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Post date: Dec 10, 2015 8:23:11 AM
C’est par l’ouverture d’une porte appelée Porte Sainte que commence l’Année Sainte
Le Pape François nous dit :
" En la fête de l’Immaculée Conception, et cinquante ans après la conclusion du Concile œcuménique Vatican II, j’aurai la joie d’ouvrir la Porte Sainte. Ce sera une Porte de la Miséricorde, où quiconque entrera pourra faire l’expérience de l’amour de Dieu qui console, pardonne et donne espérance. Nous passerons la Porte de la Miséricorde sûrs d’être accompagnés par la force du Seigneur Ressuscité. Que l’Esprit Saint, qui guide les pas des croyants pour coopérer à l’œuvre du salut apporté par le Christ, conduise et soutienne le Peuple de Dieu et l’aide à contempler le visage de la miséricorde.
Le pèlerinage est un signe particulier de l’Année Sainte. Chacun, selon ses forces, devra faire un pèlerinage et le vivre comme chemin de conversion. Ce sera le signe que la miséricorde est un but à atteindre, qui demande engagement et sacrifice. En passant la Porte Sainte, nous nous laissons embraser par la miséricorde de Dieu, et nous nous engagerons à être miséricordieux avec les autres comme le Père l’est pour nous. Miséricordieux comme le Père, est la « devise » de l’Année Sainte ».
Juste avant qu’il ne franchisse la Porte Sainte, le Pape prononce cette prière :
Accorde, Seigneur, à ton Eglise, de vivre dans la joie le moment propice où tu as voulu ouvrir cette porte à tes fidèles, pour qu’ils entre par elle et qu’ils te présentent leurs prières : afin que, ayant obtenu le pardon, l’indulgence et la pleine rémission de leurs fautes, ils cheminent rapidement dans une vie conforme à l’Evangile de ton Fils …
Ce texte, très bref, souligne le sens du passage d’un style de vie à un autre style de vie ; il y a un avant, il y a un après : c’est le sens de la conversion. Ce passage est le signe visible d’un renouvellement intérieur qui commence par faire la paix avec Dieu, par se réconcilier avec son frère, par restaurer en soi ce qui a été abîmé dans le passé, par reprendre le chemin d’une vie conforme aux paroles de l’Evangile.
Passer la Porte de la Miséricorde est le symbole d’un nouveau rapprochement avec le Christ, le sauveur de l’homme.
Dans l’Evangile, Jésus nous dit : « Je suis la porte des brebis ». Il venait de dire qu’il était le pasteur des brebis et qu’il avait avec elles une relation de connaissance et d’amour. Il poursuit son enseignement : « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage » (Jean 10, 7.9). La Porte représente le Christ. Par lui nous sommes sauvés. La liturgie invite chacun : Voici la porte du Seigneur : entrons en rendant grâce, entrons pour obtenir la miséricorde et le pardon.
Le Christ, donne la vie en abondance. Pour entrer dans cette vie, il faut s’en donner les moyens. La porte est étroite ! Le chemin est rude, c’est celui d’une réelle conversion. Passer la Porte Sainte c’est d’abord chercher à connaître celui qui est la Porte, c’est décider de changer de comportement avec la volonté de mettre en pratique des œuvres de miséricorde tel que Jésus nous l’enseigne : « J’avais faim, tu m’as donné à mangé, j’avais soif, tu m’as donné à boire, j’étais un étranger et tu m’as accueilli, j’étais nu et tu m’as habillé, j’étais malade ou en prison et tu m’as visité » (Matthieu 25).
Passer la Porte Sainte, la Porte de la Miséricorde, est une démarche de foi. C’est un appel à nous identifier à Jésus, le Bon Samaritain, qui prend soin de l’homme blessé.
Avant de passer la Porte Sainte, demandons-nous à quelle conversion, à quels changements intérieurs, et à quels comportements extérieurs, le Seigneur nous appelle-t-il.
Seigneur, donne à tes fidèles qui franchiront cette Porte d’être accueillis par ta présence et de faire l’expérience de ta miséricorde de Père.
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