Chaque citoyen du monde doit pouvoir se nourrir de manière suffisante avec des aliments de qualité. Pour cela, une agriculture soucieuse des exigences écologiques est mise en oeuvre. En 2001, le forum social de Porto Alegre a fait avancer d’un grand pas la conscience mondiale concernant la qualité de l’alimentation de l’homme et les risques que représentent l’extension des cultures OGM. L’agriculture biologique se généralise. Dans les fermes, le système Jean Pain se développe. On consomme local et de saison. Un nouvel équilibre écologique s’établit, dénué de pesticides et d’engrais chimiques.
Progressivement mieux nourri, l’Homme voit sa santé s’améliorer. Le rôle du médecin est redéfini, s’attachant en tout premier lieu à la prévention. Chaque homme est libre de choisir la médecine qu’il préfère. Le recours aux médicaments devient exceptionnel. Les laboratoires pharmaceutiques ne sont plus des entreprises commerciales à la recherche de clients, mais deviennent un fournisseur du service de santé publique. Un système de sécurité sociale universel devient réalisable tel que le CMU français (Couverture Médicale Universelle). Une attention particulière est portée aux pays en voie de développement.
L’exploitation industrielle de nos cousins les animaux est remplacée par d’autres sources alimentaires variées et non polluantes. Les protéines animales sont remplacées par les protéines végétales. On privilégie l’agriculture paysanne visant à l’autosuffisance locale. Des exemples concrets comme ceux de Pierre Rabhi démontrent que même dans les régions déshéritées, le problème de l’alimentation peut être surmonté. Cette re-localisation économique entraîne de nombreux avantages : création d’emplois, diminution des transports, économie d’énergie et qualité de production.
L’homme reprend conscience de la valeur de la terre et de son patrimoine. La cellule familiale se disperse moins, il n’y a plus de conflits de générations.