17 octobre
Date de publication : 17 oct. 2017 14:01:41
Séance consacrée à l'Atelier territorial du PLUi - Meylan, 10 octobre 2017
de nombreux participants, pour la plupart habitants impliqués dans des associations d’habitants, le Collectif Meylan Notre Ville + des Conseillers Municipaux de Meylan
Beaucoup de questions en lien avec la démarche de participation ; une ambiance de défiance vis-à-vis de l'institution (Métro, Commune) et de sa capacité à traduire les bonnes intentions en règles qui seront respectées.
Présentation par Grenoble Alpes Métropole (Chef de Projet Bruno Magnier - très clair et solide), pas de présence politique à ses côtés (ni Métro, ni commune)
Questionnement suite à cet atelier
A Meylan, les permis accordés par la Mairie respectent a priori les règles du PLU (responsabilité Mairie). C'est à la mise en oeuvre que l'on constate des différences, des adaptations contraires parfois au plan initial (coupe d'arbres, ...). Avec le PLUi, l'institution qui décide des règles est la Métro, mais celle qui a la responsabilité de la mise en oeuvre est la Mairie
Comment assurer un contrôle? Quels seront les garde-fous?
Comment s’articuleront la Métro et les communes pour la mise en œuvre des projets ?
Toujours à Meylan, un terrain non construit, véritable poumon vert, risque d'être préempté par l'Etat si le plan de construction de logements sociaux est jugé insuffisant.
Comment se prémunir contre des décisions descendantes de l’Etat qui peut préempter certains terrains, à l’encontre d'un PLUi qui a été négocié entre les parties?
Meylan est reconnue comme une centralité pour la zone nord-est de l'agglomération. A ce titre, elle doit accueillir des services pour toute la zone (Ecole de musique, collège, lycée, piscine, cabinets médicaux, zone d'activités...), tout en souhaitant être une zone apaisée, et ne pas subir une circulation de transit.
Comment agir sur ces deux volets apparemment contradictoires?
Dans ce processus de participation, les associations et collectif souhaitent être en contact direct avec les techniciens qui font et élus qui décident de ce PLUi. Les outils proposés (Carticipe, ateliers, ...) permettent de faire remonter, mais jamais d'expliquer la prise en compte ou non des propositions. Le positionnement de la Mairie n'est pas toujours clair, creusant un peu plus le fossé entre habitants et Métro.
Quelle est la position attendue par la Métro concernant les Mairies dans cette élaboration : contributeur, médiateur, initiateur de débat public, représentant des habitants ou de la Métro?
Comment recréer du lien? adapter les outils? organiser des temps d'explication?
Côté déplacements, vigilance à avoir sur l'avenir du tracé du C1, préfiguration souhaitée d'un transport de type tram
comment trouver l'équilibre entre rapidité du TC et desserte fine?
Pistes de propositions pour le PLUi
organiser la vigilance citoyenne
ex sur Meylan : Création d’une commission extra-communale pour définir le cahier des charges du promoteur et une charte de contrôle
définir le process de suivi de projets et la répartition claire des rôles (et responsabilités) entre les services municipaux/interco
création d’une association dédiée pour engager des recours
rendre le PLUi plus lisible et appropriable
trouver des outils pédagogiques pour traduire les règles et les rendre compréhensibles
écouter les enfants, les anciens, les groupes de femmes
une orientation d'aménagement sur
la cohérence de l’esthétique de la ville
la porosité à l'échelle des quartiers et intra-quartiers
Suggestions pour LAHGGLO
inviter le Collectif Meylan Notre Ville à la prochaine commission Urbanisme, le 15 novembre
travailler avec la Métro pour rendre lisible la prise en compte des participations des habitants
organiser une réunion publique pour susciter du débat
Pour mémoire, les points relevés par le Collectif Meylan Notre Ville et transmis à leurs élus début octobre
Voici les points essentiels qui ont fait consensus parmi les habitants, et sur lesquels nous souhaitons que vous vous engagiez :
(1) conserver la parcelle de la crèche des Buclos dans le domaine communal et pour un usage public ;
(2) défendre auprès de la Métropole les conclusions de nos ateliers communs du projet de ville sur les thèmes « formes urbaines » et « Meylan Ville Nature » afin qu’ils soient traduits en dispositions réglementaires dans le prochain PLUi.; Les sujets suivants ont particulièrement mobilisé les habitants :
(2a) maîtriser la densité des constructions tout en préservant l’identité de chaque quartier (CES et hauteurs maxi par quartier) ;
(2b) préserver les trames vertes et bleues, les zones non construites et végétalisées, les parcs (zonage spécifique ou servitude, renforcement des EBC, obligation de clôtures par haies végétalisées) ;
(2c) préserver, développer et valoriser le réseau des cheminements doux arborés (piétons et cycles) intra et inter-quartiers, en évitant le contact direct avec les voies pour automobilistes ;
(2d) définir un nombre de places de parking minimum par logement, en cohérence avec la mise en place de solutions de stationnement de type parking relais et le développement des transports en commun (éviter la saturation des parkings privés utilisés en relais et le dogme « tout collectif » actuellement irréaliste).
Le collectif restera aussi vigilant quant à l’exercice par la Métro du droit de préemption urbain dont celle-ci a par exemple usé récemment sur le tènement situé au 27 chemin de la Carronnerie.
(4) mettre en place une commission extra-municipale ayant comme mission l’élaboration d’un référentiel de développement durable en complément du PLUi et le contrôle de son respect par les promoteurs ;
(5) préserver l’équilibre et l’identité du (improprement nommé) “Cœur de ville” en mettant en œuvre toutes les propositions ressorties des ateliers sur ce thème (cf. synthèse du 5 juillet dernier), et notamment :
(5a) défendre la modération dans le nombre de logements nouveaux à construire sur les zones de PLM et de la Faculté de Pharmacie ;
(5b) mettre tout en œuvre pour conserver à l’abri de toute urbanisation la partie sud de la parcelle dite “prairie de la faculté de pharmacie” ;
(5c) développer dans l’espace public Buclos/Habert une capacité d’accueil scolaire permettant d’accueillir, dans les meilleures conditions d’accès, les futurs habitants du quartier (PLM, Faculté de pharmacie) ;
(5d) défendre la pérennité de l’actuel tracé du C1 sur l’avenue du Vercors pour préserver l’accès au transport en commun aux habitants du sud du quartier des Buclos (logements sociaux, résidence de personnes âgées) ;
(5e) lancer une OAP en concertation avec les habitants pour traiter de l’aménagement restant d’Inovallée.