L’Étoile de 1939-1945 (1939-1945 Star) : Décernée en reconnaissance d'au moins six mois de service dans un théâtre opérationnel pour l'Armée et la Marine et de deux mois de vol opérationnel pour le personnel navigant entre le 2 septembre 1939 et le 8 mai 1945 (Europe) ou le 2 septembre 1945 (Pacifique).
L’Étoile d'Europe / Service naviguant (Air Crew Europe Star) : Décernée en reconnaissance d'une période d'au moins deux mois de vol opérationnel au-dessus de l'Europe entre le 3 septembre 1939 et le 5 juin 1944. Elle a cessé d'être décernée à partir du jour J. L'Étoile d'Europe : Service navigant est accordée à ceux qui ont obtenu l'Étoile de 1939-1945 et comptent au moins 60 jours de vol opérationnel. Pour recevoir les deux étoiles, il faut compter quatre mois (120 jours) de service.
La Médaille de la défense (Defense Medal): Habituellement été décernée aux militaires canadiens en reconnaissance de six mois de service en Grande-Bretagne entre le 3 septembre 1939 et le 8 mai 1945.
La Médaille canadienne du volontaire avec barrette (Canadian Volunteer Service Medal with Bar) : Décernée aux personnes de n'importe quel grade de la Marine, de l'Armée ou des Forces aériennes canadiennes qui se sont portées volontaires en vue de servir dans les forces actives et qui ont servi honorablement pendant dix-huit mois (540 jours) entre le 3 Septembre 1939 et le 1er mars 1947. Une barrette d'argent (souvent appelée une agrafe) chargée en son centre d'une feuille d'érable était décernée en reconnaissance de 60 jours de service à l'extérieur du Canada.
La Médaille de la guerre de 1939-1945 (War Medal 1939-1945) : Décernée à tous les officiers et à tout le personnel non-officier des Forces armées et de la marine marchande en reconnaissance d'au moins 28 jours de service entre le 3 septembre 1939 et le 2 septembre 1945.
Les Ailes opérationnelles (Operational Wings) : Décernées pour avoir complété une tournée d'opérations (30 missions). Toutefois, il y a eu des cas où des Ailes opérationnelles pourraient être attribuées même si le nombre requis d'heures opérationnelles et de sorties n'était pas atteintes. La raison la plus fréquente impliquait la mort avant la fin d'une tournée :
This is to certify that Warrant Officer Class I J.G. Bachand has been posthumously awarded the Operational Wings of the Royal Canadian Air Force in recognition of gallant service in action against the enemy. Dated this 30th day of November 1946. Robert Leckie, Air Marshal, Chief of the Air Staff, Royal Canadian Air Force Headquarters, Ottawa.
La barette de Bomber Command : Le 25 juin 2012, le gouvernement du Canada annonçait son intention de créer une nouvelle distinction honorifique en hommage aux anciens combattants canadiens du Bomber Command. «Notre gouvernement est fier de créer une distinction honorifique en reconnaissance du service et des sacrifices de ceux et celles qui ont servi au cours des opérations du Bomber Command lors de la Seconde Guerre mondiale, a affirmé le ministre Blaney. Cette nouvelle barrette est un moyen pour notre gouvernement de rendre hommage à tous ces Canadiens qui ont combattu au nom de la paix, de la liberté et de la démocratie lors des opérations du Bomber Command en Europe, tout particulièrement des quelque 10 000 personnes qui ont consenti le sacrifice ultime.» Il s’agit d’une barrette qui se porte sur le ruban de la Médaille canadienne du volontaire.
Pourquoi Jos a-t-il reçu une nouvelle décoration presque 70 ans après la fin de la guerre?
