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Les alimentations du HW-101 de Heathkit sont la HP-23 et la HP-23-B.
La HP-23-B n’a pas le potentiomètre d’ajustage de la polarité fixe comme sur la HP-23.
Elle est plus simple.
Cette alimentation comporte plusieurs condensateurs électrochimiques.
Après parfois plus de cinquante ans d’âge hélas ces condensateurs ont besoin d’être remplacés.
Mais en cinquante ans, la technologie des condensateurs a évolué, et maintenant les condensateurs sont plus petits.
Profitons en pour remplacer le montage « en l’air » par un circuit imprimé.
Quelques considérations techniques.
Mais voilà, il y a peut-être plus simple.
Il faut donc modifier sa stratégie.
Je choisi l’option paresseux!
Le transformateur a plusieurs sorties.
Sur mon dessin, les couleurs sont belles, la réalité est différente !
Attention, le câblage du connecteur 11 broches est présenté coté soudures !
J’ai réalisé un petit circuit imprimé.
Et comme il y a douze fils qui sortent du transformateur, autant ne pas se tromper !
L’implantation des composants :
Le marquage de l’implantation avec les sorties de fils :
Le circuit imprimé « vierge », coté cuivre :
En ces temps de Covid-19 avec un cortège de petits « copains », et une limitation de mouvement à 10 kilomètres de rayon, être en panne de circuit imprimé photo-sensibilisé est un problème pour un bricoleur à la retraite !
Photo de groupe de la famille covid !
Responsable de 3 millions de morts dans le monde ! 16 avril 2019
et cent-mille morts en France ! . . .
Réalisation du circuit imprimé :
Donc pour contourner, j’ai des solutions :
Le feutre indélébile, mais il bave et ne permet pas un travail qui demande un minimum de précision.
Le vernis à ongles, mais nous nous trouvons dans un problème similaire, cela manque de précision.
Mais comme il n’est pas question de composants montés en surface, mais de diodes, de condensateurs et des résistances « grands formats », j’opte pour une combinaison ruban adhésif et photocopie.
Avec un ruban adhésif « bleu », je couvre complètement ma plaque de cuivre époxy.
Dessus je pose une couche de colle de plomberie, de la colle P.V.C.
Et sur cette couche de colle amoureuse, je pose la copie de mon circuit imprimé, mais en « négatif ».
Je presse l’ensemble sous une pile de gros livres biens lourds !
Deux heures plus tard je découpe avec une lame de cutter ou de bistouri la frontière entre le noir et le blanc. Et nous pouvons « déraper » sur la partie noire, mais il ne faut pas abîmer, les zones blanches.
Au final , nous nous retrouvons avec :
Au centre du circuit et sur deux angles il reste des zones noires, mais ce n’est pas grave !
Il reste maintenant le bain de perchlorure de fer, pour dégager le cuivre qui est visible.
Et après voilà le résultat ! Pour du bidouillage en temps de Covid, c’est raisonnable !
Et coté composants, ce n’est pas mon joli dessin, c’est du fait main !
Pour le perçage, je reprend la technique de l’imprimante et je pose mon dessin sur le circuit imprimé.
Ensuite avec un pointeau je marque le centre de chaque perçage. Et ensuite je perce !
Avec la Covid et la limitation de mouvement à 10 kilomètres de rayon, il faut réaliser le montage avec le stock ou les fonds de tiroirs. Pour les diodes j’ai tout un lot de G8HZ, que j’ai monté avec écrou rondelle et contre rondelle. Liaison avec du cuivre d’éclairage en 1,5 mm de section !
Et pour les résistances, pour obtenir une puissance de dissipation qui soit en relation avec le plan, j’utilise le montage en parallèle.
Donc au final, la réalisation n’a pas l’esthétique du dessin !
Mais dans cette guerre mondiale contre la Covid, il faut faire avec « ce que l’on a ! » Là !
Pour le montage du circuit dans le boîtier, je me suis résolu à un montage vertical.
Et donc sur la ligne de masse , j’ai soudé une plaquette de cuivre-epoxy . Le long de la ligne de masse, qui est vis à vis de « - » de C5 et de l’anode de la diode D5.
Cette plaquette de cuivre-epoxy est soudée à 90°, en angle droit ou presque ! Elle est percée de part et d’autres de deux trous de fixation qui vont en face des entretoises qu’il y a dans le boîtier en tôle de la HP-23-B.
Par précaution, j’ai pris le temps de bien repérer chaque fil sortant du transformateur. Et j’ai vérifié à l’ohmmètre la continuité des enroulements. Le secondaire haute tension présente environ 15 ohms à la mesure. Ce qui est cohérent pour un enroulement qui délivre 268 Volts avant la multiplication de la tension.
Avec une mesure à l’ohmmètre, vous devez trouver la continuité entre la masse châssis et le plot de terre de votre prise d’alimentation.
Pour mesurer sous tension :
Vous devez installer un court circuit sur (9) & (10).
Vous devez trouver :
• 12, 6 Vac entre « 12V » et « FIL COMMON »
• Moins 130 Volts courant continu, « -130Vdc » entre « 130V » et « GND »
• En fonction du basculement de l’interrupteur à zéro central, vous devez avoir entre « GND » et « +LV » , 250 Vdc ou 300 Vdc.
Avant de faire la mesure suivante assurez vous que votre contrôleur universel est capable
de tenir un minimum de 1 kilo-volts en courant continu !
Vous devez trouver environ 820 Volts (820 Vdc) entre « GND » et « +HV »
Bonne restauration, 73 QRO Jean-Pierre F5NDL
Dimanche 2 Main 2021 à 09h29 locale.
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