Fantapie Henri-Claude

https://goo.gl/4NXprV

màj 28/01/2020

Henri-Claude FANTAPIÉ Chef d'orchestre, pédagogue, compositeur et musicologue ° 09/09/1938 Nice son blog du professeur K

60 ans de vie musicale de 1945 à nos jours, éd l'harmattan 2016, 23.50€ amazon

De 1945 à nos jours Les années 1945-2015, une traversée musicale de la deuxième partie du 20°siècle, vue par un musicien qui pratiqua plus ou moins toutes les formes d'expression musicale. Henri-Claude Fantapié, chef d'orchestre, compositeur, directeur de conservatoire, musicologue, fit aussi, selon les époques, des incursions dans les mondes du jazz, de la chanson, de la musique de rue, de la critique. Il participa à des colloques universitaires et à des commissions officielles en France et en Europe. Il rencontra et joua avec quelques-uns des plus grands solistes comme avec de jeunes musiciens frais émoulus de conservatoires. Un pied dans le monde des professionnels les plus exposés, l'autre dans son département de la Seine-Saint-Denis, il a laissé une partie de son coeur en Finlande (dont il est chevalier de l'ordre du Lion). Ce livre n'est pas une autobiographie mais le procès-verbal partiel et partial d'une vie dans un monde en constante mutation, qui va de l'immédiat après-guerre jusqu'aux premières années du 21°siècle, en passant par Mai 68.

.

sa bio jeune philarmonie de seine st denis 01/09/2017

Henri-Claude Fantapié est (encore) un peu chef d’orchestre, compositeur (parfois), musicologue (selon les envies) mais surtout Chevalier du Lion de Finlande.

    • Il a étudié la clarinette, l’écriture et la direction d’orchestre d’abord au Conservatoire de Nice et à l’Académie de musique de Monaco (avec Marc-César Scotto) puis à Paris avec Eugène Bigot (incidemment avec Igor Markevitch) et Henri Dutilleux. Il y a obtenu quelques récompenses (en y ajoutant le Concours International de Besançon pour la direction et Cava di Tirenni pour la composition).
    • Il crée en 1959 l’Orchestre de Chambre de la Fondation de Monaco, puis en 1963 les Solistes de Paris. Dirige à droite et à gauche en particulier les œuvres qu’il redécouvre ou commande à ses amis compositeurs. Fonde la Jeune Philharmonie en 1975 puis l’éphémère orchestre de chambre DIONYSOS. Enseigne la direction d’orchestre au Centre Polyphonique de Paris, puis en Seine Saint-Denis depuis 1980.
    • Directeur du Conservatoire de Noisy-le-Sec qu’il a pour mission de créer en 1965 (il en profite pour se défouler de ses responsabilités départementales (et au-delà) et des déprimantes séances de travail à la Direction de la Musique en collaborant avec la Compagnie Oposito qui le fait diriger dans une piscine, l’enferme dans un cercueil et lui commande un opéra ambulatoire). 35 ans plus tard, il passe le flambeau du conservatoire à Jean-Philippe Dejussieu, qui prend également peu à peu les rênes de la Jeune Philharmonie.
    • Quelques-uns de ses enregistrements ont été repris sous le label de Divine Art aux États-Unis et ses écrits sont généralement éparpillés entre journaux, revues, Larousse de la Musique, colloques, avec une exception pour les livres, tous parus aux éditions de L’Harmatan et dans la revue Boréales, La majorité de ses œuvres (non reniées) reste inédite (les autres ne présentent guère d’intérêt).

sa bio des solistes de paris 01/09/2017

Henri-Claude Fantapié est né le 9/9/1938 à Nice.