Durant la première moitié de la guerre, nous ne pouvions efficacement croiser le fer avec l’ennemi au sol. Notre science et industrie, attisée par le fanatisme des allemands, nous a donc permis de développer la plus grande force aérienne de l’histoire afin de mettre à l’épreuve une séduisante hypothèse alors à la mode suggérant qu’on puisse vaincre une autre nation par notre seule puissance aérienne. Mais pas toutes les facettes de notre technologie étaient rendus au même point de développement. Alors que nous disposions d’avions d’une sophistication encore étonnante selon nos standards d’aujourd’hui, les pilotes se faisaient guider par des navigateurs qui devaient parfois se rabattre sur les mêmes instruments que Christophe Colomb, 450 ans plus tôt: la boussole et le sextant. On volait la nuit à près de 200 milles à l’heure, presque sans repères visuels (hormis le reflet de la lune sur les rivières) et avec une couverture nuageuse généralement importante. Il était pratiquement impossible de faire du travail de précision. Il était alors nécessaire de dévaster sur une grande échelle afin de réussir à englober dans la destruction tous nos objectifs industriels et militaires. En ce faisant, nous englobions aussi, inévitablement, une grande quantité de civils. Le développement des aides électroniques à la navigation était encore dans son enfance, alors que notre puissance aérienne était dans la force de l’âge et ne pouvait se permettre d’attendre avant d’agir. En plus d’avoir proportionnellement été les plus sacrifiés de tous les services, les membres de Bomber Command ont toujours eu à porter un stigmate de par les résultats de leurs opérations. Lors des célébrations de la victoire, Bomber Command a été la seule branche de tous les services à ne pas être représentée. Au cours des décades suivantes, un aura de défaveur, voire d’ingratitude, est demeuré attaché à leurs exploits. Ce n’est que vers 2010 que les gouvernements du Commonwealth en sont finalement venus à secouer ce tenace sentiment de culpabilité afin de reconnaître la difficile et indispensable contribution que ces jeunes ont apporté à la défaite de l’Allemagne. Il est à noter que Sir Arthur Harris, commandant en chef du Bomber Command, décédé en 1984 à l'âge de 91 ans, a toujours refusé d'être nommé à la Chambre des Lords parce que ses hommes se voyaient refuser une médaille de campagne.
Le nom de Jos a été ajouté par son père au monument familial. Le mercredi 2 janvier 1946, Hector fait en sorte que soit chanté un service funèbre pour le repos de l'âme de Jos en la cathédrale de Trois-Rivières. Il côtoie le nom de son frère Benoît dont la famille a dispersé les cendres dans l'Atlantique près de Kennebunkport afin que ce dernier puisse reposer à leur endroit préféré, près de son frère Jos ainsi que dans les eaux où il a servi durant la guerre.
Depuis son inauguration en 1927, la très photographiée Tour de la Paix, son drapeau coloré flottant au-dessus de la capitale nationale, est devenue le symbole non seulement du Parlement du Canada, mais aussi de la nation elle-même. Au sein de la Tour se trouve un endroit paisible et sacré, moins connu puisqu’on ne peut l’apercevoir de loin et qu’il faut y pénétrer pour l’apprécier. La Chapelle du Souvenir (http://www.parl.gc.ca/About/House/Memorial/splash-f.htm) est dédiée à la mémoire des Canadiens qui sont morts pendant leur service militaire. La Tour a été construite par une nation reconnaissante pour la paix alors que la Chapelle du Souvenir témoigne du fait que la lutte pour la paix coûte parfois des vies humaines. Le Livre du Souvenir de la Seconde Guerre mondiale rend hommage à ceux qui ont accompli le sacrifice ultime entre 1939 et 1945. Bien qu'il renferme moins de noms que celui de la Première Guerre mondiale, il évoque des régions plus nombreuses et plus lointaines du monde. Il contient le nom de plus de 44,800 Canadiens. Tous les matins, à 11 heures précises, un membre du Service de sécurité de la Chambre des communes tourne les pages des livres. Des calendriers perpétuels sont établis pour chaque livre. Ces calendriers sont conçus de manière telle que chaque page de chacun des livres est tournée une fois dans l'année. La page 241 est ouverte le 22 mai.
