La politique de lutte contre la délinquance doit être revue sous l’angle de l’efficacité et de la transparence en éliminant tout dogmatisme conduisant à des dépenses inutiles. La commune et ses habitants disposent de plusieurs moyens:
• La protection de chaque habitation est essentielle pour qui veut limiter les risques de cambriolage. Lors de réunions fort utiles, la gendarmerie a rappelé qu’il s’agissait là du moyen le plus efficace, en prodiguant toute une série de conseils. Nous proposerons à la gendarmerie de régulièrement rappeler ces conseils. La police municipale peut également les relayer.
• La vidéo protection est un autre moyen. Son coût est très important, à la fois en investissement et en maintenance. Aussi chaque dépense doit être analysée en termes d’efficacité. Pour la sécurité, il est parfois beaucoup plus utile d’améliorer l’éclairage à un endroit plutôt que de mettre une caméra à un autre endroit où on a très peu de chance de voir quoi que ce soit.
• La police municipale doit être utilisée dans la même optique, l’efficacité du service rendu au citoyen. Ses missions, ses équipements et sa formation doivent être envisagés sous cet angle.
En 2013, le nombre de cambriolages a baissé de 10% dans les Alpes-Maritimes alors qu’il a augmenté de plus de 50% à La Gaude, passant de 29 en 2012 à 47 en 2013. Le territoire de La Gaude est un échantillon statistique trop petit pour pouvoir en tirer des conclusions fermes. Mais on peut au moins dire une chose: ceux qui vantent leur politique feraient mieux de se taire et de rester plus modeste.
Nous organiserons des réunions d’informations en exposant les chiffres de la sécurité des biens et des personnes dans toutes ses dimensions. Nous exposerons l’évolution de ces chiffres et nous partagerons une analyse sur la situation et l’efficacité des mesures prises.
Nous nous engageons à développer une politique de sécurité pragmatique qui vise l’efficacité et le service rendu aux citoyens dans le respect des lois et de la vie privée
de chacun. Nous excluons tout dogmatisme (pro ou anti vidéo surveillance, par exemple), tout angélisme, toute stigmatisation.
Risques incendies:
Travailler réellement avec le SDIS (Service Départemental d’Incendie et de secours) pour finaliser les pistes DFCI (Défense de la Forêt Contre les Incendies). Suivre ses prescriptions quant à la priorité de réalisation des pistes (et non pas d’autres considérations qui n’ont rien de rationnel et raisonné). La réalisation des pistes DFCI s’étendra au-delà de la mandature 2014-2020.
Demander à la Métropole la réalisation des hydrants et des aires de retournement prévus dans le Plan de Prévention des Risques Incendies de Forêt (PPRIF)
Sécurité routière:
La sécurité des piétons doit être renforcée: Nous agirons auprès de la Métropole pour que les trajets aujourd’hui dangereux soient sécurisés. C’est le cas notamment des trajets suivants:
Le long de la route Métropolitaine M2209 à La Baronne, où un trottoir est prévu depuis longtemps mais toujours pas réalisé
Entre le village et le rond point des Vacquières
Entre le rond point du village et la basse Gaude
Entre le rond point des Vacquières et les Nertières
Du rond point des Vacquières vers le Peyron
Sur certains chemins ruraux, tel que le chemin des Serens où le parcours de nuit est dangereux
Chacun peut le constater, ces parcours sont utilisés quotidiennement par des personnes âgées allant faire leurs courses, des personnes faisant du jogging, des collégiens et des lycéens rejoignant leur arrêt de bus. L’hiver ces derniers font souvent leur parcours de nuit ce qui le rend encore plus dangereux.
La sécurité des cyclistes doit également être renforcée. Nous agirons auprès de la Métropole pour améliorer la situation:
Les pistes cyclables actuelles, là où elles existent, ne permettent pas de circuler en sécurité. Les cyclistes ne peuvent pas réellement rouler dessus car elles sont souvent jonchées des petits cailloux et autres morceaux de verres qui rendent les crevaisons probables. C’est pourquoi la plupart du temps ils ne circulent pas dessus, provoquant l’incompréhension de certains automobilistes. Cette situation est dangereuse et il faut entamer une réflexion sur le devenir de ces pistes dans l’optique de la sécurité des cyclistes et non pas pour se gargariser dans des discours ou des brochures d’un nombre de kilomètres de pistes cyclables.
L’installation de plots séparant les 2 voies de circulation, si elle part sans doute d’une bonne intention, pose un réel problème de sécurité pour les cyclistes. Le cycliste qui a une voiture derrière lui a le choix entre 2 solutions: soit il se pousse sur la droite en laissant un passage trop étroit pour sa sécurité, soit il bloque le véhicule en provoquant l’incompréhension et parfois l’énervement de certains. Dans les 2 cas, il est exposé à un risque. Il convient de reconsidérer cette situation pour améliorer la sécurité des cyclistes et ne mettre des plots que lorsque la chaussée est suffisamment large ce qui n’est pas actuellement pas le cas sur notre commune.