La terre a beaucoup souffert depuis l’ère industrielle et il s’agit de reconstituer son équilibre et ses capacités de régénération. La reforestation dans les zones menacées de désertification, le nettoyage des mers qui ne doivent plus être des dépotoirs, réparer les dégâts engendrés par les diverses pollutions et re-fertilisation des sols grâce à la production d’humus, On pourrait s’intéresser au système de Jean Pain avec son utilisation judicieuse du compost, producteur d’énergie thermique et d’engrais naturel, à l’Humusation, etc. La liste est longue et crée de très nombreux emplois utiles et urgents. Le développement de la permaculture, va permettre de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
En attendant l’utilisation généralisée des énergies renouvelables, géothermique (constante et inépuisable), éolienne, solaire, marée-motrice et fluviale ainsi que la biomasse, le bon sens nous convie à développer en priorité la sobriété, et il faudra apprendre à gérer les pollutions de toutes sortes, aériennes, maritimes, fluviales, ainsi que nos déchets.
L’extension tentaculaire des villes couvre de plus en plus les surfaces cultivables. Il faut repenser à l’échelle planétaire la question de l’habitat et celui des déplacements. Le projet des lauréats du congrès « Architecture et humanisme » de Cannes 1970 et leur conception de ville verticale sans voitures dont une variante, le projet NEOM, est actuellement en construction en Arabie Saoudite est l’illustration de ce qui était utopique hier est réalisable aujourd’hui. Une politique d’innovations, incluant les progrès de l’intelligence artificielle, les robots, vont permettre aux hommes, grâce au revenu de base universel, de gérer leur vie, d’équilibrer leur temps travail/loisir et de retrouver sourire et joie de vivre.