    • Petit-Neveu de César, ex chef de l'orchestre du Kursaal de Paris et neveu de Blanche, pianiste,
    • Maternelle à 4 ans au Lycée de jeunes filles de Nice puis de la 12ème à la philo au Lycée de garçons dit Lycée Félix-Faure (Oh, oh!)
    • Clarinette, harmonie, contrepoint au Conservatoire de Nice avec Eugène Gosselin et René Saorgin,
    • Direction d'orchestre, musique de chambre et chant à l'Académie de Monaco avec Marc-César Scotto, Marcel Gonzalès et Lucien Marzo,
    • A dix sept ans, Maître de chapelle intérimaire le temps de flanquer une jaunisse au chanoine de service,
    • Commence une vie marginale par des études marginales à Paris en traversant avec une remarquable constance dans la transversalité : Lycée La Fontaine (époque épique), CNSM (idem), Institut de musicologie (ibidem), Ecole Normale de Musique, avec quelques récompenses glanées de ci de là,
    • Egalement lauréat de quelques concours internationaux : Besançon pour la direction d'orchestre, Cava de Tirenni pour la composition, Boursier Lourmarin, Prix Résonances, et j'en oublie de plus ridicules,
    • Doit tout à ses maîtres : Eugène Bigot, pour la direction et Henri Dutilleux pour la composition,
    • Doit aussi à Igor Markévitch à Monaco pour la direction et à Jacques Chailley pour la musicologie,
    • Arrive à faire (et même à vivre) de la musique (presque) en dehors des chemins tracés pour les êtres normaux,
    • Occupe de nombreux postes avec des responsabilités professionnelles,associatives, pédagogiques (Fédération Française de l'Education Musicale, Union Européenne des Ecoles de musique) et syndicales (Syndicat National des Chefs d'orchestre). Au fil du temps essaye de se débarrasser de toutes en les remplaçant par d'autres,
    • Produit des émissions à France-Culture et France-Musique(s) sur les compositeurs et la vie musicale des pays nordiques et en particulier de la Finlande.Il en profite pour commettre, avec son épouse Anja (prononcer Anya), deux volumes d'une histoire de la musique finlandaise. Il participe également au Larousse de la musique, participe à colloques, revues, rencontres, commissions ministérielles toujours sur les mêmes sujets : la direction d'orchestre, les orchestres de jeunes et la musique finlandaise (ce qui lui vaut une médaille léonine d'honneur dont il est très fier),
    • S'attache à la formation et à la mise en valeur de jeunes musiciens, tant dans ses orchestres successifs, par ses rapports avec des maisons de disques, au sein du Conservatoire agréé de Noisy-le-Sec pendant trente cinq ans, qu'en s'occupant d'orchestres de jeunes, en créant des oeuvres et conseillant des apprentis chefs d'orchestre. Se complaît à jouer et à contribuer à diffuser des compositeurs qui ont disparu dans les rides du temps et à jouer des contemporains trop discrets,
    • Compose, presque uniquement pour ses amis, une musique qui ne plaît généralement qu'à ses interprètes et à quelques auditeurs entrés par hasard ou pour des motifs plus ou moins avouables dans le lieu où l'exécution doit avoir lieu. A aussi dérangé de nombreuses oeuvres d'autres compositeurs, squelettiques ou bien en chair, qui méritaient cet honneur.

Et, selon Wanha Koskenkorwa l'ancêtre revenu du fond des temps, on se rappellera que :

    • Il a donné un assez grand nombre de concerts dans tous les lieux, toutes les conditions et tous les domaines, devant des formations diverses (pensez-donc ! certaines ne parlaient même pas le français!). A dirigé la Marseillaise devant deux musiciens (qui deviendront plus tard plus célèbres que lui) et Bach et Haendel au milieu de 2.000 choristes et musiciens. A joué pour le Roi des Belges et pour des planteurs de canne à sucre réunionnais. A tourné le dos à la Princesse Grace, officié pour la Sécurité Sociale dans un stade de 15.000 personnes, couru les Festivals, donné des concerts dans les rues de Noisy-le-Sec et dans une maison d'enfants sourds et aveugles au Tampon, a été mis en bière puis décercueillé pour diriger du Mozart et du Surianu, planté au sommet d'une colonne, a fait (joué, arrangé, dirigé) du jazz, écrit des chansons ridicules, accompagné des chanteurs et chanteuses espagnols, russes, guadeloupéennes et monégasques, créé des oeuvres d'inconnus parfois géniaux, voisiné et accompagné des solistes de grand renom et d'autres totalement inconnus (avec souvent plus de plaisir voire de satisfactions musicales), fait gratuitement de la soupe dans les studios parisiens, etc.
    • Et çà ne semble pas encore fini. Hélas!

sa bio wikipedia 01/09/2017

Henri-Claude Fantapié est né le 9/9/1938 à Nice.

Biographie

    • Il poursuit des études littéraires et musicales à Nice, Monaco et Paris avec Marc-César Scotto, Eugène Bigot et Igor Markevitch (direction), Henri Dutilleux (composition), Jacques Chailley (musicologie).
    • Lauréat de concours nationaux et internationaux de composition et de direction d’orchestre (Concours International de chef d'orchestre de Besançon, 1960). Boursier Lourmarin.
    • Pédagogue de l’orchestre et de la direction d’orchestre, enseigne et dirige en Europe depuis 1975. Secrétaire général du Syndicat national des chefs d’orchestre (S.N.A.C.O.C.A.M.) de 1964 à 1972 il collabore aux travaux du Secrétariat de la Fédération Nationale du Spectacle. De 1970 à 2000 il participe également aux commissions de programmes des Conservatoires à la Direction de la Musique, au Ministère de la Culture et au sein de la Fédération Française des Écoles de Musique qu’il représente au sein de l’Association Européenne des Écoles de Musique. Il enseigne la direction d'orchestre au sein du Centre Polyphonique de Paris et dans les stages organisés par l'ADIAM d'Île de France et dirige des orchestres de jeunes de l'Europaische Musikschul-Union. Directeur du Conservatoire agréé de Musique et de Danse de Noisy-le-Sec de 1965 à 2000, il se consacre depuis à la formation de chefs d'orchestre et à ses autres activités musicales et d'écriture.
    • Il est Chevalier dans l’Ordre du Lion de Finlande. FIN Order of the Lion of Finland 5Class BAR.png

