins possibles utilisés l’hiver pour le ski nordique. Direction donc le refuge de la Cache. Par un sentier sauvage qui va nous faire hésiter de nombreuses fois sur l’itinéraire à suivre. Nous longeons d’abord un le petit lac Monroe et rejoignons le relais du Sauvage, qui porte bien son nom car il est invisible à moins de 50 mètres de là. Une grosse piste de terre nous permet ensuite de rejoindre le lac Brochet, puis par une piste sauvage, où nous croisons des traces d’ours fraîches, rejoignons le merveilleux refuge de la Cache, au bord ‘un petit lac sauvage. Nous sommes seuls. Le refuge est grand, avec une mezzanine, un poêle tout neuf, une grande réserve de bois pour tout l’hiver.

Nous nous installons, faisons sécher la tente sur le balcon, nos affaires et avant toute chose allons filtrer l’eau pour la soirée. Le poêle en marche, nous l’éteignons aussitôt, la fenêtre au dessus ouverte crée un retour de fumée et déclenche l’alarme incendie, par deux foisB Mais nous aurons quand même assez de chaleur pour passer la nuit, et pour une fois sans raton laveur, du moins à l’intérieur. Ha oui, je vous avait pas dit, nos amis visitaient aussi l’intérieur de notre tente.

 

Parc National du Mont Tremblant - Refuge de la Cache - Petit lac Caché - Lac Caché - Labelle (camping des chutes aux Iroquois)• Météo: grand beau et quelques petits nuages

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 20,9 km

• Dénivelée Positive: oublié de mettre l’alti en marche, oups

• Dénivelée Négative: ... m

• Nombre de descentes significatives: pleins

• Horaire de l’étape: 5h00 et quelques minutes

• Altitude du bivouac: 229 m

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°16.830’

_ WO 74° 43.663’

• Température relevée: à l’extérieur de la tente à 17h21: 22°C

Ravito, réchaud et bières

Du refuge, nous faisons un aller-retour au poste d’accueil du secteur de la cache, pour aller voir le lac Caché. Effectivement celui-ci se fait désirer, en longeant d’abord une rivière qui nage entre des dalles de calcaires, puis en nous faisant traverser un pont, et enfin en traversant le coeur de la forêt elle-même, pour rejoindre ses contours. Surprise, il est immense, avec une partie plus étroite qui nous fait face. De l’autre côté, de nombreux chalets (surement en dehors de la zone du parc) sont installés sur les bords. L’eau y est étonnamment claire, presque bleu, ce qui me change des lacs émeraudes des Rocheuses que je connaît bien.

Retour au poste, nous saluons le garde et direction Labelle, par une piste poussiéreuse où les camions chargés de bois passent à toute berzingue. D’abord droite, elle zigzague ensuite le long de nombreux petits lacs, zones marécageuse où les arbres meurent du trop d’eau qui coule à leur racines. Notre installation à Labelle, se fait dans un merveilleux petit camping, au bord des chutes aux Iroquois, accueillis avec enthousiasme par la gardienne. Nouveau ravito, nous nous lâchons côté bières canadiennes. 

Labelle (camping des chutes aux Iroquois) - L’Annonciation - Lac Nomininigue (km 143 du parc linéaire)• Météo: beau

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 37,9 km

• Dénivelée Positive: 170 m

• Dénivelée Négative: 50 m

• Nombre de descentes significatives: aucune c’est tout plat !

• Horaire de l’étape: 10h00

• Altitude du bivouac:

• Température relevée: à l’extérieur de la tente à : 17°C

La Petite Maison dans la Prairie

Retour sur notre itinéraire initial, mais cette fois asphalté qui va nous mener jusqu’à Mont Laurier. Au menu d’aujourd’hui: lignes droites. Un superbe pont couvert nous met en émois. C’est une tradition ici que de les couvrir. De l’autre côté de la rivière, un reste de tipi me fait penser qu’il n’y a pas si longtemps, avant que les colons ne viennent mettre leur « bordel », c’était les indiens qui habitaient ces contrées sauvages. Justement en parlant de colons, nous passons peu après le « rapide des Italiens », du nom d’un groupe installés pendant quelques années. Rencontre avec un petit serpent aux couleurs fluo mais petit comme un gros ver de terre. Le village de l’Annonciation passé vite car sans aucun intérêt si ce n’est le point d’eau, nous continuons entre les marécages et c’est au lac Nomininingue, que nous arrivons crevés à la nuit tombante.

