La planète dispose d’éléments et de ressources variées qui sont considérées comme des biens communs à tous les hommes. L’eau, l’air, la terre, le sous-sol, les forêts, les énergies renouvelables, etc. sont exploités judicieusement de manière à respecter l’équilibre de l’environnement et la biodiversité végétale et animale. Dans les régions où le changement climatique menace de désertification, on crée de vastes surfaces végétalisées. Les patrimoines matériels et technologiques, immatériels, et l’ensemble des biens culturels et de mémoire, font partie des biens communs. En ce qui concerne l’eau, bien primordial, on profite de l’enseignement du professeur Joseph Orszagh de l’Université de Mons. On procède à la récupération de l’eau pure des rosées dans les zones désertiques (OPUR), et on généralise dans d’autres régions, les capteurs de brouillard.
Chaque homme et chaque femme doit participer à l’aménagement et à l’entretien des biens communs. C’est le Service Terre Solidaire organisé par l’ONU. En fonction des besoins, sont déterminées les priorités (catastrophes naturelles, tornades, tsunamis, etc.)
À la fin de ses études et pendant toute sa vie active, chaque homme et chaque femme est appelé régulièrement au service des biens communs. Chacun, selon ses capacités physiques et compétences, participe à la réalisation d’une action sur l’un des sujets jugés prioritaires par l’ONU. Chacun choisit la région du monde et le domaine auxquels il est particulièrement sensible. S’il n’a pas de préférence, il laisse l’administration décider. Quel que soit le lieu du service, l’adaptation est facile puisque tous ont appris la langue commune. Dans la période transitoire, qui s’échelonne comme on le sait sur plusieurs générations, ce service est optionnel pour les personnes non préparées. Ainsi, au cours des années, chacun s’enrichit de la découverte de la diversité du monde. Cette période minimale d’un mois par an de contribution au service de la Terre est indépendante des vacances ordinaires. À l’âge de soixante ans, chaque homme et chaque femme est pris en charge par la société toute entière. Chacun dispose intégralement de son temps, l’utilise au bénévolat, au loisir ou à sa culture. Il n’y a plus de “retraite” mais les besoins de chacun sont couverts par la sécurité sociale universelle.
Dans la période transitoire, les délinquants ne sont plus emprisonnés, mais sont affectés au Service Terre Solidaire pour la durée de leur peine. Un tuteur spécialisé dans la réinsertion les accompagne individuellement. Le délinquant et son tuteur se choisissent par cooptation.