Carrière de chef

    • 1959-1963 : Directeur de l’Orchestre de chambre de la Fondation de Monaco
    • 1964-1982 : Directeur de l’Orchestre de chambre Les Solistes de Paris
    • 1975- : Directeur de la Jeune Philharmonie de la Seine-Saint-Denis
    • 1982- : Directeur de l’Orchestre de chambre Dionysos

Concerts

    • Concerts avec ces orchestres et comme chef invité en Europe, Amérique et Afrique, dans de nombreux festivals (Avignon, Montreux, Saint-Céré, Prades, Europalia Bruxelles, Saint-Denis, Lieksa, etc.) et avec des solistes comme Mstislav Rostropovitch, Paul Tortelier, Henryk Szeryng, Nicanor Zabaleta, Leonid et Pavel Kogan, Maurice André, Mady Mesplé, Anna Maria Bondi, Jacques Manzone, Bernard Soustrot, Marcel Azzola, Damien Nédonchelle, Annie Jodry, Raphaëlle des Graviers, etc. et avec diverses radios (France, Mexico, SDR Stuttgart, Tokyo NHK, Yleisradio Finland, Monte-Carlo, etc.)

Répertoire

    • Des années soixante à quatre-vingt, avec l’Orchestre de chambre de la Fondation de Monaco puis les Solistes de Paris, il se consacre principalement à l’interprétation de la musique de la Renaissance et du Baroque italiens et à la musique contemporaine. Il redécouvre en particulier de nombreuses partitions dans les fonds Foà et Giordano de la Bibliothèque Nationale Universitaire de Turin, notamment de Vivaldi et Gasparini, et passe de nombreuses commandes d’œuvres qu’il crée, à Eric Gaudibert, Michel Fusté-Lambezat, Luc-André Marcel, Pierrette Mari, Antoine Tisné, Claude Lenissois. Au moment de la disparition de Heitor Villa Lobos, pour son concert d’hommage à Paris, il crée aussi en France des œuvres de Camargo Guarnieri et Claudio Santoro. Sa rencontre avec Jean Wiener le conduit à donner des concerts et à enregistrer avec lui.
    • Ses relations avec le musicologue H. C. Robbins Landon le poussent à se spécialiser dans la restitution de nombreuses œuvres de Haydn et de Mozart, ainsi qu’à la musique de leurs contemporains français, de Jean-Marie Leclair à François-Joseph Gossec et aux compositeurs de la Révolution française.
    • Avec la Jeune Philharmonie de la Seine-Saint-Denis et l’Orchestre de chambre Dionysos, outre le grand répertoire pour orchestre, pour chœurs et orchestre et le domaine lyrique, il passe de nombreuses commandes, crée, reprend et enregistre des œuvres de Charles Koechlin, Maurice Jaubert, Jacques Ibert, Jean Wiener, Luis Naón, Vasco Martins, Antoine Tisné, Paavo Heininen, Erkki Salmenhaara (dont il assure la création des Illuminations pour orchestre), Aulis Sallinen, Tapio Tuomela, André Riotte, Horia Surianu, Jean-Jacques Werner, Eleuthère Lovreglio, Armas Launis, Eugène Bigot, John Cohen, etc.
    • Au cours de ses concerts comme chef invité, il aborde tous les domaines, les répertoires et les époques.