Aucun point pour planter la tente, le lac, immense est en effet bordé de nombreuses maisons, qui sans être clôturées, n’en sont pas moins, privées. Il y a un petit espace à côté d’un panneau explicatif, mais dans un jardin. Je me « bouge » pour aller voir le propriétaire du lieu et me fait accueillir par un Wouaouf noir (chien) assez hargneux, qui défend sa maison. Et que ne vois-je pas sortir, de la même taille que le toutou, une adorable tête blonde aux cheveux longs qui me fait tout de suite penser à Marie Ingalls ! Elle caresse son chien, que je trouve tout de suite plus sympathique et qui profite de l’occasion pour se frotter contre moi. Accompagné, je rencontre donc le proprio, qui ne pause aucun problème à ce que l’on s’installent. Ca tombe bien, les éclairs comment à apparaître partout dans le ciel, d’une beauté inouï, peuplé de belles étoiles.

 

Lac Nomininigue (km 143 du parc linéaire) - Campeau Station• Météo: pluie forte le matin (bénédicte pas câlin!), nuages l’après-midi,

c’est mieux ainsi !!!

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 34,1 km

• Dénivelée Positive: m

• Dénivelée Négative: m

• Nombre de descentes significatives: aucune c’est tout plat, encore !!!

• Horaire de l’étape: 8h23

• Altitude du bivouac: 302 m

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°30.935’

_ WO 75°15.765’

Un breakfast et le temps se dégage !

Départ sous la pluie, forte. Pas marrant de ranger la tente sous des trombes d’eau, heureusement, une accalmie nous permet de mettre la chambre intérieure au sec. Le reste c’est une autre histoire et nous partons trempés, pour la photo du lac c’est loupé ! Béné râle, nous partons engoncés sous nos veste goretex, et entamons nos deux premiers kilomètres. Au premier croisement, nous rejoignons un bourg et trouvons de quoi prendre un breakfast dans une petite gargouille. Le temps de le prendre, la météo change, ca se dégage, il ne pleut plus. Après la gare de Nomininingue, nous rejoignons petit à petit le bivouac, après le passage du « fer à cheval », où en 1947, le train à vapeur dérailla. Campeau Station est notre bivouac. Le problème du soir, l’eau. Pas un seul point à l’horizon. Nous nous contentons donc de sandwich fait maison.

 

 

Campeau Station - Mont Laurier - Gîte « les Rives du Lac »• Météo: grand beau

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 25,6 km

• Dénivelée Positive: 30 m, toujours aussi plat !

• Dénivelée Négative: 110 m

• Nombre de descentes significatives: 1

• Horaire de l’étape: 6h29

• Altitude du bivouac:

• Température relevée: à l’intérieur de la chambre du gîte: 21°C

Vous avez dit Pôle Nord !!!

Il a gelé cette nuit dans l’intérieur de la tente. Ca présage le dehors ! J’ai passé mon nouveau duvet à B., celui qui à fait le tour du monde n’est plus aussi efficace, je n’ai pas beaucoup dormisB. Je sort, la tente est toute blanche, la selle du vélo aussi, elle va râler, ma moitié !!! Une fois levé, je passe une partie de la première heure des préparatifs quotidiens à dégivrer celle-ci avec mes gants en alpaga, ramené de Bolivie. Une fois emmitouflés, il doit faire –1°C, nous partons pour notre dernière « petite » étape sur ce parc linéaire, ensuite le chemin sera différent, le long de plus grands axes. Barrage de Reno, Lac des Ecorces, nous rejoignons Mont Laurier par nos paysages habituels:lacs, forêts, marécages entrecoupés de huttes de castors. Les derniers kilomètres sont plus dégagés et laissent entrevoir des cultures, des champs pâturés. A Mont Laurier, nous visitons la dernière gare, c’est le terminus de la ligne de chemin de fer qui permettait de faire le ravitaillement en denrées de premières nécessitées et le fonctionnement des scieries qui approvisionnait toute la région en bois. Nous nous installons dans un gite, faute d’endroit pour planter la tente a proximité car le bourg est grand, et les zones non habitées loin, sans camping. On en profite pour tester la « queue de castor », sorte de gros beignets, frit, dans lequel on met entre autres du sirop d’érable. Il nous reste 5 jours pour continuer notre périple. La route verte continue en longeant la « 117 Nord », une grosse route 2X2 voies, pleine de gros camions. Nous décidons donc, d’aller voir ailleurs. Au centre d’info du coin, on nous file des prospectus sur la région et devant un bon café nous trouvons notre itinéraire: vers les coins les plus cultivés de la région, plus au sud. Ravito au dépanneur du coin, et dodo...