Since it was dedicated in 1927, the much-photographed Peace Tower, its bright flag fluttering over the nation’s capital, has come to symbolize not only Canada’s Parliament but also our nation itself. Within the Tower, is a quiet and sacred space, lesser known since it is experienced from within rather than seen from a far. The Memorial Chamber (http://www.parl.gc.ca/About/House/Memorial/main-e.htm) is dedicated to the memory of Canadians who have died in military service. The Tower was constructed by a nation grateful for peace while the Memorial Chamber testifies that the struggle for peace comes at the cost of human life.The Second World War Book of Remembrance honours those who made the ultimate sacrifice from 1939 to 1945. Though fewer names are listed than are for the First World War, they are collected from more and farther regions of the world. It contains the names of over 44,800 Canadians. Every morning, at eleven o'clock, the pages of the Books of Remembrance are turned by a member of the House of Commons Protective Service Staff. A calendar was devised so that each page of each book is turned once a year. Page 241 is visible each 22 May.
Le Bomber Command Museum (à Nanton, en Alberta) a édifié le Monument commémoratif de Bomber Command du Canada en 2005. Le monument se trouve sur la pelouse en face du musée et consiste en cinq panneaux de granit noir poli (8 pieds de largeur x 4 pieds de hauteur x 3 pouces d'épaisseur pour chacun des quatre panneaux latéraux). Le panneau central (6 pieds de hauteur x 3 pieds de largeur) comprend le nom et la raison d'être du monument commémoratif ainsi que le blason de Bomber Command et une photo d'un équipage de bombardiers canadiens. Entouré d'un trottoir de 5 pieds, la longueur totale du monument est de 41 pieds. Les 10,659 noms gravés sur le monument incluent des Canadiens de toutes les régions du pays. Environ 33% d'entre eux ont péri à bord de Halifaxes, 30% à bord de Lancasters et 23% à bord de Wellingtons.
Ce monument se trouve sur Cooper's Hill, à Englefield Green, entre Windsor et Egham, sur l'A308, à 4 milles de Windsor. Il surplombe la Tamise et le pré où la Magna Carta a été signée par le roi Jean sans Terre en 1215. Le monument a été conçu par Sir Edward Maufe avec une sculpture de Vernon Hill. Le verre gravé et les plafonds peints ont été conçus par John Hutton et le poème gravé sur la fenêtre de la galerie a été écrit par Paul H Scott. Le mémorial a été dévoilé par la reine le 17 octobre 1953. Le mémorial de Runnymede commémore par son nom les 20,389 aviateurs disparus lors de la Seconde Guerre mondiale lors d'opérations au Royaume-Uni et en Europe du Nord-Ouest et qui n'ont pas de sépulture connue. Ils servaient dans Bomber, Fighter, Coastal, Transport, Flying Training et Maintenance Commands, et venaient de toutes les régions du Commonwealth. Certains venaient de pays d'Europe continentale qui avaient été envahis mais dont les aviateurs continuaient à se battre dans les rangs de la Royal Air Force.
Royal Air Force : 15,309
Royal Canadian Air Force : 3,041
Le mémorial du Bomber Command de la RAF est un monument commémoratif à Green Park, à Londres, commémorant les équipages du Bomber Command de la RAF qui se sont embarqués dans des missions durant la Seconde Guerre mondiale. Le mémorial, situé près de Hyde Park Corner, a été construit pour marquer le sacrifice de 55,573 équipages britanniques, canadiens, tchécoslovaques, polonais et d'autres pays du Commonwealth, ainsi que des civils de tous les pays tués lors de raids. La reine Elizabeth II a officiellement ouvert le mémorial le 28 juin 2012, accompagnée du duc d'Édimbourg, du prince Charles et de la duchesse de Cornouailles.
La première photo a été prise en mars 1943. Malgré que le décor soit très pâle, j'ai réussi à retrouver, au pouce près, où elle avait été prise à l'aide de Street View de Google : la fontaine ouest dans Trafalgar Square à Londres. La bâtisse à gauche est la National Gallery et celle à peine visible derrière la fontaine est l'église St-Martin-in-the-Fields. Durant la guerre, il y avait des haut-parleurs déposés sur la fontaine. Le mur derrière Jos a aujourd'hui été remplacé par un large escalier.
La seconde reproduit exactement où chaque objet se trouvait l'un par rapport à l'autre + en relation avec Jos. Le clocher de l'église est visible au travers de la fontaine et le clocheton de la National Gallery (pratiquement imperceptible en 1943) est au-dessus de l'épaule ouest.
La troisième photo montre Jeanne assise sur le même joint de maçonnerie que son grand-oncle Jos.