Discographie

    • Reconstitution et enregistrement d’œuvres baroques et pré-baroques italiennes (Laudario di Cortona, Aldrovandini, Jacchini, Vivaldi, Gasparini, intégrale des Sinfonia de Scarlatti, Tartini), françaises (Marin Marais, Clérambault, Couperin), allemandes (Schütz, Haydn, Mozart) et anglaises (Dowland, compositeurs élisabéthains) et de musique du xxe siècle. Lauréat de l’Académie du disque français pour l’enregistrement de l’œuvre pour voix et instruments de Villa-Lobos, il passe de nombreuses commandes, crée, reprend et enregistre des œuvres de Charles Koechlin, Maurice Jaubert, Jacques Ibert, Jean Wiener, Luis Naón, Vasco Martins, Antoine Tisné, Paavo Heininen, Erkki Salmenhaara, Aulis Sallinen, Eric Gaudibert, Tapio Tuomela, André Riotte, Horia Surianu, Jean-Jacques Werner, Eleuthère Lovreglio, Armas Launis, Eugène Bigot, etc.) Il est considéré comme un des meilleurs spécialistes de la musique de Joseph Haydn, dont il a enregistré plusieurs œuvres (Stabat Mater, Concertos, Symphonies). Ces enregistrements sont disponibles aujourd’hui chez Divine Art Record (Haydn et Villa-Lobos) et sur divers sites de téléchargement Internet.
    • Articles et ouvrages[modifier | modifier le code]
    • Articles, livres, analyses sur la direction d’orchestre et sur les musiques nordiques, finlandaise et estonienne dans des revues (Boréales – Analyse Musicale - ADEFO) et à l’occasion de colloques (Jean Sibelius – Uuno Klami - Armas Launis - Erkki Salmenhaara). Corédacteur du Dictionnaire Larousse de la musique, il a écrit une Histoire de la Musique finlandaise (avec Anja Fantapié : 2 vol. Boréales) et trois livres.
    • Producteur à France Musique et France Culture, il a réalisé de nombreuses émissions aux compositeurs et aux musiques des pays du nord de l'Europe..

Ouvrages

Compositions

    • Comme compositeur, il a reçu des commandes du Ministère de la Culture en France, de Radio France, du Département de la Seine-Saint-Denis, de festivals en France, en Italie et en Finlande, d’orchestres et de musiciens solistes et de musique de chambre. Parmi ses œuvres pour orchestre et concertantes, il faut retenir Tout un monde présent (1980- commande pédagogique, pour violoncelle et orchestre) Kalevan Kaikuja (Échos du Kalevala,) (1982-pour clarinette et cordes, Festival de Lieksa), Une toute petite mélancolie provisoire du Professeur K. au Professeur K. pour cordes, La plus que triste (valse tristounette) pour cordes, la Passecaille ligure pour orchestre et ...comme un jardin bleu d'amour... pour orchestre (2011). Pour petit ensemble, Nostalgies miroirs, pour 6 instruments, Le tombeau des rêves, pour violoncelle et piano (2009). Pour chœurs, un Salve Regina (4 voix de femmes ou d’enfants avec orgue-2009), Trois Chansons sur des textes de Jean-Luc Moreau (avec basson et quintette à cordes), une suite de Contes et comptines (textes de J.-L. Moreau et Anja Fantapié, pour soprano, mezzo, chœur d’enfants, cordes et percussions En 2004, il collabore à l’écriture de A la vie, à l’amour, opéra déambulatoire donné dans le cadre de "Lille, capitale européenne de la culture 2004", par la compagnie Oposito. En 2009, il écrit une musique pour le film de Jean Vigo à propos de Nice. Parmi les nombreux arrangements, reconstitutions et orchestrations, outre les œuvres du passé lointain (Suite sur Gervaise, Suite Elisabéthaine, compositeurs de l’époque baroque), il redécouvre les œuvres instrumentales de son grand-oncle César Fantapié (Flora), d’Armas Launis (Berceuse), et il orchestre des œuvres de Jean Wiéner et Marcel Azzola (Jeunesse), de Paavo Heininen (Un sourire, un sphinx) et de Erkki Salmenhaara (Valse lente, du fauteuil roulant). Son catalogue comprend également de petites pièces pédagogiques (reniées) et des œuvres de Jazz et de "Troisième voie" (comme Aleatorica blues, pour quintette de jazz et orchestre de chambre, Super-positions, pour ensemble de jazz et orchestre symphonique, commande du Département de la Seine-Saint-Denis et de la Mission Jazz de Bagnolet).
    • En 2010, il écrit un Stabat Mater pour voix blanches et orgue et en 2011 l'Orquesta Filàrmonica de Cali, sous la direction d'Alberto Guzmàn Naranjo, crée Comme un jardin bleu d'amour, berceuse pour orchestre écrite pour son épouse Anja Fantapié. Cette œuvre est la première d'une trilogie qui comprend également Του Αιγαίου (I-II-III), Ο. Ελύτη ποίημα. ..de la mer Egée, poème en trois parties d'Odysseus Elytis, pour ensemble vocal a capella (2013) et Confluences pour orchestre, sur 3 poèmes de Anja Fantapié (2013). En 2013, il met en musique des poèmes d'Uuno Kailas et Anja Kosonen à l'occasion d'un colloque finno-franco-nissart à Helsinki (décembre 2015), sous le titre de Tres cansoun : Tyhmät ja viisaat - Les sots et les sages - Lu gnaci e lu savi (traductions de Sébastien Cagnoli, Michel Pallanca et Jean-Luc Moreau)