 

Mont Laurier - Gîte « les Rives du Lac » - Lac des Iles (camping de la presqu’île)• Météo: grand beau

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 30,0 km + 4 km A/R en vélo

• Dénivelée Positive: 405 m

• Dénivelée Négative: 390 m

• Nombre de descentes significatives: 1

• Horaire de l’étape: 6h29

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°25.238’

_ WO 75°31.562’

• Température relevée: à l’intérieur de la chambre du gîte: 21°C Far West au canada !!! Pour cette dernière semaine (déjà), nous longeons tout d’abord la « 390 Sud », puis la « 117 Nord », ces routes qui sillonnent le Québec. Notre choix est le bon, nous les quittons vite pour trouver un paysage qui se dégage de plus en plus. Rang 5 (route départementale), nous prenons à 90° à gauche. D’immenses champs qui servent de pâturent pour de gros troupeaux de vaches et de cultures du foin. Celui-ci est emmailloté dans du plastique sur des dizaines de mètres et forme de long ver de terre blanc. Les fermes sont en deux parties: une grande grange en bois à la forme bien typique sur laquelle est adossée un silo a grain en métal faisant penser à un observatoire astronomique et une belle bâtisse servant d’habitation, prés d’un jardin au gazon tondu au millimètre.

Premiers lacs, immenses. Ce qui change, c’est qu’ils ont des iles, et pas des petites: couvertes de forêts. De nombreuses maisons sont construites sur leurs bords, magnifiques, avec de nombreuses piscines semi enterres. D’ailleurs quand on voit des panneaux de vente, c’est toujours avec minimum 5 hectares de terrain, et pour deux moins que le prix en France. Il nous faut pas loin de 6 kilomètres pour rejoindre notre camping sur la presqu’ile d’en face ! Celui-ci est calme, c’est la fin de la saison, les couleurs d’automnes apparaissent, nos voisins immédiats sont à 100m, font un feu avec un bière devant une vue imprenable. Nous faisons de même, et allons nous coucher... 

Lac des Iles (camping de la presqu’île) - Petit lac du cerf (camping)• Météo: grand beau et de plus en plus chaud

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 23,5 de route asphaltée !!!

• Dénivelée Positive: 210 m

• Dénivelée Négative: 190 m

• Nombre de descentes significatives: 0, pas suis pas d’accord avec ma

Suunto !

• Horaire de l’étape: 6h29

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84):

_ N 46°18.171’

_ WO 75°31.570’

Mouffette, la bête puante !!!

La brume le matin sur le lac, lève un voile doux sur cette journée. Mes pas imprime une trace dans le gazon où s’est déposé la rosée ce matin. ZenB Petit à petit nous nous préparons et quittons avec regret ce merveilleux lieu, où les pêcheurs le matin sont à la recherche de quelques prises.  Le reste est moins réjouissant: nous suivons la « 311 sud » , une route à deux voies, même si la circulation y est faible. C’est une accumulation de grande ligne droite, au milieu des forets. Un raton laveur s’est fait écrasé, il sert de déjeuner a des vautours noirs qui se moque de ma présence en passant. Apres 18 kilomètres, c’est la bifurcation vers le petit lac du Cerf.

Les 5 derniers kilomètres sont plus sympa, entrecoupés de superbes lacs et de montées toujours aussi courtes et raides. Installation dans un camping désert, nous sommes les seuls. Enfin seul, façon de parler, car une odeur se fait sentir, indéfinissable, mais vraiment pas agréable. L’explication ? Un putois !!! Je connaissais pas l’odeur, et si je devais la décrire, je dirais que vous prenez celle d’un voiture ajoutée à celles d’un oeuf pourri. Le truc c’est que c’est persistant. Du coup la nourriture est tout de suite moins bonne. Je vais a sa rencontre et me ravise, cette bestiole et un des principaux facteur du virus de la rage dans la région. Le nom québécois c’est la Mouffette !!! Pourtant ca parai très câlin. 

Petit lac du cerf (camping dicaire) - Kiamika - Bifurcation pour Val Barret - Pisciculture de Val Barret - Lac des Ecorces - Camping des Barges• Météo: grand beau, chaud, cumulus de beau temps...

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 43,05

• Dénivelée Positive: 290 m

• Dénivelée Négative: 245 m

• Nombre de descentes significatives: 0

• Horaire de l’étape: 9h en comptant les pauses

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84): du camping le soir

_ N 46°33.513’

_ WO 75°24.442’

• Température relevée: dans l’après-midi sur le chemin 43°C

C’est la Grèce ou bien ?

La grosse étape, un peu difficile a faire avaler à bénédicte. Premiers kilomètres jusqu’au village du cerf, puis remontée jusqu’à Kiamika en plein cagnard: lignes droites mais cette fois avec nos paysages dégagés du Far West, plutôt la Petite Maison dans la Prairie. On nous informe à Kiamika, que tous les camping sont fermés et la route parsemé de terrain privés pleins de vaches. Conclusion il nous faut aller de nouveau rejoindre le lac des Ecorces, à plus de 20 kilomètres de là (on vient d’en faire 20 déjà). Route droite, paisible, il fait quand même 31° au soleil et il y a pas d’ombre. Plusieurs fois je manque de tomber dans les pommes.

On passe le cap des 43° au soleil, j’en peut plus. La pisciculture passée, nous rejoignons le lac des écorces que nous avions croisé il y a quelques jours. Bifurcation à droite, 6 kilomètres dont 4 de piste et deux de route sur la 117 sud, au bord de la route, où je me fait raser par de gros camions chargés de bois. C’est limité à 90km/h, tu parles. Le camping des barges, nous attend prés d’un nouveau petit lac, nous nous y installons tard, crevésB Nous comprenons durant le nuit, pourquoi il s’appelle « barges », parce que très près de la route (on a pas trouvé d’autres) et très bruyant avec les camions qui passent proches durant la nuit. 

Camping des Barges - Lac des Ecorces Village - Aller/Retour• Météo: grand beau

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 7,05

• Dénivelée Positive:

• Dénivelée Négative:

• Nombre de descentes significatives: 0

• Horaire de l’étape:

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84): du camping le soir

_ N 46°33.513’

_ WO 75°24.442’

Repos.

Nuit bruyante. Aller/Retour jusqu’au village du lac des Ecorces, en longeant la 117 sud, à pieds tous les deux, au même rythme. Notre première fois depuis + de 400 kilomètres ! Nous y prenons notre petit dej et lisons pour la première fois les nouvelles , qui comme d’habitude, ne sont pas d’un grand d’intérêt. On fait les courses et nous passons la journée a nous prélasser sur le ponton du lac, et à mettre à jours notre journal de bord.

Le soir, nous retrouvons nos copains les ratons laveurs, toujours aussi gourmands, attirés par l’odeur de la poubelle suspendue au-dessus de la tente, sur une branche d’arbre. Ca a le don d’énerver Bénédicte, car ils sont plutôt du genre persévérant. Ca me fait pisser de rire, surtout quand elles repartent penaudes sans rien, la tète rasant la terre. De cette journée, avec le coucher du soleil sur le ponton, manque finalement ses heures de marche, ses heures de réflexions, et c’est là que je me sent bien, nomade. 

Camping des Barges - Mont Laurier - - - Mont Laurier - Montréal (trajet en bus)• Météo: grand beau

• Nombre de Kilomètres parcourus à Pieds : 13,6

• Dénivelée Positive:

• Dénivelée Négative:

• Nombre de descentes significatives: 0

• Horaire de l’étape:

• Altitude du bivouac:

• Position GPS du bivouac (système de référence WGS 84): du camping le soir

_ N 46°33.513’

_ WO 75°24.442’

• Température relevée: 26° à 13h

Final

Lever à 8/9h, fin du journal des jours précédents, petit dej. On fait sécher le matériel et rechargeons une dernière fois tout cela sur nos engins: Carrix et Vtt. Il nous faut rejoindre Mont Laurier: un car vas nous ramener sur Montréal où nous attendent Sophie et Anthony, nos amis. Nous empruntons pour la dernière fois la piste cyclable du Ptit train du Nord, ce qui nous fait éviter la 117 Nord et ses camions. Le trajet est connu, mais j’en goute tous les instants: pas après pas, je me dis que ma vie est là, dans la marche, dans ce métier que j’ai choisit, celui d’Accompagnateur en Moyenne Montagne. La réponse à mes questions depuis mon retour en France, est là, devant chacun de mes pas: mon métier, ma passion. 16h30 les affaires sont chargés dans le bus, le retour se fait sans un mot, sauf quand nous retrouvons un endroit connu, âpres nos 450 kilomètres fait intégralement avec nos propres moyen. 22h30, Montréal, nous rechargeons nos « bestioles », pour les trois derniers kilomètres de l’arrêt de bus, jusqu'à la maison de nos amis. Bières, embrassades et dodo.